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Marié, Catholique, membre engagé dans la Communauté de Chemin Neuf, Co-Président de l'Association Chrétienne Oecuménique de Normandie, délégué à l’œcuménisme et à la promotion de l'unité des chrétiens du diocèse de Rouen

CNEF: La Semaine Universelle de Prière

Persévérer dans le combat de la foi

Dès le 12 janvier jusqu’au 19 janvier priez chaque jour avec des milliers de chrétiens d’Europe pour “Persévérer dans le combat de la foi”.

Cet événement est une dynamique proposée par l’Alliance évangélique européenne (EEA), mise en place en France par le CNEF, et en particulier les Comités CNEF départementaux.

Nous vous proposons d’aborder ce thème en se basant sur l’épître de Jude. Les 9 fiches proposées dans le livret gratuit sont accompagnées de sujets de prières. (https://mailchi.mp/f733ad3bf02c/sup2025)

 

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Et Dieu s’est manifesté parmi nous !

Joyeux noël à tous

C’est une question de calendrier[1] somme toute secondaire : ce que les chrétiens de traditions occidentales ont fêté le 25 décembre du calendrier grégorien et ce que fêtent les chrétiens de tradition orientales le 25 décembre du calendrier julien, c’est la même chose. C’est la manifestation de la présence de Dieu, homme au milieu des humains, Emmanuel, Dieu parmi nous.

Alors à tous et à chacun bon et joyeux noël et bonne année 2025

Et d’ici là que le Seigneur garde et bénisse tous et chacun

   Geo

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[1] https://www.egliserusse.eu/blogdiscussion/Pourquoi-certains-orthodoxes-fetent-ils-Noel-apres-les-catholiques-LE-CALENDRIER-QUESTION-CONTROVERSEE-DANS-L_a640.html 


Sur ce site vous trouverez dans les jours qui viennent un certain nombre d’articles ou de vidéo concernant les célébrations de la semaine de prière pour l’unité des chrétiens, le concile de Nicée, la présentation du prochain rassemblement interconfessionnel normand sur l’Autorité dans l’Eglise etc…

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Retour sur le synode – Sr Anne-Cathy Graber

​Retour sur le synode – Sr Anne-Cathy Graber

     Sr Anne-Cathy Graber [1] était invitée comme “déléguée fraternelle”, au titre de l’Eglise Mennonite, à la deuxième session du synode sur la synodalité.
Elle revient sur son expérience et les implication oecuméniques que cela sous-tends

 

[1] Enseignante  associée de théologie systématique au Centre Sèvres – Facultés jésuites de Paris, co- titulaire de la Chaire de théologie œcuménique.  Titulaire d’un doctorat de Théologie et Sciences religieuses (Faculté de théologie protestante de l’Université Strasbourg) et d’un DEA de Musicologie (Université Lyon II) srAnne-Cathy Graber, soeur consacrée dans la Communauté du Chemin-Neuf est Pasteure de l’Eglise protestante évangélique mennonite et membre de diverses commissions œcuméniques : Groupe des Dombes, Foi et Constitution (Conseil Œcuménique des Eglises), Commission internationale de la Communion Mondiale des Églises Réformées et de la Conférence Mennonite Mondiale, comité exécutif du Global Christian Forum. 

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En 2025 un joyeux Noël, une bonne année ?

 

Que Dieu nous prenne en grâce et nous bénisse
Faisant luire sur nous sa face
Et sur la terre on connaitra ses Voies
Et parmi toutes les nations son Salut
(Ps 66)

 

Un joyeux Noël ? Une bonne année ?

