Actualité oecuménique

Création de l’Institut de Théologie Réformée Charismatique (ITRC)

L’union d’Églises Nouvelles frontières France vous informe de la création de l’Institut de Théologie Réformée Charismatique (ITRC) qui ouvre ses portes en septembre 2023.

Cette institution répond à une demande croissante parmi les croyants et les responsables d’Églises issus des milieux évangéliques charismatiques, qui souhaitent se former en théologie à un niveau académique.

Notre vision pour chaque étudiant est de les voir “enracinés dans la Parole, vivifiés par l’Esprit, et au service de l’Église” ainsi que du monde qui les entoure.

voir: https://formation-itrc.fr/https://formation-itrc.fr/ 

 

 

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Un nouveau délégué diocésain à l’œcuménisme et à la promotion de l’unité des chrétiens au diocèse catholique de Rouen

Bien chers amis
 
Je termine ma mission de délégué diocésain à l’œcuménisme et à la promotion de l’unité des chrétiens après six ans au service du diocèse de Rouen.

 

 C’est le Père Henri DELAVENNE, curé de st Georges de Boscherville en Roumare, qui entrera en fonction à partir du 1er septembre 2023.

 

 

 
Je reste au service de l’œcuménisme dans notre région au sein du Conseil d’Administration de l’ACOnor et espère vous retrouver au cours des manifestations qu’elle proposera.

 

Bien fraternellement
 
Georges Fournier ccn

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Mgr Nikitas de Thyateira élu président de la Conférence des Églises européennes

La Conférence des Églises européennes (CEC) a élu son nouveau président, l’archevêque grec orthodoxe Nikitas de Thyateira et de Grande-Bretagne du Patriarcat œcuménique.

 

 

L’Assemblée générale de la Conférence des Églises Européennes (CEC) qui s’est tenue du 14 au 20 juin à Tallinn, en Estonie a élu comme nouveau président pour un mandat de cinq ans l’archevêque Grec-Orthodoxe Nikitas de Thyateira et de Grande-Bretagne du Patriarcat Œcuménique. Il succède au pasteur Christian Krieger, de l’Eglise Réformée de France, à la tête de la CEC

La CEC rassemble 113 Églises Protestantes, Orthodoxes, Anglicanes et Vieilles-Catholiques de toute l’Europe. Elle a été fondée en 1959 pour promouvoir l’amitié et la coopération entre les différentes Églises d’Europe dans le contexte de la guerre froide. Aujourd’hui, elle s’efforce de promouvoir l’unité des chrétiens, ainsi que la paix et la réconciliation, notamment par le dialogue avec les institutions européennes à Bruxelles et à Strasbourg.

Bien que l’Église Catholique n’en soit pas membre, elle collabore avec la CEC, en organisant, par exemple, un certain nombre d’assemblées œcuméniques européennes conjointes.

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Synode National de l’Eglise Protestante Unie de France

Le Synode National de l’EPUdF s’est tenu à Noisy-le-Grand du 18 au 21 mai 2023

Extrait d’un article de Véro Raharijaona EPU du Havre, déléguée au Synode national paru dans dans “Le Lien Fraternel des Eglises Protestantes unies d’Elbeuf et de Rouen”

Le Synode National de l’EPUdF s’est tenu à Noisy-le-Grand du 18 au 21 mai 2023 à l’invitation de cette paroisse de l’Inspection Luthérienne de Paris. A cette occasion l’EPUdF a fêté ses dix ans et la Concorde de Leuenberg ses 50 ans (signature de la réconciliation et la communion des églises luthériennes et réformées d’Europe).

 

Le synode intitulé « Expériences – Espérance » s’inscrit dans la longue réflexion sur « la mission de l’Eglise et les ministères» ouverte en 2021. En 2022 le synode national a établi une « Charte pour une église de témoins » pour une application en 2024.

La présidente du Conseil national, Emmanuelle Seyboldt, a brossé le portrait contrasté de L’aujourd’hui de l’EPUdF où des communautés s’amenuisent alors que d’autres se développent très rapidement, parfois ors du cadre traditionnel de la paroisse.

«L’aujourd’hui» de notre église est à l’image de la mutation du monde : appartenances mouvantes, situation socio-économique personnelle, changements climatiques, guerre en Ukraine, progression des idées de l’extrême droite qui gouverne en Hongrie, Pologne et Italie, agressions des élus, confusion de « migrants » avec « danger ».

