Colloque de l’ACONor : La Communion Anglicane

Le 18 mars 2023, au monastère des Bénédictines de Bayeux “La Joie saint Benoît” 
 l’Association Chrétienne Oecuménique de Normandie à organisé un colloque sur la Communion Anglicane

 

 

Dans la ligne de ses précédents colloques sur les Eglises présentes en Normandie :
– l’ Eglise Catholique et Vatican II en 2013,
– l’ Eglise Protestante et la Communion des Eglises Protestantes en Europe en 2014, 
– les Eglises Orthodoxes et la préparation du Saint et Grand Concile en 2015,
Nous avons organisés le 18 mars 2023 un colloque sur la Communion Anglicane

 

Nous avons été honorés de la présence du rev’d Peter Hooper Archidiacre en charge de la France et de Monaco  pour l’Eglise d’Angleterre, du P. AlexandreGérault, Vicaire Général du diocèse de Rouen et de Mr Yves Millou directeur adjoint de l’Institut Normand de Sciences Religieuses (INSR)
Etaient présents des membres de l’ Eglises Catholique, de l’ Eglise d’Angleterre et de l’Eglise Episcopalienne, de l’Eglise Protestante Unie de France, d’ une Eglise Evangélique et de l’Eglise Vieille-Catholique Mariavite.

 

Après avoir prié l’office du matin selon le rituel commun à l’Eglise catholique Romaine de France et à l’Eglise d’Angleterre,  
nous avons pu entendre et échanger avec le Rev’d Peter Hopper qui, avec Carole Hart, nous a parlé du  fonctionnement synodal et de l’exercice de l’autorité dans l’anglicanisme, et de l’implantation de l’Eglise d’Angleterre en France.
Le P. Alexandre Gérault, nous a partagé les fruits et interrogations de 25 ans de jumelage entre la cathédrale catholique de Rouen dont il est recteur, et la cathédrale anglicane de Southwark et Mr Yves Millou a apporté, en contrepoint, un regard catholique sur ce qui a été exposé.

 

Nous avons dû nous passer du concours de Canon Debbie Flach qui n’a pas jugé bon d’honorer son engagement auprès de nous et surtout de Canon Elaine Labourel, malade, pour qui nous formons des voeux de prompt rétablissement.
Ces absences ont été compensées par la souplesse et la gentillesse de rev’d Peter Hooper et de Carole Hart et Donna Derrick, Lectrices dans l’Eglise d’Angleterre qui ont pris en charge les taches de l’une et l’autre.

 

Malgré ces contretemps, nous avons pu vivre un joyeux moment d’écoute et d’échange très fraternel entre autre dans les trois  ateliers en début d’après-midi sur
   – la prière anglicane,
   – les femmes en anglicanisme: Évolutions, sacerdoce féminin
   – oecuménisme anglican et inculturation dans les pays non anglophones.
La pause de l’après-midi a été l’occasion de déguster des gateaux anglais confectionnés par nos amies anglicanes de la Manche.
Merci à elles 😀  

 

La journée s’est terminée par l’office du soir selon le rituel commun et la bénédiction de tous les ministres de cultes présents à ce colloque

 

 
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Josselin Tricou: Des soutanes et des hommes

 

 

Josselin Tricou: Des soutanes et des hommes
Enquête sur la masculinité des prêtres catholiques
Paris, P.U.F., 2021

 

L’auteur constate que la théorie catholique dégenre et désexualise le prêtre en le sacralisant. « Ceux qui prient », étant plus proche de la perfection et comparable à l’état angélique”.

“De fait, l’Église catholique n’a eu de cesse de renforcer la sacralité du prêtre : réforme dite « grégorienne », contre-réforme catholique post concile de Trente… Faut-il y voir une lente et patiente « émasculinité » (p. 38) ? Le prêtre apprend et est autorisé à mettre en pratique des valeurs codées comme féminines : l’écoute, la douceur, le soin… Pourtant, le « bon prêtre » est d’abord un prêtre virilisé, protégé par la sacralité de son sacerdoce.”

