Eglises en Normandie

Descriptions succintes de nos Eglises présentes en Normandie -d’abord- et plus largement ensuite

On a découvert le “secret” longtemps caché de l’Église catholique !

 

On a découvert le “secret” longtemps caché de l’Église catholique !

     Face à l’idolâtrie dont bénéficier le nouveau Pape, il est temps de laisser apparaître la vérité de l’Église : ce qu’elle accomplit dans la discrétion absolue.
Une chronique d’Emmanuel Tourpe, homme de médias, paru dans « la libre Belgique », publiée le 31-05-2025

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     Mon beau-père, avant sa conversion  in articulo mortis , me faisait souvent sourire en chantant, en bon belge, des chants contre les “calotins”. Il se serait sans doute déchaîné devant le débordement d’émotions qui a suivi l’élection de Léon XIV. Celui-ci n’a encore rien dit, ni rien fait, on l’adore déjà. Un média catholique amoureux son sens de l’humour, un autre se demande s’il va abandonner la papamobile blanche, un troisième fait la une de sa rencontre avec un joueur de tennis, ou s’ébaubit qu’il fasse du foot. On pousse des petits cris admiratifs devant sa montre à bas prix. On le trouve si beau, si intelligent. On lui invente des décisions qu’il n’a pas prises.

     L’élection d’un Pape, dans notre société de l’émotion reine et des ressentis souverains, est devenue la somme parfois risible de toutes les idéalisations et projections. Les progressistes le trouvent très à leur goût, les traditionalistes ont décidé qu’il était des leurs : chacun fantasme en l’adulant d’autant plus qu’il a moins parlé.

     J’ai autrefois traduit  La mort du pape  d’Antonio Mastino, et je dois bien dire qu’à la longue vue de l’histoire, les papes médiocres ont été plus nombreux que les saints. J’aurais même tendance à penser qu’il y aurait plus de foi à recevoir un successeur de Pierre pétri de défauts évidents, plus d’espérance à en attendre la réalisation de Dieu, que dans cette affectivité débordante qui va surtout dans le sens d’un culte de la personnalité tout à fait contraire au souhait de Léon XIV lui-même.

Voir l’ensemble

      Cette manière de se surconcentrer sur des personnes types est un problème chez les catholiques -mais aussi chez ceux qui ne le sont pas. À force de jouer à ce petit jeu de la personnalisation ou de la symbolisation à outrance, on en arrive à oblitérer, par quelques arbres majestueux, ou pourris, la vaste végétation de ceux qui sont l’Église au quotidien.

Ainsi donc, l’œuvre incontestable de charité prodiguée par l’Église dans toute l’histoire et dans le monde entier serait à occulter à cause de figures sombres (l’abbé Pierre, le Père Maciel, Jean Vanier…) ou d’institutions perverses (Betharam, Magdalene Sisters) ? Ainsi donc le christianisme ce serait ces mauvaises herbes au milieu des blés, et non la moisson elle-même ?

     Le risque papolâtre a effectivement son exact pendant dans la suspicion ordinaire, qui se focalise exclusivement sur les failles de certaines figures minoritaires, et n’est plus capable de voir l’ensemble du catholicum.

     L’ensemble, c’est ce prêtre rencontré à Papeete, qui rassemble autour de la cathédrale une cour des miracles hallucinantes : nues ou en haillons, transgenres et obèses, qu’il nourrit du matin au soir. L’ensemble, ce sont les milliers de sœurs de la Charité de toutes nations qui soignent, lavent, consolent, guérissent partout dans le monde. L’ensemble ce sont les jeunes chrétiens qui se battent contre la pauvreté dans les bidonvilles. C’est la communauté Sant’Egidio, les cafés Dorothy, la fondation Lazare. C’est Agnès, qui va humblement chaque jour fleurir l’autel et Gérard qui passe ses soirées à faire les comptes de la Fabrique. C’est Pierre qui est au service de sa communauté depuis dix ans et mange seul sa boîte de sardine le soir avant d’aller donner la communion aux malades.