Dans un monde aussi bouleversé, à nous de nous adapter pour annoncer l’Evangile, savoir faire de la place à ceux ou celles qui franchissent la porte de l’église, les laisser exprimer leurs talents, leurs envies, leurs propositions car ils sont une chance pour notre église.

S’adapter c’est aussi sortir. Nous sommes attendus dans des endroits improbables. C’est au milieu de ce monde tel qu’il est avec ses souffrances et ses retours en arrière que le Christ est venu faire toutes choses nouvelles.

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Rencontre de deux Papes

Le Pape Tawadros II, patriarche copte orthodoxe d’Alexandrie, séjourne du 9 au 14 mai à Rome à l’occasion du 50e anniversaire de la rencontre historique entre le Pape Paul VI et le patriarche Chenouda III.

 

 

Un avenir dans l’unité

Dans son discours, le Pape François a déclaré : «il est important de toujours regarder vers l’avenir. En cultivant dans nos cœurs une saine impatience et un ardent désir d’unité, nous devons, comme l’apôtre Paul, “nous pencher vers l’avenir” (cf. Ph 3,13) et nous demander continuellement: “Quanta est nobis via?”- Quel est le chemin qu’il nous reste à parcourir?» avant de rappeler la rencontre de leurs prédécesseurs, qui a eu lieu à Rome du 9 au 13 mai 1973.

Cette une rencontre, a-t-il rappelé, a marqué une étape historique dans les relations entre le Siège de Pierre et le Siège de Marc.

 

La fin d’une controverse historique théologique

Elle a également marqué la fin d’une controverse historique théologique remontant au concile de Chalcédoine, grâce à la signature, le 10 mai 1973, d’une déclaration christologique commune[1], qui a ensuite servi d’inspiration pour des accords similaires avec d’autres Églises orthodoxes orientales.
La déclaration a abouti à la création d’une Commission mixte internationale entre l’Église catholique et l’Église copte orthodoxe. Organisme, qui en 1979, a adopté les Principes pionniers pour guider la recherche de l’unité entre l’Église catholique et l’Église copte orthodoxe.
Cette commission mixte a ensuite ouvert la voie à la naissance d’un dialogue théologique fructueux entre l’Église catholique et l’ensemble de la famille des Églises orthodoxes orientales, qui a tenu sa première réunion en 2004 au Caire, sous l’égide de Sa Sainteté Chenouda.

 

Amitié entre catholiques et orthodoxes

«Comme on peut le constater, la rencontre de nos illustres prédécesseurs n’a jamais cessé de porter des fruits dans le cheminement de nos Églises vers la pleine communion» assure François rappelant sa première avec le Pape Tawadros II le 10 mai 2013, «quelques mois après Votre intronisation et quelques semaines après le début de mon pontificat».
C’est à cette occasion, que le Pape d’Alexandrie a proposé au Pape François de célébrer chaque 10 mai la Journée de l’amitié entre coptes et catholiques, qui est depuis lors célébrée ponctuellement dans les deux Églises.

[1] https://www.vatican.va/content/paul-vi/en/speeches/1973/may/documents/hf_p-vi_spe_19730510_dichiarazione-comune.html

 

 

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Rencontre du Pape François et du Métropolite Hilarion de Hongrie

 

 samedi 29 avril,
Au deuxième jour de son voyage apostolique en Hongrie, le Pape François a reçu en privé le Métropolite Hilarion de Budapest et de Hongrie.

 

Une fonction que ce dernier occupe depuis juin 2022 après treize années passées comme président du département des affaires ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou, l’équivalent du «ministre des affaires étrangères» du patriarche Kirill.

Engagé dans le dialogue œcuménique, il a effectué de nombreuses visites au Vatican, ayant participé notamment en 2014 et 2015  aux synodes sur la famille

Sa nomination en Hongrie est le résultat d’une décision prise lors de la session du Saint-Synode de l’Église orthodoxe russe qu’il faut bien voir comme une sanction, suite à son désaccord de fond sur la manière dont le  Patriarche Kirill de Moscou envisage la guerre en Ukraine et son soutient inconditionnel à Poutine.

Hilarion a également été relevé de ses fonctions de Métropolite de Volokolamsk, de membre permanent du Saint Synode de l’Église orthodoxe russe et de recteur de l’Institut des Hautes Etudes des Saints Cyrille et Méthode.