“L’ouvrage présente les années 1960 comme un tournant dans l’histoire contemporaine de l’Église. Celle-ci traverse alors une crise d’identité qui mène à la fois à une invisibilisation des signes religieux et à de nombreux départs pour une vie séculière. Les prêtres qui quittent le sacerdoce sont majoritairement des hétérosexuels qui se marient [Et qui portent des valeurs progressistes “de gauche*]. Les prêtres homosexuels [restent et seraient ainsi devenus proportionnellement plus nombreux*] dans l’Eglise Catholique Romaine que dans le reste de la société. Cette nouvelle composition a des répercussions sur le recrutement ecclésiastique. En même temps, les classes populaires se détournent de la prêtrise ; les catégories bourgeoises [Et qui portent des valeurs conservatrices “de droite”*] fournissent désormais la majorité des prêtres.”

“Josselin Tricou avance que le discours qu’il qualifie d’homophobe de l’Église lui permet à la fois de rester attractive auprès d’hommes qui ne pourraient vivre ouvertement leur homosexualité, et de mieux surveiller ses cadres et d’en obtenir parfaite obéissance.”

“Il s’appuie sur de nombreuses sources et entretiens. Sa thèse peut choquer, d’autant qu’elle ne fait jamais référence à la foi dans sa description de la vocation religieuse, mais elle intéressera celles et ceux qui cherchent à mieux comprendre le fonctionnement ecclésiastique et qui s’interrogent sur la « cléricalisation » de l’institution. En effet, selon l’auteur, le mode de recrutement influence les rapports du clergé avec les laïcs et les prises de décision sur les questions de société dont l’importance de certaines échappe au clergé.”

Extrait de l’article de Jean-Marc GOGLIN du Bulletin théologique de l’INSR 

 

Un des points soulevés par l’auteur me semble particulièrement important: “On n’est pas obligé de penser l’homosexualité comme un défaut de masculinité, ni la virilité comme une preuve d’hétérosexualité.” (p 446). Quand Josselin Tricoud parle d’homosexualité, il ne parle pas forcément de sexualité active, mais bien d’ identité sexuelle fondamentale. On ne peut penser et  comprendre a thèse sans ce rappel nécessaire.

Josselin Tricou est sociologue et son livre, dérangeant, pose cependant de vraies question qu’on ne peut évacuer simplement parce qu’elles sont iconoclastes….

*Ajout Geo

  Geo

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Veuillez, chers frères évêques, entendre mon cri

Un article de Bernard Paillot du Bulletin Théologique de l’INSR de Rouen du 6 janvier 2023
https://wordpress.com/read/feeds/59927058/posts/4478334109 )   
Paru sur le site “Nous sommes aussi l’église” (https://nsae.fr/):

 

Lettre ouverte de Jean L’hour qui est prêtre des missions étrangères de Paris, exégète et enseignant et a …plus de 90 ans! Cet âge mérite d’être souligné car cela témoigne que les années n’ont pas altéré la vigueur de sa foi, sa pensée, son expression, et sa mémoire.
Oui, il a vécu et se souvient du déroulement et des textes élaborés par les Pères conciliaires. Il en a mesuré l’ouverture au monde au nom de l’Evangile.
Il fait partie de ceux qui ne voient pas seulement dans Vatican II un concile « pastoral » dans la continuité des conciles dogmatiques de Trente puis Vatican I, auxquels il conviendrait de revenir après une parenthèse éruptive.
Pour lui, et pas seulement, l’aggiornamento et la mission d’évangélisation ne sont pas dans une « restauration catholique » de que nombre de plus jeunes s’emploient à rétablir, attendant avec impatience que les témoins de sa trempe disparaissent.  Pour certains l’amnésie n’attend pas le nombre des années; mais pas chez Jean L’Hour.