Ne pas oublier les magnifiques

      Tous ces gens admirables se taisent, n’osent pas clamer ce qu’ils font ; l’on finit alors par se focaliser sur quelques scandaleux et par oublier, les magnifiques. Un secret toujours plus lourd voile l’intensité du bien qui est à l’œuvre partout, et devient imperceptible.

     Le voilà ce fameux “secret” de l’Église, tant recherché par des ésotéristes de tout poil. Il est bien dans l’action mutique et souterraine des baptisés d’innombrables qui, partout, se donnent sans réserve. C’est le service taiseux et obscur des pauvres, trésor des chrétiens. C’est l’amour discret, jour après jour, opérant dans l’ombre et ne cherchant pas la gloire.

     Ca suffit de ne voir dans l’Église que les pervers qui ont sali son image, ou d’assimiler les prêtres à des pédophiles en puissance ! Ca suffit de personnaliser – que ce soit en adulant le Pape, ou en oubliant, volontairement sans doute, l’immense nappe de charité chrétienne dont on ne parle jamais ! C’est l’heure de lever ce secret.  Il est temps de faire voir le fleuve d’eau claire, immensément beau, de ce que l’Église accomplit dans la discrétion absolue.

     Toute personnalisation affective écartée -qu’elle vienne des catholiques ou des médias-, il est temps de laisser apparaître la vérité de cette Église. Et cette fois, en s’appuyant, sans tentation idéalisatrice, sur les mots forts du nouveau Pape, prononcés le 18 mai. Bien peu les ont reçus de plein fouet. Il en appelle « à une Église unie, signe d’unité et de communion, qui devienne ferment pour un monde réconcilié. Nous voulons être un petit levain d’unité, de communion, de fraternité » .

     Un “petit levain” : voilà le secret de l’Église, caché derrière des frasques et des perversions qui ne sont pas sa réalité profonde.

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Ordination épiscopale de Mgr M. Daniel MAMES

Le Chapitre Général de l’Église vieille-catholique Mariavite a procédé au vote et à l’élection du Père M. Daniel MAMES, actuellement curé titulaire de la paroisse parisienne de l’Église Sainte Marie comme évêque co-adjuteur de Mgr LE BEC 

Il a été consacré Évêque, le Samedi 18 Novembre 2023  en l’Église Sainte Marie à Paris.

La célébration a été présidée par Mgr M. André LE BEC ’Évêque de la Province Mariavite de France, assisté de Mgr M. Jan OPALA, Évêque-Primat de l’Église vieille-catholique Mariavite de Pologne, de Mgr M. Bernard KUBICKI, Evêque de l’Église Vieille-Catholique Mariavite de Pologne, en présence de Mgr Roland FLEURY de l’Église Sainte Marie de Mont-Saint-Aignan, ainsi que du clergé mariavite de Pologne et de France.

 

Monseigneur M. Daniel à célébré la messe de prémices ce 25 novembre en présence du P. Jérome Bascoul, Vicaire épiscopal de Paris, délégué à l’œcuménisme du diocèse, de l’Inspecteur Ecclésiastique Luthérien de Paris Mgr Laza NOMENJANAHARY, et des pasteurs luthériens Dominique CALLA de l’Eglise de la rédemption (Paris 9) et Frédéric FOURNIER de Suresnes, du Père Ivan HORODYTSKYI (Église grecque-catholique ukrainienne et de votre serviteur.