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Dialogue œcuménique et vie des Églises : les enjeux de la réception

 

Colloque œcuménique des Facultés  de Théologie

– ISEO (Théologique, Institut Catholique de Paris)
     – Institut Protestant de Théologie de Paris
     – Institut de Théologie Orthodoxe Saint-Serge

 

     
 
Au milieu du XXe siècle, la théologie œcuménique répondait au besoin d’un renouveau ecclésial tout en ayant en vue l’impératif de réconciliation dans une visée en partie missionnaire. Ses avancées étaient attendues, diffusées, commentées. Mais les pionniers de l’œcuménisme ont vite buté sur la difficulté de la mise en œuvre de leurs travaux.
Durcissement croissant ? Entre avancées et blocages, les dialogues interconfessionnels ont-ils répondu aux attentes ?
Certes, devenue une discipline à part entière, la théologie œcuménique a acquis une technicité propre, au risque d’être mal comprise par les non-spécialistes. La soupçonnant de construire des compromis hasardeux et relativistes, beaucoup s’en défient sans la comprendre véritablement. En quoi les publications œcuméniques intègrent-elles cette difficulté ? Comment préparent-elles une réception en bonne part ? Ou faut-il questionner pour cette raison les processus de leur élaboration ?

Introduction par le professeur Frédéric Chavel [1] 

Il pose la bonne question dès la conférence d’ouverture: dialogue œcuménique et vie des Eglises ne peuvent être séparés comme si l’œcuménisme était un appendice qui venait s’ajouter à une vie ecclésiale constituée comme un “en soi”

« Cette manière de poser le problème (Dialogue œcuménique ET vie des Eglises) est déjà prédéterminé par un contexte de division confessionnel et dénominationel. C’est le pluriel “LES” dans le titre. L’envisager ainsi constitue les Eglises comme des camps constitués qui ne peut considérer la diversité que comme ce qui vient entraver la plénitude de la commuions.

Une autre approche est possible. L’Eglise n’est pas pluralité de dénominations ou de confessions, elle est d’abord le corps du Christ avec son unité fondamentalement donnée. De même l’œcuménisme n’est pas spécifiquement une procédure de la théologie contemporaine. L’œcuménicité c’est d’abord la responsabilité missionnaire de vivre le corps du christ dans toute sa dimension théologique et anthropologique, et pas simplement une tache spécialisée et récente. »

« Trop souvent dans la rencontre des Eglises, on se retrouve avec une situation comparable à celle des espèces animales que leur spécificité aurait fait se développer dans des sens très différents, et qu’on essaierait de rendre fécondes ensemble, mais ces espèces devenues différentes seraient devenues mutuellement infécondes. Ce qui n’est pas le cas. En fait, il y a une fécondité, une interpénétration des différentes formes de chrétienté et de christianisme dans notre monde. De fait, que les institutions le veuillent ou non, nos différents christianismes sont mutuellement interféconds. Mais si on a le sentiment d’un manque de fécondation entre différentes communauté ecclésiales, c’est a mon sens beaucoup plus…/…parce que nos institution ecclésiales pratiquent à haute dose l’interdiction de procréation et installent des barrières préservatives entre leurs communauté, alors même qu’elles pouvaient être mutuellement fécondes. »

En fait, les Eglises ont du mal a situer dans leur dialogue les vrais lieux de leur différences. Après avoir tourné autour de la dogmatique, de l’éthique, de l’histoire, du registre biblique, on ne trouve pas le lieu fondamental de notre désunion et les méthodes de dialogue -qui on toutes leur mérite- n’épuisent pas le sujet.

 

Professeur Peter de Mey [2] : La réception (officielle) souvent inadéquate des résultats des dialogues œcuméniques

Peter de Mey nous a montré que la réception de ces documents dans l’Eglise Catholique dépend de leur statut : dialogues bilatéraux, textes de « Foi et Constitution »(COE)
Cette réception est source de conflits entre le Conseil Pontifical pour l’Unité des Chrétiens et la Congrégation pour la Doctrine de la Foi qui trouve toujours à redire trouvant les documents pas assez conforme à la théologie catholique.
En fait (et c’est moi qui commente) le plus grand problème de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, c’est que les autres Eglises ne soient pas Catholiques Romaines.
Faut-il le regretter ? Le pape François parle de diversité réconciliée. Encore faut-il que l’autre soit reconnu comme alter-égal, légitime dans son altérité…

 

La troisième conférence qui m’a interpelée est celle du:

fr. Hyacinthe Destivelle o.p. [3]: La réception des dialogues  œcuméniques dans l’Eglise Catholique. Défis et perspectives.