     On peut douter de la pertinence de cette invitation…
Les guerres, les catastrophes naturelles, l’oppression au nom de l’état, de la religion, de l’intérêt personnel, les hommes et femmes politiques prêts à tout pour conserver un pouvoir qui leur est plus cher que le bien public -en France comme ailleurs-,
les riches qui deviennent de plus en plus riches et les pauvres de plus en plus pauvres,
Poutine à Moscou et Trump à Washington !
Les raisons de se lamenter ne manquent pas.
Et pourtant…
     Il y a un peu plus de deux mille ans, dans une étable loin de chez lui, un enfant naît dans un monde de fureur guère plus enviable que le nôtre, au sein d’une nation divisée, sur un territoire occupé.
Il est celui qu’ Isaïe à nommé “Merveilleux conseiller, Dieu puissant, Père de toujours, Prince de Paix” (Is 9,6). Il est Dieu qui se donne à l’Homme et qui appelle l’Homme à se donner à Dieu.
Et c’est de la responsabilité de chacun de faire que ce don que Dieu nous fait de Lui-même en Jésus-Christ soit en nous et par nous oeuvre de Paix et de Justice -car l’une ne va pas sans l’autre- dans nos pensées et dans nos actes.
      Alors oui, a tous et à chacun de vous, un joyeux noël et une bonne année 2025, car comme le dit le psaume:« Espère dans le Seigneur, sois fort et prends courage ; espère dans le Seigneur  » (Ps 27, 14)

 

 

 

 

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Service des Relations avec les Églises Chrétiennes · Fédération Protestante de France

Le Pasteur Pierre Blanzat est nommé depuis le 3 octobre responsable du Service des Relations avec les Églises ChrétiennesFédération Protestante de France. [1]

Il est aussi membre du groupe de suivi des Accords de Reuilly (accords Anglicans/Luthéro-réformés) et du groupe de coordination du Forum Chrétien Francophone.

Il quitte donc l’Eglise Protestante Unie de Lyon dont il était Pasteur (Grand Temple et Espace Bancel à Lyon) pour remplacer la Pasteure Anne-Laure Danet en poste depuis 2018

[1] Voir son article ” Plaidoyer pour un oecuménisme incarné…”

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Viens, Esprit de vérité !

Viens, Esprit de vérité !

Une homélie pour chaque dimanche et fête de l’année liturgique

Père Boris Bobrinskoy*

Recommandé par Sr Anne – Véronique du monastère Ste Françoise – Romaine du Bec-Hellouin

« Puissions-nous assumer cette vocation à la sainteté, à la vie divine, cette vocation pour laquelle nous sommes préparés, accompagnés et nourris par les dons de l’Esprit Saint ! »

Voici le testament spirituel de l’un des grands théologiens orthodoxes du XX° siècle. Enfant de l’émigration russe, penseur d’expression française, engagé dans le dialogue oecuménique, Boris Bobrinskoy aura marqué la théologie contemporaine par son œuvre magistrale sur le Saint Esprit dont il aura été un pionnier de la redécouverte au sein du monde occidental. Mais il aura aussi témoigné de la haute spiritualité orientale par sa personne, dans son service de prêtre et de prédicateur.

Ce recueil de ses homélies pour chaque dimanche et fête de l’année liturgique permet de retrouver, intacte et entière, sa parole fulgurante sur les évangiles, les sacrements, les épreuves et les joies de l’existence chrétienne.

Un véritable trésor pour toute femme et tout homme en quête de sens. Une petite philocalie actuelle.

*Protopresbytre du patriarcat de Constantinople, recteur de la crypte de la Sainte-Trinité à la cathédrale Saint-Alexandre-Nevsky de Paris, professeur de dogmatique puis doyen de l’Institut Saint Serge, Boris Bobrinskoy (1925-2020) est l’auteur d’une œuvre considérable publiée au Cerf, dont Le Mystère de la Trinité, La Compassion du Père, La Vie liturgique, et Le Mystère de l’Eglise.

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Synode catholique sur la synodalité et œcuménisme

Synodalité et œcuménisme: un seul chemin

Un échange mutuel de dons

La conférence de presse s’est concentrée sur l’œcuménisme, un élément qui forme un couple inséparable avec la synodalité. Au point que le cardinal Kurt Koch, préfet du dicastère pour la Promotion de l’unité des chrétiens, résume: «Le chemin synodal est œcuménique. Et le chemin œcuménique ne peut être que synodal». Définissant la dimension œcuménique comme «l’un des aspects les plus importants de ce Synode», le cardinal précise le caractère fondamental, tant dans la composante synodale que dans la composante œcuménique, de «l’échange de dons, dans lequel nous apprenons les uns des autres, dans la conviction qu’aucune Église n’est riche au point de ne pas avoir besoin de la contribution d’autres Églises et qu’aucune n’est pauvre au point de ne rien pouvoir offrir».