 

Vous aurez beau entendre, vous ne comprendrez pas.
Vous aurez beau regarder, vous ne verrez pas.
Car le cœur de ce peuple s’est épaissi,
Ils sont devenus durs d’oreille,
Ils se sont bouché les yeux
Pour ne pas voir de leurs yeux,
Pour ne pas entendre de leurs oreilles,
Ne pas comprendre avec leur cœur,
Et pour ne pas se convertir.
(Évangile de Matthieu 13,14-15)

https://eglise.catholique.fr/conference-des-eveques-de-france/

 

Chers frères évêques de l’Église de France, c’est avec colère et indignation, mais aussi avec affection, que moi, prêtre, je vous adresse cette lettre. Voilà des mois, des années, que vos silences et le seul souci de votre honorabilité couvrent d’innombrables turpitudes au cœur même de notre communauté chrétienne et jusque chez nos plus hauts responsables.

 

Réveillez-vous, je vous en prie, ouvrez les yeux et voyez, tendez l’oreille et entendez ! La communauté dont vous avez la charge est comme un troupeau sans pasteurs. Parmi vos brebis, il en est qui s’éloignent, d’autres qui cherchent à se réfugier dans un passé révolu. Et pendant ce temps l’Évangile de Jésus Christ n’est pas proclamé, la Bonne Nouvelle de Dieu pour le monde n’est plus entendue ! Nombreux encore, heureusement, sont les témoins de Jésus qui, dans la discrétion de leur vie quotidienne, maintiennent le flambeau. Je vous en prie, ne les découragez pas !

 

Comme Jean-Baptiste, commencez par vous dépouiller de tous vos oripeaux, ces reliques d’un temps pas si lointain où l’Église faisait peser son pouvoir sur nos sociétés. L’image encore toute récente de votre assemblée à Lourdes, avec vos mitres, vos chasubles, vos bagues, vos crosses, est par elle-même un contre témoignage qui fait injure à la pauvreté de Jésus aussi bien qu’à sa préférence pour les pauvres.

La même image, sans laïcs et surtout sans femmes, est aussi une injure faite à toute la communauté chrétienne. Vous la dominez, vous prétendez parler en son nom, mais vous ne la représentez pas. Et pourtant, sans ces bataillons d’hommes et de femmes que vous maintenez en bas de l’autel, que serait notre Église aujourd’hui ?

Il ne suffit plus, chers frères évêques, de vous rouler dans la cendre en demandant pardon, de prendre des mesures canoniques supposées adéquates aux maux que vous voulez guérir.
Il ne suffit plus de nous dire une fois encore que désormais les choses vont changer radicalement, que votre parole sera transparente.
Il ne suffit plus de faire appel à des experts, psychologues, conseillers en communication, juristes…
Il ne suffit même plus de prier.
Tout cela il fallait le faire, et c’est déjà un pas important, mais c’est encore gravement insuffisant, car vous ne vous attaquez là qu’aux symptômes du mal, non à ses causes profondes. Moyennant quoi vos remèdes ne sont que des cataplasmes sur un corps qui reste gravement malade.

 

Le « mal systémique » bien diagnostiqué par le Rapport Sauvé, dont souffre notre Église est profond en effet.
N’a-t-il pas sa source dans la sacralisation du sacerdoce qui place évêques et prêtres au-dessus du peuple ? N’a-t-il pas sa source dans le renvoi des femmes à l’étage du dessous, relégation héritée des sociétés patriarcales ?
N’a-t-il pas aussi sa source dans une peur viscérale de la sexualité perçue comme un danger dont il faut surtout se garder en tenant les femmes à distance ?
Sacralisé, le prêtre est intouchable pour les personnes vulnérables que sont les enfants, les handicapés ou, tout bonnement, les simples croyants. Mais la sacralisation de son état, et non seulement de son ministère, emprisonne le prêtre lui-même qui demeure avant tout un être humain avec toutes ses facultés, ses désirs et ses pulsions.

 

Chers frères évêques, regardez vos prêtres, écoutez-les, ayez pitié d’eux, ayez pitié de vous-mêmes et reconnaissons que nous tous de simples êtres humains. Que l’Esprit de Jésus Christ vous éclaire et vous donne l’audace d’inventer un nouveau ministère sacerdotal, non plus celui d’une caste lévitique à part du peuple, mais celui d’un service au sein de ce peuple.

