Eglise Catholique

Présentation de l’Eglise Catholique en Normandie

On a découvert le “secret” longtemps caché de l’Église catholique !

 

On a découvert le “secret” longtemps caché de l’Église catholique !

     Face à l’idolâtrie dont bénéficier le nouveau Pape, il est temps de laisser apparaître la vérité de l’Église : ce qu’elle accomplit dans la discrétion absolue.
Une chronique d’Emmanuel Tourpe, homme de médias, paru dans « la libre Belgique », publiée le 31-05-2025

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     Mon beau-père, avant sa conversion  in articulo mortis , me faisait souvent sourire en chantant, en bon belge, des chants contre les “calotins”. Il se serait sans doute déchaîné devant le débordement d’émotions qui a suivi l’élection de Léon XIV. Celui-ci n’a encore rien dit, ni rien fait, on l’adore déjà. Un média catholique amoureux son sens de l’humour, un autre se demande s’il va abandonner la papamobile blanche, un troisième fait la une de sa rencontre avec un joueur de tennis, ou s’ébaubit qu’il fasse du foot. On pousse des petits cris admiratifs devant sa montre à bas prix. On le trouve si beau, si intelligent. On lui invente des décisions qu’il n’a pas prises.

     L’élection d’un Pape, dans notre société de l’émotion reine et des ressentis souverains, est devenue la somme parfois risible de toutes les idéalisations et projections. Les progressistes le trouvent très à leur goût, les traditionalistes ont décidé qu’il était des leurs : chacun fantasme en l’adulant d’autant plus qu’il a moins parlé.

     J’ai autrefois traduit  La mort du pape  d’Antonio Mastino, et je dois bien dire qu’à la longue vue de l’histoire, les papes médiocres ont été plus nombreux que les saints. J’aurais même tendance à penser qu’il y aurait plus de foi à recevoir un successeur de Pierre pétri de défauts évidents, plus d’espérance à en attendre la réalisation de Dieu, que dans cette affectivité débordante qui va surtout dans le sens d’un culte de la personnalité tout à fait contraire au souhait de Léon XIV lui-même.

Voir l’ensemble

      Cette manière de se surconcentrer sur des personnes types est un problème chez les catholiques -mais aussi chez ceux qui ne le sont pas. À force de jouer à ce petit jeu de la personnalisation ou de la symbolisation à outrance, on en arrive à oblitérer, par quelques arbres majestueux, ou pourris, la vaste végétation de ceux qui sont l’Église au quotidien.

Ainsi donc, l’œuvre incontestable de charité prodiguée par l’Église dans toute l’histoire et dans le monde entier serait à occulter à cause de figures sombres (l’abbé Pierre, le Père Maciel, Jean Vanier…) ou d’institutions perverses (Betharam, Magdalene Sisters) ? Ainsi donc le christianisme ce serait ces mauvaises herbes au milieu des blés, et non la moisson elle-même ?

     Le risque papolâtre a effectivement son exact pendant dans la suspicion ordinaire, qui se focalise exclusivement sur les failles de certaines figures minoritaires, et n’est plus capable de voir l’ensemble du catholicum.

     L’ensemble, c’est ce prêtre rencontré à Papeete, qui rassemble autour de la cathédrale une cour des miracles hallucinantes : nues ou en haillons, transgenres et obèses, qu’il nourrit du matin au soir. L’ensemble, ce sont les milliers de sœurs de la Charité de toutes nations qui soignent, lavent, consolent, guérissent partout dans le monde. L’ensemble ce sont les jeunes chrétiens qui se battent contre la pauvreté dans les bidonvilles. C’est la communauté Sant’Egidio, les cafés Dorothy, la fondation Lazare. C’est Agnès, qui va humblement chaque jour fleurir l’autel et Gérard qui passe ses soirées à faire les comptes de la Fabrique. C’est Pierre qui est au service de sa communauté depuis dix ans et mange seul sa boîte de sardine le soir avant d’aller donner la communion aux malades.

Ne pas oublier les magnifiques

      Tous ces gens admirables se taisent, n’osent pas clamer ce qu’ils font ; l’on finit alors par se focaliser sur quelques scandaleux et par oublier, les magnifiques. Un secret toujours plus lourd voile l’intensité du bien qui est à l’œuvre partout, et devient imperceptible.

     Le voilà ce fameux “secret” de l’Église, tant recherché par des ésotéristes de tout poil. Il est bien dans l’action mutique et souterraine des baptisés d’innombrables qui, partout, se donnent sans réserve. C’est le service taiseux et obscur des pauvres, trésor des chrétiens. C’est l’amour discret, jour après jour, opérant dans l’ombre et ne cherchant pas la gloire.