Des dialogues différents

  • Meilleure connaissance
  • Recherche d’accords
  • Œcuménisme réceptif…
  • Etc…

Réactions différenciées :

  • Réception comme acceptation
  • Réception comme interrogation dans la vie de l’Eglise.

Recevabilité et réceptivité

     Recevabilité :

  • Autorisation à publier (statut et commentaire) Ne préjuge pas la valeur intrinsèque du document. Document d’étude. Commentaire doctrinal (approbation de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi)
  • Réponse officielle (BEM, ARCIC 1, Déclaration conjointe sur la justification par la foi, Foi et Constitution « L’Église : vers une vision commune).
  • Déclarations communes. (Approuvées par le Pape)
    • Avec les Eglises d’Orient  en 1994, 1997, 2023)
    • Avec les Eglises Luthérienne, Mennonite, méthodiste, la Communion mondiale d’Eglises Réformées, la Communion Anglicane, la Déclaration conjointe sur la justification par la foi.

      Réceptivité :

  • Dans la vie de l’Eglise : reçoivent et se reçoivent ; partage d’expérience
  • Importance dans le vie pastorale (principe de Lund : tout ce qu’on peut faire ensemble, faisons-le.)
  • Collaboration entre Eglises locales.
De nombreuses autres interventions passionnantes ont été données. J’ai choisi celles-ci pour ce qu’elles montrent de ce qui est appelé l’hiver œcuménique.
Mon Eglise catholique, dont la Congrégation pour la Doctrine de la Foi se comporte comme un congélateur de la doctrine de la foi, rend toute déclaration commune quasi impossible par son refus de ce qui n’est pas strictement conforme au dogme catholique.
On en revient de fait par des voies détournées, mais puissantes, à la doctrine de l’unité des chrétiens par le retour dans le sein de la “mater ecclésia” seule dépositaire de la “vraie” doctrine.
Cette prétention de l’Eglise Catholique Romaine (du moins dans l’expression de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi) à être la seule vraie Eglise est source de blocage dans la réception des dialogues entre nos Eglises et dans la marche vers l’unité. Le processus de consensus différencié adopté pour la Concorde de Leuenberg et la Déclaration conjointe sur la justification par la foi ne semble plus être d’actualité. 
Que sur l’ensemble des dialogues et travaux avec Foi et Constitution et le COE menés, l’Eglise Catholique Romaine n’en valide que quatre m’interroge sur la capacité réelle de la structure vaticane à représenter la réalité de l’ Eglise.

 

Professeur Olivier Abel [4]: la capacité à recevoir

Olivier Abel nous faisait remarquer que la capacité de recevoir suppose à la fois la capacité d’accueillir et la capacité de refuser. Elle suppose aussi la capacité d’en rendre -ou plutôt d’en donner- une interprétation inattendue.
Le don n’apparaît comme don que dans « l’agir du moi » (selon l’expression de P. Ricoeur) et peut se révéler comme don positif ou toxique selon ce que j’en fait (Parabole des talents)
Dans la réception il y a une certaine autonomie du texte. Sa signification initiale telle que l’a pensé l’émetteur, peut se trouver reçue dans une « fidélité créatrice » qui va faire évoluer le sens.
On peut donc dire que :
transmettre, c’est se laisser recevoir,
transmettre, c’est accepter une réinterprétation.
L’œcuménisme suppose la pluralité (de oikos = famille, maisonnée). A la Pentecôte Pierre parle et chacun entend la même chose, mais dans sa propre langue.
L’œcuménisme suppose l’hospitalité, en se souvenant qu’en français hôte désigne aussi bien celui qui reçoit que celui qui est reçu.

 

Pour parvenir à l’unité, peut-être faudra-t-il que chacun fasse le deuil de sa propre vision de l’unité.