 

Veuillez, chers frères évêques, entendre mon cri qui est aussi celui de beaucoup d’autres frères et sœurs, je vous le demande au nom de Celui qui est venu nous libérer afin que nous vivions. Veuillez croire aussi à mon affection et à ma prière fraternelles.

 

Jean L’Hour
Prêtre des Missions Etrangères de Paris
90 ans

 

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Dialogue Catholique et Eglises Orthodoxes Orientales

 

Les sacrements dans la vie de l’Église :

 

Un nouveau document du dialogue théologique avec les Églises orthodoxes orientales

 

27 janvier 2023

 

Membres de la commission

La Commission mixte internationale pour le dialogue théologique entre l’Église catholique et les Églises orthodoxes orientales a publié un nouveau document intitulé « Les sacrements dans la vie de l’Église ».

Ce document reflète « un large consensus…, tant dans la théologie que dans la pratique des sacrements », consensus sur le fondement duquel il recommande un renforcement de la collaboration pastorale. Après une première partie sur la définition et la signification théologique des sacrements, la seconde partie du document traite des sept sacrements : sacrements d’initiation (baptême, chrismation/confirmation, eucharistie) ; sacrements de guérison (pénitence/confession, onction des malades) ; sacrements de service et d’engagement (mariage, ordres sacrés). La troisième partie formule quelques recommandations pour une plus grande coopération pastorale entre l’Église catholique et les Églises orthodoxes orientales.

Le document, finalisé par la Commission lors de sa dernière session plénière, a été signé le 23 juin 2022 par le Cardinal Kurt Koch et l’Évêque copte orthodoxe Kyrillos de Los Angeles, co-présidents de la Commission.

Recevant les membres de la Commission le même jour, le Pape François s’est félicité de l’adoption du document « qui démontre l’existence d’un large consensus et qui, avec l’aide de Dieu, pourrait marquer un nouveau pas en avant vers la pleine communion ». Le Saint-Père a encouragé à approfondir « un œcuménisme pastoral », demandant si « sur la base du consensus théologique révélé par votre Commission, ne serait-il pas possible d’étendre et de multiplier ces accords pastoraux, surtout dans des contextes où nos fidèles se trouvent en situation de minorité et de diaspora ».

 

Pour une présentation du nouveau document, voir : article dans L’Osservatore Romano du 26 janvier 2023 du Révérend Père Hyacinthe Destivelle, OP, Co-Secrétaire de la Commission.

 

Créée en 2003, la Commission mixte internationale pour le dialogue théologique entre l’Église catholique et les Églises orthodoxes orientales est composée de représentants de l’Église catholique, de l’Église copte orthodoxe, de l’Église syro-orthodoxe d’Antioche, de l’Église apostolique arménienne (Catholicossat de tous les Arméniens – Siège d’Etchmiadzine et Catholicossa du Siège de Cilicie), de l’Église malankare orthodoxe syrienne, de l’Église orthodoxe éthiopienne Tewahedo et de l’Église orthodoxe érythréenne Tewahedo. La Commission a déjà publié deux documents, le premier en 2009 sur « Nature, constitution et mission de l’Église », le second en 2015 sur « L’exercice de la communion dans la vie de l’Église primitive et ses répercussions sur notre quête de la communion aujourd’hui ».

 

Source: Dicastère pour la promotion de l’unité des chrétiens  

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Conseils pour être pasteur

Aspire au caractère avant d’aspirer au ministère (1 Timothée 3).
Ton ministère sera toujours limité par tes failles de caractère.

 

Trop de pasteurs tentent de trouver leur identité et leur valeur dans le ministère.
Ne fais pas du ministère une idole.
L’Église est l’épouse de Christ, pas ta maîtresse.

 

La prédication n’est que la pointe de l’iceberg.
La solidité d’un prédicateur se bâtit au travers ses années de lectures bibliques quotidiennes et d’études.
Si tu n’aimes pas lire la Bible; fais autre chose de ta vie.