La sainteté est le chemin le plus sûr vers l’unité

Le préfet a profité de cette occasion pour souligner que la présence des délégués fraternels est plus significative à cette session qu’à la précédente et a assuré leur participation à la veillée œcuménique prévue ce vendredi 11 octobre, en collaboration avec Taizé. Deux textes conciliaires dont c’est le 60e anniversaire inspireront la prière: la constitution dogmatique Lumen Gentium et le décret sur l’œcuménisme Unitatis Redentegratio. Le lieu choisi pour ce rendez-vous qui attire les représentants des différentes confessions chrétiennes -la place des Protomartiri Romani (protomartyrs romains, ndlr)- au Vatican n’est pas fortuit: «C’est ici que la tradition situe le martyre de Pierre. Pour nous rappeler, conclut le cardinal Koch, que la sainteté est le chemin le plus sûr vers l’unité».

Dans le dialogue, pas de «compromis» mais des fondements pour l’unité des chrétiens

Le premier des trois délégués fraternels à la conférence Son Éminence Job, métropolite de Pisidie et co-président de la Commission mixte internationale pour le dialogue théologique entre l’Église catholique et l’Église orthodoxe, a ensuite pris la parole en français. Sur des questions telles que la primauté, la synodalité, les ministères et la conciliarité, le dialogue entre orthodoxes et catholiques -a-t-il déclaré- «est un dialogue bilatéral qui se poursuit depuis 20 ans avec profit, non seulement pour nous rapprocher et nous réconcilier, mais aussi parce qu’il peut porter des fruits dans la vie interne de chaque Église».

À cet égard, le métropolite a évoqué le récent document du dicastère pour la Promotion de l’unité des chrétiens, «L’évêque de Rome»: ce qui l’a frappé dans cette publication, révèle-t-il, «c’est la convergence de tous ces dialogues. Cela signifie que l’on ne cherche pas seulement un “compromis” entre les Églises, mais que l’on jette les bases d’une vie commune dans l’unité des chrétiens».

Un espace protégé où nous ouvrons nos cœurs les uns aux autres

 Son Excellence Martin Warner, évêque de Chichester et co-président du «English-Welsh Anglican-Roman Catholic Committee», s’attarde sur la valeur de l’expérience relationnelle, qui constitue la principale différence avec les synodes de l’Église d’Angleterre. Depuis que le primat anglican de l’époque, Michael Ramsey, a reçu l’anneau épiscopal de Paul VI, remarque-t-il, «nous pouvons nous regarder les uns les autres, reconnaître les différences mais aussi l’importance de l’échange de dons afin de grandir dans nos expériences respectives». Contrairement aux sessions synodales anglicanes, les sessions synodales catholiques sont caractérisées par la prière et le silence, et surtout «ne sont pas législatives»: ceci, selon Mgr Warner, garantit «un espace protégé, où nous pouvons ouvrir nos cœurs les uns aux autres, dans la conversation de l’Esprit, pour regarder avec créativité et courage les défis de ce siècle».

Chaque voix compte

Enfin, la Révérende Anne-Cathy Graber, pasteure de la Conférence mennonite mondiale et secrétaire aux relations œcuméniques, présente pour la première fois au Synode, s’est dite «surprise par l’invitation», car elle appartient à une Église «peu connue», issue de la Réforme du XVIe siècle et caractérisée par le baptême des croyants et la non-violence active. «L’Église catholique n’a pas besoin de notre voix, qui est très minoritaire, mais cela en dit long sur la synodalité, cela montre que chaque voix compte, que chaque voix est importante».

Pour la pasteure Graber, «l’unité des chrétiens n’est pas seulement la promesse de demain, elle est ici et maintenant, nous pouvons déjà la voir. Nous ne sommes pas seulement voisins, nous appartenons au même corps du Christ, nous sommes membres les uns des autres, comme l’a dit saint Paul». Bien que privés du droit de vote comme tous les délégués fraternels, «notre voix et notre présence ont été accueillies comme celles de tous les autres». L’égale dignité du baptême est visible. Il n’y a pas d’Église puissante qui domine d’en haut. «Nous sommes tous un peuple qui marche et cherche ensemble».