 

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Eglise Vieille-Catholique Mariavite de Mont-st Aignan

Lors de la 3ème session du Chapitre Général de l’Eglise Vieille-Catholique Mariavite a eu lieu un vote préparant l’intégration de la Communauté de l’Église Sainte Marie de Mont-Saint-Aignan 

 

 

Les conditions suivantes pour cette intégration ont été retenues :

” Tout pour la plus grande Gloire de Dieu et l’honneur de la Très Sainte Vierge Marie

  1. Nous constatons que la Communauté de l’Église Sainte Marie de Mont-Saint-Aignan professe la même foi que l’Église Vieille-Catholique Mariavite, elle reconnaît les révélations de sainte Marie-Françoise et elle a la succession apostolique valide.
  2. Canoniquement la Communauté de l’Église Sainte Marie de Mont-Saint-Aignan devient partie intégrante de l’Église Vieille-Catholique Mariavite, créant le diocèse de Normandie de l’Église Vieille-Catholique Mariavite. Elle reste canoniquement sous la juridiction de l’évêque de la Province de France de l’Église Vieille-Catholique Mariavite,.
  3. Respectant les lois de la République française, ladite Communauté reste juridiquement indépendante et seule responsable pour ses propres statuts en tant qu’association cultuelle de la Loi 1905.
  4. L’évêque du diocèse Mariavite de Normandie est Mgr Roland FLEURY.
  5. Conformément à la tradition et aux coutumes de l’Église Mariavite, les futurs évêques, prêtres, diacres et sous-diacres du diocèse Mariavite de Normandie seront ordonnés par l’Évêque Primat ou par un autre évêque Mariavite délégué par lui, soit par le Conseil de l’Église, soit par le Chapitre Général. L’évêque de la Province de France sera responsable de la formation des séminaristes et des autres candidats au travail pastoral dans l’Église Mariavite en France. L’élection du futur évêque du diocèse Mariavite de Normandie successeur de Mgr Roland FLEURY, à sa demande, ou selon les circonstances, se déroulera conformément aux Statuts de l’Église vieille-catholique Mariavite.
  6. Le clergé de ladite Communauté pourra prendre l’habit Mariavite dont il aura fait l’objet d’arrangements individuels avec l’évêque de la Province de France.Le clergé inclus dans la Congrégation Mariavite deviendra membre du Chapitre Général après la septième année de l’intégration, c’est-à-dire en l’an du Seigneur 2030. De même, des laïcs pourront être délégués au Synode après sept ans, en 2030.
  7. L’inauguration canonique du diocèse de Normandie de l’Église vieille-catholique Mariavite aura lieu au cours d’une messe solennelle célébrée conjointement à l’église Sainte-Marie de Mont-Saint-Aignan avec les évêques et le clergé Mariavite.
  8. Ladite Communauté apportera les modifications nécessaires aux statuts de son association cultuelle, en insistant sur l’unité canonique avec l’Église vieille-catholique Mariavite (tout comme l’association cultuelle Église Catholique et Apostolique de Paris avait fait en son temps).”

http://mariavite.fr/index.php/fr/province-de-france

 

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Eglise Erythréenne Orthodoxe Tewaedo de Rouen. Intronisation de l’Arche Sainte

Texte du discours d’intronisation  de l’Arche d’Alliance
par Son Éminence Abune Paul, évêque du diocèse d’Europe
assisté de l’évêque d’Athènes

Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, Amen. « … Allons chercher l’arche de l’alliance de l’Éternel de Silo vers nous, afin qu’elle vienne parmi nous et nous sauve de la main de nos ennemis. ” 1 Sam. 4 : 3

L’arche est un symbole de culte avec une dignité et une histoire distinctes qui occupe la position la plus élevée parmi les objets sacrés au sein de l’église, qui, par la volonté de Dieu, est autorisée à être un témoin de sa divinité auprès du chrétien. Cela a été attaché depuis les temps anciens, du prophète Moïse, et non à quelque chose de nouveau venu de la philosophie humaine.
La Bible dit dans Dt. 10:1-5  Comme pour les deux premières tablettes, il dit « monte vers moi sur cette montagne, et fais une arche de bois sombre. Et j’écrirai sur ces tables les paroles qui étaient dans les premières tables que tu as brisées, et tu les mettras dans l’arche. Les tablettes sur lesquelles étaient écrits les dix commandements furent données à Moïse par Dieu sur le mont Sinaï. » (Ex. 24 :12)
Par conséquent, l’arche est la demeure des tablettes sur lesquelles Dieu a écrit les dix commandements et les a donnés à Moïse sur le mont Sinaï.
Dans l’église, la tablette s’appelle l’Arche. C’est aussi parce que l’habitant est par l’habitude de la vocation dans laquelle il habite. L’arche est située à l’intérieur de l’église et est placée dans le Lieu Très Saint.