     Ca suffit de ne voir dans l’Église que les pervers qui ont sali son image, ou d’assimiler les prêtres à des pédophiles en puissance ! Ca suffit de personnaliser – que ce soit en adulant le Pape, ou en oubliant, volontairement sans doute, l’immense nappe de charité chrétienne dont on ne parle jamais ! C’est l’heure de lever ce secret.  Il est temps de faire voir le fleuve d’eau claire, immensément beau, de ce que l’Église accomplit dans la discrétion absolue.

     Toute personnalisation affective écartée -qu’elle vienne des catholiques ou des médias-, il est temps de laisser apparaître la vérité de cette Église. Et cette fois, en s’appuyant, sans tentation idéalisatrice, sur les mots forts du nouveau Pape, prononcés le 18 mai. Bien peu les ont reçus de plein fouet. Il en appelle « à une Église unie, signe d’unité et de communion, qui devienne ferment pour un monde réconcilié. Nous voulons être un petit levain d’unité, de communion, de fraternité » .

     Un “petit levain” : voilà le secret de l’Église, caché derrière des frasques et des perversions qui ne sont pas sa réalité profonde.

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L’EGLISE CATHOLIQUE

L’ Eglise Catholique

A sa tête le pape François 265° successeur de Pierre2014 09 pape-francois
Le pape est l’évêque de Rome. À ce titre il est le premier des évêques et veille à l’unité de l’Église.
L’Église catholique est constituée de toutes les Églises locales dont les évêque sont en communion avec le pape. Par la succession apostolique, tout évêque est successeur des apôtres en tant que proclamant la foi reçue des apôtres a l’église locale (le diocèse) sur laquelle il doit veiller et qu’il a mission « d’enseigner, de sanctifier et de gouverner », non comme un maître mais comme un serviteur de la communauté.[1]
L’Église catholique considère que l’Église fondée par le Christ « subsiste » en elle, mais depuis le concile Vatican II (1962-1965) elle reconnait dans les membres des églises séparées des frères:  »  Néanmoins, justifiés par la foi reçue au baptême, incorporés au Christ, ils portent à juste titre le nom de chrétiens, et les fils de l’Église catholique les reconnaissent à bon droit comme des frères dans le Seigneur [2]. » Elle est une institution permanente qui demeure de siècle en siècles depuis Jésus,  sans aucune discontinuité de succession apostolique, en préservant la foi intégrale et l’unité des croyants.
En France :

L’ Eglise Catholique Romaine:

     104 diocèses (93 diocèses territoriaux en métropole, correspondant généralement aux frontières des départements,  9 en outre-mer,  un diocèse aux armées,  et un à la mission de France)  et une prélature apostolique : la Prélature de la Sainte Croix et Opus Dei.
Chaque diocèse est placé sous l’autorité d’un évêque qui jouit des pouvoirs les plus étendus :  la structure de bas de l’Église est le diocèse.
     Les diocèses sont regroupés en 15 métropoles (de la taille d’une région), à la tête desquelles siège un archevêque. L’archevêque n’a pas d’autorité réelle sur ses évêques suffragants, mais il a un rôle de coordination pour toutes les questions qui réclament des réponses sur un territoire étendu.
Les diocèses sont subdivisés en doyennés, eux-mêmes subdivisés en paroisses, desservies par un curé (prêtre responsable).
     Il n’y a pas d’autorité catholique unique en France ; les questions spécifiques à l’Église catholique en France sont traitées par la conférence des évêques de France (CEF).

Les Eglise catholiques orientales:

Placées sous l’ordinariat du cardinal archevêque de Paris, ce sont les Eglises 

Copte, Chaldéenne, Grecque-Hellène, Grecque-Melkite, Syriaque, Gréco-Catholique Roumaine, Byzantine d’origine Russe

Sous leur propre juridiction :

l’ Eparchie de ste Croix de Paris des Arméniens catholiques de France, l’ Eparchie de Notre-Dame du Liban de Paris des maronites de France, l’Eparchie de saint Vladimir le Grand pour les Ukrainiens de rite byzantin de France.

 

En Normandie
                                                                                                                 
 Le siège de la province est l’archevêché métropolitain.
Pour la Province de Normandie le siège est à Rouen

.

2014 09 Mont st MichelLes évêques de la province sont :

-Mgr Dominique Lebrun, archevêque de Rouen, Primat de Normandie

-Mgr Jacques Habert, évêque de Bayeux et Lisieux

-Mgr Grégoire Cador évêque de Coutances et Avranches .

-Mgr Olivier de Cagny , évêque d’Evreux

-Mgr Jean-Luc Brunin, évêque du Havre

-Mgr Bruno Feillet  , évêque de Séez

 

 

 

[1] Vat II; décret conciliaire Christus Dominus (Préambule)

[2] Vat II; décret conciliaire Unitatis Redintegratio (n°3)

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