L’œcuménisme n’est pas en crise

La session sur les questions aborde en particulier les thèmes des relations au sein du dialogue œcuménique et entre la primauté de l’évêque de Rome et la synodalité. Cela, a expliqué le cardinal Koch, «montre qu’il n’y a pas de crise de l’œcuménisme, mais plusieurs défis auxquels il est confronté». Il est vrai, a-t-il poursuivi, répondant à la presse, qu’«il y a une situation triste, générée aussi par les paroles du patriarche de Moscou et chef de l’Église orthodoxe russe Kirill, qui a provoqué une rupture avec Constantinople, mais il est nécessaire de distinguer ces positions du chemin en cours». En effet, rappelle-t-il, «il existe une commission mixte, à laquelle participent 15 Églises orthodoxes, qui continue son travail: cela signifie que le dialogue se poursuit dans l’espoir de créer un avenir meilleur, également dans l’espoir de préparer ensemble une assemblée plénière».

L’importance des petits gestes

Une assurance également soulignée par le métropolite de Pisidie: «L’Église du Christ reste sur le terrain, malgré les positions politiques exprimées par Kirill, car le dialogue théologique continue à poser des bases solides», déclare-t-il. «Le mouvement actuel est un mouvement, il n’y a pas de pause dans notre voyage», ajoute le cardinal Koch: «Le mouvement œcuménique se réalise précisément en marchant ensemble, en priant ensemble, en collaborant ensemble». Jésus lui-même, conclut-il sur ce point, n’ordonne pas l’unité des chrétiens, mais prie pour elle: que pouvons-nous donc faire de mieux, sinon prier pour qu’elle se réalise comme un don de l’Esprit Saint? Peut-être «ce que l’on attend», a déclaré la pasteure Graber, ce sont «des petits gestes symboliques de réconciliation, qui font encore défaut».

En ce qui concerne la relation entre la primauté pétrinienne et la synodalité, le cardinal Koch a précisé que «nous pouvons affirmer que la synodalité et la primauté ne sont pas en opposition, au contraire: l’une n’existe pas sans l’autre et vice versa», ajoutant que «la primauté n’est pas une opposition, mais une opportunité pour discuter et trouver un point de rencontre».

Source : Vatican news

 

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Textes de la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens 2025.

 

 

Le Dicastère pour la promotion de l’unité des chrétiens [DPUC] a le plaisir de publier les textes de la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens 2025.

Dans l’hémisphère nord, la Semaine de prière se déroule traditionnellement du 18 au 25 janvier, tandis que dans l’hémisphère sud, où le mois de janvier est souvent une période de vacances, les Églises célèbrent souvent la Semaine de prière autour de la Pentecôte.

Le thème de la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens 2025 repose sur un passage de l’Évangile de Jean : « Crois-tu cela ? » (Jean 11,26). Les prières et réflexions ont été préparées par les frères et sœurs de la Communauté monastique de Bose, située dans le nord de l’Italie. Comme à l’habitude, une équipe internationale nommée conjointement par le DPUC et la Commission Foi et constitution du Conseil œcuménique des Églises a travaillé avec les auteurs pour finaliser les documents.

 

L’année 2025 marquera le 1700e anniversaire du premier Concile œcuménique. Cette commémoration représentera une occasion unique de réfléchir et célébrer la foi commune des chrétiens, telle qu’elle est exprimée dans le Credo formulé lors de ce Concile. La Semaine de prière pour l’unité des chrétiens 2025 est une invitation à puiser dans cet héritage commun et à entrer plus profondément dans la foi qui unit tous les chrétiens.

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Soeur Blandine Lagrut docteure en philosophie

Le 5 septembre notre sœur, Blandine Lagrut, a soutenu sa thèse de doctorat de philosophie à l’Université de Nancy.

Un beau premier aboutissement de plusieurs années de travail universitaire consacrées à la philosophe Elizabeth Anscombe.