Par conséquent, nous ne pouvons consacrer dans une église et accomplir nos liturgies (les sept ordonnances) en général que si elle possède une arche. L’Église est donc sanctifiée par l’arche. L’Arche a accompli divers pouvoirs et miracles en raison de sa sainteté. Dans 1 Sam. 4:3 « Allons chercher l’arche de l’alliance de l’Éternel de Silo vers nous, afin qu’elle vienne parmi nous et nous sauve de la main de nos ennemis. » Selon la Bible, les rois d’Israël emportaient l’arche avec eux lorsqu’ils partaient en guerre, non pas en vain, mais parce qu’ils pensaient que cela les sauverait de l’ennemi. Oui, même les Gentils ont vu que l’arche apportait des désastres et accomplissait des miracles. Ils « ont sorti l’arche du Dieu d’Israël » pour nous tuer, nous et notre peuple » (1 Sam. 5 :10). Par exemple, les Philistins emportèrent l’arche de Dieu dans la maison de Dagon et la placèrent à côté de Dagon. Et quand les Alekelonites se levèrent tôt le lendemain matin, voici, Dagon était tombé la face contre terre devant l’arche de l’Éternel, et la tête de Dagon et ses deux mains furent coupées sur le seuil. Mais Dagon il ne restait plus le centre.

Par conséquent, l’Arche doit être placée et honorée au bon endroit et propre de l’église, et non au mauvais endroit. Par exemple, seuls les prêtres étaient censés tenir l’arche pour offrir des sacrifices et brûler de l’encens au temple. Sinon, si nous osons parler et agir inutilement contre l’arche, des plaies et des fléaux viendront sur nous de la part de Dieu. Lorsque l’Arche d’Alliance est arrivée à Jérusalem, le roi David a eu la bénédiction de chanter et de danser depuis son trône pour recevoir l’Arche d’Alliance, tandis que sa femme Mical a été maudite et n’a eu aucun enfant pour le reste de sa vie. 2 Samuel chapitre 6 est décrit. en détail.

Par conséquent, nous devons donner à l’Arche l’honneur et le culte appropriés pour la sauver des fléaux et des calamités. (Ésaïe 7:6/ 2 Sam.12:20/ Ps. 5:75:7)
Les services de l’arche ont commencé dans l’Ancien Testament, et le Seigneur n’a pas pensé qu’il venait pour détruire, mais pour accomplir la loi de Moïse et des prophètes » (Matthieu 5 : 7). L’arche est le témoin de l’alliance entre l’homme et Dieu dans laquelle est écrite sa Parole vivante. L’Église a combiné la Torah avec l’Évangile et interprète et utilise dans un esprit chrétien ce qu’elle a reçu de l’Ancien Testament pendant le christianisme.

Par conséquent, l’arche est utilisée dans le Nouveau Testament pour adorer Dieu dans notre église. L’arche est l’autel où la véritable nourriture de vie du corps saint et du sang précieux du Christ est préparée et testée. C’est pourquoi il est honoré et vénéré. Il nous dit également que l’arche n’est pas seulement ici sur terre, mais aussi dans le ciel (Apocalypse 11:19) « Et le temple de Dieu fut ouvert dans le ciel, et on vit dans son temple l’arche. de son alliance ».