  Geo

 


[1] Pasteur Luthérien (EPUdF). Docteur en Théologie, Professeur à l’Institut Protestant de Théologie (IPT) de Paris, assesseur protestant et chargé d’enseignement à l’Institut Supérieur d’Études Œcuméniques (ISEO) et chargé d’enseignement à la Faculté de droit canonique de l’ Institut Catholique de Paris (ICP)

[2]   Peter De Mey est professeur titulaire d’ecclésiologie catholique romaine et d’œcuménisme à l’ unité de recherche Théologie systématique et étude des religions , Faculté de théologie et d’études religieuses de l’université catholique de Louvain
Il est impliqué dans le Centre de recherche œcuménique , le Centre d’étude du Concile Vatican II et le Centre de Louvain pour le christianisme oriental et oriental (LOCEOC)
Depuis 2005, il est membre du Bureau de la Commission nationale pour l’œcuménisme (et son président depuis 2010) et co-président de la Commission de dialogue avec l’Église protestante unie de Belgique

 

[3] Dominicain, prêtre, docteur en sciences religieuses à l’Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge et à l’Institut catholique de Paris.
Il est official du Conseil Pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens. Il est aussi membre de la Commission mixte internationale de dialogue théologique entre l’Eglise catholique et l’Eglise orthodoxe. Il enseigne l’œcuménisme à l’Université pontificale Saint-Thomas-d’Aquin (Angelicum) à Rome.
Ancien directeur du Centre d’études et de la revue Istina, il a été également plusieurs années curé de l’église catholique Sainte-Catherine à Saint-Pétersbourg

 

[4] Professeur de philosophie éthique à l’Institut Protestant de Théologie de Montpellier. Spécialiste de Paul Ricoeur. Chercheur associe au Centre de Recherche sur les Arts et le langage de l’EHESS

 

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Dialogue Catholique et Eglises Orthodoxes Orientales

 

Les sacrements dans la vie de l’Église :

 

Un nouveau document du dialogue théologique avec les Églises orthodoxes orientales

 

27 janvier 2023

 

Membres de la commission

La Commission mixte internationale pour le dialogue théologique entre l’Église catholique et les Églises orthodoxes orientales a publié un nouveau document intitulé « Les sacrements dans la vie de l’Église ».

Ce document reflète « un large consensus…, tant dans la théologie que dans la pratique des sacrements », consensus sur le fondement duquel il recommande un renforcement de la collaboration pastorale. Après une première partie sur la définition et la signification théologique des sacrements, la seconde partie du document traite des sept sacrements : sacrements d’initiation (baptême, chrismation/confirmation, eucharistie) ; sacrements de guérison (pénitence/confession, onction des malades) ; sacrements de service et d’engagement (mariage, ordres sacrés). La troisième partie formule quelques recommandations pour une plus grande coopération pastorale entre l’Église catholique et les Églises orthodoxes orientales.

Le document, finalisé par la Commission lors de sa dernière session plénière, a été signé le 23 juin 2022 par le Cardinal Kurt Koch et l’Évêque copte orthodoxe Kyrillos de Los Angeles, co-présidents de la Commission.

Recevant les membres de la Commission le même jour, le Pape François s’est félicité de l’adoption du document « qui démontre l’existence d’un large consensus et qui, avec l’aide de Dieu, pourrait marquer un nouveau pas en avant vers la pleine communion ». Le Saint-Père a encouragé à approfondir « un œcuménisme pastoral », demandant si « sur la base du consensus théologique révélé par votre Commission, ne serait-il pas possible d’étendre et de multiplier ces accords pastoraux, surtout dans des contextes où nos fidèles se trouvent en situation de minorité et de diaspora ».

 

Pour une présentation du nouveau document, voir : article dans L’Osservatore Romano du 26 janvier 2023 du Révérend Père Hyacinthe Destivelle, OP, Co-Secrétaire de la Commission.

 

Créée en 2003, la Commission mixte internationale pour le dialogue théologique entre l’Église catholique et les Églises orthodoxes orientales est composée de représentants de l’Église catholique, de l’Église copte orthodoxe, de l’Église syro-orthodoxe d’Antioche, de l’Église apostolique arménienne (Catholicossat de tous les Arméniens – Siège d’Etchmiadzine et Catholicossa du Siège de Cilicie), de l’Église malankare orthodoxe syrienne, de l’Église orthodoxe éthiopienne Tewahedo et de l’Église orthodoxe érythréenne Tewahedo. La Commission a déjà publié deux documents, le premier en 2009 sur « Nature, constitution et mission de l’Église », le second en 2015 sur « L’exercice de la communion dans la vie de l’Église primitive et ses répercussions sur notre quête de la communion aujourd’hui ».

 

Source: Dicastère pour la promotion de l’unité des chrétiens  

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