XXII La fin du 19eme  siècle

 

Les articles sur l’histoire des Eglises resteront disponibles individuellement pendant un mois
Ils sont ajoutés sur les pages [Histoire de l’Eglise: Eglise et unité] ou [L’Orthodoxie, Eglise des sept Conciles] au fur et à mesure de leur parution

 

XXII La fin du 19eme  siècle. 

 

Eglise catholique

 

Le raidissement de Léon XIII a plusieurs causes :

    • l’ échec d’une politique de conciliation avec la république française (Deux décrets du 29 mars 1880 disposent que la Compagnie de Jésus, doit être dissoute dans les trois mois et que les autres congrégations auraient trois mois pour déposer une demande d’autorisation sous peine de dissolution[1]) remise en cause du concordat de 1801 etc…
    • la liberté d’interprétation dans les études bibliques : ça avait plutôt bien commencé (ouverture du fond des archives vaticanes) en 1893, encyclique Providentissimus deus[2] en 1997, mais pressé par les conservateurs de la curie il fait machine arrière en 1899 : «Nous avons donnés dans Notre Encyclique Providentissimus Deus, dont nous désirons que les professeurs donnent connaissance à leurs disciples, en y ajoutant les explications nécessaires. Ils les mettront spécialement en garde contre des tendances inquiétantes qui cherchent à s’introduire dans l’interprétation de la Bible, et qui, si elles venaient à prévaloir, ne tarderaient pas à en ruiner l’inspiration et le caractère surnaturels[3] ».

et des conséquences qui vont se développer sous Pie X :

    • Sur le dialogue avec les autres Eglises en 1896 : Apostolicae Curae sur la nullité des ordinations anglicanes
    • Sur la censure des livres en 1897 : Officiorum ac munerum

Léon XIII s’éteint en 1903, pasteur estimé d’une Eglise qui se recroqueville sur elle-même au niveau dogmatique, exégétique, théologique ; dont le dialogue avec la société civile se tend en Italie, en France, et en Europe en général, excepté avec l’Allemagne du puissant parti Zentrum et auprès de la monarchie Austro-Hongroise.

 

 

Communion anglicane

Création de l’Armée du salut en 1878 en Angleterre

     Elle naît en pleine révolution industrielle, à la fin du 19eme siècle, par le pasteur méthodiste[4]   anglais William Booth, scandalisé par le spectacle des foules ouvrières qui s’entassent dans les quartiers pauvres de l’Est londonien.

     Pour lui, le changement s’opère en chaque individu. Le progrès social, politique et économique doit découler d’une profonde transformation intérieure de l’homme, réconcilié avec lui-même par la puissance de l’Évangile.
     William Booth estime par ailleurs qu’avant de parler à quelqu’un de religion, il faut lui proposer des conditions de vie décentes, d’où l’investissement social du mouvement salutiste, et sa devise aux trois S, « soupe, savon, salut ».
     Depuis 1891, durant le mois de décembre, l’Armée du salut organise une collecte de fonds dans la rue, les Marmites de Noël 

 

[4] Le méthodisme est un courant du protestantisme issu d’un schisme d’avec l’Église anglicane, regroupant de nombreuses Églises d’orientations diverses, mais qui trouvent leur inspiration dans la prédication de John Wesley au XVIIIeme siècle. (https://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9thodisme#:~:text=Le%20m%C3%A9thodisme%20est%20un%20courant,Wesley%20au%20XVIII%20e%20si%C3%A8cle.)

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