Par conséquent, plutôt que de nous tromper en pensant que l’arche n’est pas nécessaire dans le Nouveau Testament, nous devrions nous rendre au temple où se trouve l’arche, prier, jeûner, adorer et accomplir nos rituels en général. « Nous parlons devant Dieu selon la volonté du Christ, et tout cela pour votre édification, afin que, quand je viendrai, je ne vous trouve pas comme je veux que vous soyez, et que je ne sois pas comme vous voulez que je sois ; Je crains que vous ne soyez enflés d’orgueil et de confusion. » 1 Corinthiens 12 :19

Par conséquent, chers chrétiens, puisque nous savons que l’arche de l’alliance fait tomber la miséricorde et la destruction, soyons parmi nous et sauvons-nous des mains de notre ennemi le diable. Renouvelons notre engagement à marcher comme le Christ. Profitons de l’appel constant de notre sainte Église, le Dieu des saints, le Dieu Très-Haut, qui accorde miséricorde et bénédictions, qui transforme notre persécution en bénédiction des saints.

Puisse sa Sainte Arche d’Alliance apporter l’unité à notre Église et à notre peuple,
ainsi que la paix et la tranquillité à notre pays et à notre région.
Dédiez-les à Dieu.

Amen, Amen, Amen.

 

 

 

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Eglise orthodoxe Erythréenne Tewahedo à Rouen: intronisation de l’Arche d’Alliance

Le vendredi 13 octobre 2023, l’Église Orthodoxe Érythréenne de Rouen aura l’honneur de célébrer l’arrivée de l’Arche de l’Alliance,
un moment sacré qui transcende les frontières religieuses et rassemble les croyants dans la foi et l’unité.

 

 

Une condition nécessaire pour la célébration de la liturgie est la présence de l’arche sur le trône, ou tabot (une planche de bois avec l’image des évangélistes dans les coins et une croix au milieu), qui est aussi habituellement portée enveloppée de robes de soie lors des processions religieuses

L’Arche de l’Alliance revêt une signification profonde, symbolisant la foi et la présence divine. Son arrivée dans l’ église est un événement historique qui rappelle l’importance de l’unité et de la fraternité entre les différentes traditions chrétiennes.

Une église locale est reconnue comme fondée quand l’Arche d’Alliance y réside en permanence.

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A la découverte de théologiens protestants avec le professeur Laurent GAGNEBIN

L’Eglise Protestante Unie de Rouen nous convie à une série de conférences par zoom avec le professeur Laurent Gagnebin [1]
Il faut s’inscrire auprès de la Pasteure Odile Romand-Lombard de l’Eglise de Rouen (lien à la fin du texte)

 

Le Lien Fraternel
des Eglises Protestantes unies d’Elbeuf et de Rouen
     Le mardi soir, une fois par mois, de 20h à 21h30 par visioconférence sur zoom,
vous pourrez découvrir ces théologiens souvent cités qui ne sont cependant pas véritablement connus.
Nous en sommes pourtant les héritiers.

L’humain et Dieu, Jésus-Christ et la foi, la Bible et sa lecture, l’essence du christianisme, le sens de la vie… autant de questions qui furent les leurs et qui demeurent les nôtres aujourd’hui.

  • 26 septembre : Friedrich Schleiermacher (1768-1834) et le sentiment religieux.
  • 17 octobre : Alexandre Vinet (1797-1847) et la séparation de l’Eglise et de l’Etat.
  • 14 novembre : Adolf von Harnack (1851-1930) et l’essence du christianisme.
  • 12 décembre : Albert Schweitzer (1875-1965) : le respect de la vie.
  • 16 janvier : Rudolf Bultmann (1884-1976) : la démythologisation.
  • 13 février : Karl Barth (1886-1968) : l’humanité de Dieu.
  • 19 mars : Paul Tillich (1886-1965) : l’être nouveau en Christ.
  • 16 avril : Dietrich Bonhoeffer (1906-1945) : une foi sans religion.

Merci de s’inscrire pour obtenir le lien internet de la soirée auprès de odile.romanlbd@gmail.com


[1] Laurent Gagnebin, est un philosophe et théologien protestant. C’est une des principales figures du protestantisme libéral francophone.