Résumé (court) de sa thèse:
Mots-clés : philosophie morale, bonté, vérité, intégrité, interdits absolus, nature humaine, discernement, nature spirituelle.
     Pour Elizabeth Anscombe, tout effort de bonté est indissociablement une quête de vérité. La vigilance morale prend chez elle la forme d’un “Daimôn” rappelant à chacun la tâche d’examiner sa vie : « Peut-être que d’une manière que je ne vois pas, je me trompe désespérément sur une chose essentielle. »
     Cette thèse défend l’idée qu’Anscombe élabore un type original de réalisme moral centré sur la notion d’intégrité et polarisé par une question : comment une personne parvient-elle à saisir, le plus rigoureusement possible, le sens et la gravité de ses actions ? Selon elle, trois conditions sont nécessaires afin d’évaluer correctement le poids de nos actes — elles donnent le plan de notre travail : on a besoin de savoir ce qu’on fait effectivement, on doit avoir une certaine idée des nécessités liées à sa nature d’humain et enfin, on doit reconnaître l’infinie valeur de cette nature.
     Chemin faisant, cette thèse montre comment la philosophie anscombéenne de l’intégrité reconfigure le débat sur les interdits en morale. Pour Anscombe, certains actes sont à refuser absolument, quoi qu’il en coûte du bien-être ou de la situation conséquente.  Mais cela ne peut se faire ni au détriment du discernement personnel ni au prix d’une aliénation.
Sa manière de concevoir l’humain permet de résoudre cette tension en établissant que l’interdit n’a pas besoin d’être décrété par une autorité extérieure pour être absolu. Il peut s’imposer comme une évidence intérieure en raison de notre nature spirituelle.

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Seconde session de la XVIe Assemblée générale ordinaire du Synode des évêques

Du 2 au 27 octobre 2024 aura lieu la seconde session de la XVIe Assemblée générale ordinaire du Synode des évêques ayant pour thème : « Pour une Église synodale : communion, participation, mission ». 

Le Rapport de synthèse de la première Session (Vatican, 4-29 octobre 2023), intitulé « Une Église synodale en mission », consacre d’amples passages à la dimension œcuménique. De fait, le thème de l’Assemblée générale revêt une importance œcuménique particulière, car la synodalité est un défi qui doit être relevé avec d’autres chrétiens, dont le chemin vers l’unité constitue bien un syn/odos, c’est-à-dire un chemin, un pèlerinage effectué ensemble.

C’est pourquoi, cette fois-ci encore, sont invités des Délégués fraternels des différentes Églises et Communautés ecclésiales. Ces Délégués ne sont pas seulement des observateurs mais ils participent pleinement aux discussions ainsi qu’à la retraite spirituelle de préparation au Synode, du 30 septembre au 1er octobre. Ils étaient 12 représentants des quatre grandes traditions chrétiennes en 2023 : trois de l’Église orthodoxe, trois des Églises orthodoxes orientales, trois des Communions protestantes historiques et trois des Évangéliques-Pentecôtistes. Il a été décidé d’augmenter ce nombre à 16 représentants pour la seconde session.

C’est ainsi que le Révérend César Garcia, Secrétaire Général de la Conférence Mennonite Mondiale, a été invité à nommer un représentant pour son Église et qu’il a désigné Anne-Cathy Graber: Pasteure, sœur consacrée de la Communauté du Chemin Neuf.
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Elle sera donc une des femmes qui participera aux débats.

La dimension œcuménique revêt une réelle importance dans ce Synode du fait de son thème même. En effet, le Rapport de synthèse de 2023 souligne qu’ « il ne peut y avoir de synodalité sans dimension œcuménique », avant de consacrer un chapitre entier au « chemin de l’unité des chrétiens » (chapitre 7). L’Assemblée y reconnait que « nous sommes dans un kairos œcuménique », que le baptême, « qui est à la source de la synodalité, constitue aussi le fondement de l’œcuménisme », et que la collaboration entre tous les chrétiens est nécessaire pour faire face aux défis pastoraux de notre temps.

Enfin, cette session sera l’occasion de vivre à nouveau ce processus de « conversation dans l’Esprit », déjà expérimenté depuis le début du Synode (cf. encart)

Le document préparatoire à cette session d’octobre 2024, Instrumentum Laboris, le souligne : « Nous sommes encore en train d’apprendre à être une Église synodale missionnaire, mais c’est une tâche que nous avons expérimentée et que nous pouvons entreprendre avec joie. »

Source: https://www.chemin-neuf.fr/synode/

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