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Election du 5e patriarche de l’Église orthodoxe Tewahdo d’Érythrée

Abune Qerlos élu 5ème patriarche de l’Église orthodoxe Tewahdo d’Érythrée

 

Des représentants des monastères, des diocèses, des administrations et des départements du Saint-Synode ainsi que des représentants des Collèges théologiques et virtuellement des représentants des diocèses de l’étranger ont participé au processus électoral.

La consécration officielle d’Abune Qerlos aura lieu le 13 juin à Asmara.

 

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La Communion des Eglises orthodoxes

 

2014 12 22 Eglise orthodoxe

L’« Église orthodoxe » ou « Communion des Eglises orthodoxes »
regroupe les nombreuses Églises territoriales qui se réclament de la théologie des sept premiers conciles du christianisme et des canons ou lois qu’ils ont édictés.
Les Églises orthodoxes représentent dans le monde la troisième plus grande confession chrétienne en nombre de fidèles après l’Église catholique et les dénominations protestantes.
On estime à 250 millions le nombre de chrétiens orthodoxes dans le monde.
La Bible et la Liturgie sont lues dans les langues nationales actuelles ou anciennes (araméenarménien classiquegrec des Évangilesvieux-slave).
L’instance suprême de cette communion est le concile œcuménique, seul habilité à décider des formulations dogmatiques. L’instance immédiatement inférieure est le synode des primats qui se réunit pour s’adresser aux autres communautés chrétiennes. Puis viennent les 14 Églises autocéphales dirigées chacune par un synode présidé par le primat.
Les églises orthodoxes considèrent ne former qu’un seul corps dont le chef n’est autre que le Christ lui-même, et c’est la communion de foi qui prévaut et qui rend inutile une administration commune.
Bien qu’autocéphales, elles ne sont pas indépendantes les unes des autres, même en l’absence voulue d’un chef terrestre absolu comme le Pape et d’une administration centralisée comme le Vatican.
Le patriarche, l’archevêque primat ou le métropolite comme primus inter pares, président les assemblées d’évêques, puis viennent les évêques, les prêtres, et enfin les diacres.
La hiérarchie compte aussi des sous-diacres, des lecteurs, des chantres ordonnés lecteurs ou sans sacrement spécifique et sans obligation particulière de discipline.
On n’ordonne pas les femmes et on n’admet pas les jeunes filles au service d’autel.
En revanche l’épouse du prêtre a une position particulière dans la communauté et un titre spécifique.
Liste des Églises orthodoxes canoniques autocéphales
Les Églises orthodoxes canoniques autocéphales réparties de façon territoriale, indépendantes sur le plan juridique et administratif, sont unies les unes aux autres par la confession d’une foi commune et une reconnaissance réciproque.
Quatorze d’entre elles se reconnaissent comme Églises autocéphales. Elles adoptent un classement selon un rang honorifique traditionnel.
    Anciens Patriarcats
-Le Patriarcat œcuménique de Constantinople a pour titulaire l’archevêque de Constantinople, qui porte le titre de « patriarche œcuménique de l’ensemble du monde connu ». Il siège en Turquie, à Istanbul, dans le quartier du Phanar et siège à la basilique patriarcale Saint-Georges du Phanar. Le premier concile de Constantinople, en 381, lui reconnait une « prééminence d’honneur après l’évêque de Rome, car Constantinople est la Nouvelle Rome ». Depuis la défection de Rome du concert des Églises orthodoxes, il occupe la première place.
-Le Patriarcat d’Alexandrie et de toute l’Afrique. Siège à Alexandrie et au Caire en Égypte.
-Le Patriarcat d’Antioche. Siège à Damas, en Syrie, car son siège honoraire se trouve à Antakya en Turquie.
-Le Patriarcat orthodoxe de Jérusalem. Siège à Jérusalem-Est.
   Nouveaux Patriarcats
-Le Patriarcat de Moscou et de toute les Russies. Siège à Moscou.  L’expression « de toutes les Russies » (au pluriel) fait référence aux  principautés russes issues de la Rous’ de Kiev et réunies ultérieurement au  sein de l’Empire russe par la principauté de Moscou, mais dans le monde  moderne, elle est souvent comprise comme une référence aux États issus  de l’Union soviétique, sur lesquels le Patriarcat de Moscou a toujours  autorité ecclésiastique, même si tous ne sont pas des « Russies ».
-Le Patriarcat de Serbie. Siège à Belgrade, car son siège honoraire se trouve à Peć, au Kosovo.
-Le Patriarcat de Roumanie. Siège au Palais de la Patriarchie, près de la  basilique patriarcale, à Bucarest en Roumanie.
-Le Patriarcat de Bulgarie. Siège à Sofia en Bulgarie
-Le Catholicossat-Patriarcat de toute la Géorgie. Siège à Tbilissi
   Autres Églises autocéphales
-L’Église orthodoxe de Chypre. Siège à Nicosie.
-L’Église orthodoxe de Grèce. Siège à Athènes
-L’Église orthodoxe de Pologne. Siège à Varsovie.
-L’Église orthodoxe d’Albanie. Cette Église, déclarée illégale par le régime  communiste en 1967, est « ressuscitée » par les soins du patriarcat  œcuménique à partir de 1991.
-L’Église orthodoxe de Tchéquie et de Slovaquie est bicéphale, pour des  raisons qui tiennent à la division de la Tchécoslovaquie. Siège à Prague et  à Presov.

 

Les orthodoxes de France, un passé riche d’avenir !

 L’Eglise orthodoxe en France intègre aujourd’hui à la fois les immigrés des premières générations et leurs descendants (pleinement intégrés en France) mais aussi des français de souche ayant découvert l’Orthodoxie et sont entrés dans la communion de l’Eglise orthodoxe.
Une Eglise “Une” dans la foi, “plurielle” dans l’expression
 L’Eglise orthodoxe en France est composée de plusieurs diocèses et communautés formés à l’origine en provenance de traditions ecclésiales orthodoxes et culturelles différentes (russe, grecque, antiochienne, roumaine, serbe, géorgienne …) qui œuvrent et témoignent, ensemble et séparément, en France, avec leurs particularités respectives.
2014 12 22 Assemblée eveques orthodoxes de France
Du comité inter-épiscopal orthodoxe, à l’Assemblée des Evêques, une dynamique de convergence qui se poursuit.
La création en 1967 du Comité inter-épiscopal orthodoxe permanent réunissant les évêques orthodoxes de France sous la présidence du Métropolite Mélétios, exarque à l’époque du patriarche œcuménique, aujourd’hui décédé a été le début de cette dynamique de convergence qui a été confirmée, accentuée et étendue, en 1997, par la fondation de l’Assemblée des Evêques Orthodoxes de France.
Formé à l’origine pour permettre aux juridictions canoniques d’adopter des positions communes dans les relations œcuméniques, le Comité inter-épiscopal orthodoxe en France était devenu par la suite une instance réelle de concertation et de coordination de l’épiscopat orthodoxe canonique en France et de rapprochement entre les communautés et institutions orthodoxes de France.
Le fait le plus marquant et significatif pour l’avenir de l’Eglise orthodoxe en France a été la transformation en 1997 du Comité inter-épiscopal orthodoxe en une Assemblée épiscopale [1]. Ce changement traduisait une évolution vers un statut pleinement collégial, conforme à l’ecclésiologie orthodoxe et répondant aux axes tracés par le processus préconciliaire panorthodoxe
Sans abolir les liens avec les Eglises-Mères, ni la diversité linguistique et culturelle des différentes communautés, il s’agit bien en effet, de continuer à progresser dans la manifestation de l’Unité de la Foi et de la pastorale sur un même territoire, en faisant fructifier ensemble l’apport des différentes traditions.

[1] liste des évêchés et évêque

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