 

La tâche n°1 du prédicateur
n’est pas de raconter, inspirer, toucher, conseiller, coacher, révéler, prophétiser, activer ou même parler de la Bible,
mais bien d’annoncer la bonne nouvelle de la grâce de Jésus.

 

Tu ne devrais pas avoir le droit de prêcher la Bible si tu ne maîtrises pas les
 fondements de la théologie chrétienne (sotériologie, christologie, pneumatologie, eschatologie, etc…).
Pourquoi aspirer à parler de ce que tu ne connais pas?

 

Pourquoi aller à l’École biblique?
Les disciples ont passé 3 ans avec Jésus, qui leur a enseigné la Bible, le pastorat, la théologie, l’exégèse et l’herméneutique.
Un pasteur sans formation ne sera jamais crédible dans ce monde où on exige un diplôme même à un plombier.

 

Tu as besoin d’un mentor!
Trouve un pasteur à qui tu veux ressembler, sois partout dans l’église, colle-toi à lui, écris toutes tes questions sur la vie et le ministère, prends rendez-vous et bombarde-le. Répète à chaque mois!

 

La vision, le rêve et la destinée sont surévalués.
L’appel est la seule chose qui te gardera vraiment dans le ministère.
Et l’appel consiste à ces 3 humbles priorités qu’avaient les apôtres: la Parole, la Prière et les Personnes (Ac 6.4).

 

Ne cherche pas à devenir un grand leader. Cherche à devenir un grand serviteur.
Il est plus facile d’apprendre le leadership à un serviteur, que d’apprendre le service à un leader.
Suis Jésus et les autres te suivront.

 

Si Dieu t’appelle à être pasteur, n’attends pas d’avoir le titre de «pasteur» pour te comporter comme un pasteur.
Aime, prie, étudie, sers et consacre-toi comme un pasteur dès maintenant.
Le titre ne sera que la reconnaissance de ce que tu es déjà.

 

L’appel de Dieu ne fait pas de toi quelqu’un de spécial.
Tu es un simple pécheur ordinaire appelé au ministère par grâce.
Sois humble!
J’ai appris qu’il est plus utile d’inspirer les gens par nos faiblesses, que de les impressionner par nos forces.

 

Ne tarde pas à répondre à l’appel de Dieu!
Ce que tu sèmes dans ta vingtaine, tu le récolteras dans ta trentaine;
ce que tu sèmes dans ta trentaine, tu le récolteras dans ta quarantaine etc…
Les « pommes » que je récolte à 42 ans viennent du « pommier » que j’ai semé à 19 ans.

 

           Gaétan Brassard (Pasteur évangélique Quebec)

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BONNE ANNEE

 

Bonne année ?
Oui, bonne année !

 

Malgré ce monde déchiré, et souffrant, oui bonne année !
Malgré la folie du Président Russe qui met l’Europe et le monde dans le chaos,
oui bonne année !
Malgré le délire pan-russe du Patriarche de Moscou et de toute la Russie qui se fait le complice moral des crimes commis sur le sol Ukrainien,
oui bonne année !
Bonne année à tous nos frères orthodoxes déchirés dans leur foi,
et particulièrement à l’ Archevêché des églises orthodoxes de tradition russe en Europe occidentale dépendant du patriarcat de Moscou, et soutien actif de l’Ukraine.

Bonne année parce que à l’abominable répond l’admirable. Devant toute ces souffrances, les cœurs, les maisons, les couvents et monastères, les communes, les pays se sont ouverts pour accueillir les réfugiés Ukrainiens fuyant la guerre. Et même notre pays en prend sa -petite- part.

 

Si on pouvait arrêter d’apprendre mois après mois que des prêtres on commis des crimes ou des délits sur des enfants ou des adolescent, ce serait une bonne année.
A tous les évêques, prêtres, laïc en responsabilité ou non, qui fidèles à leur foi et à leurs engagements souffrent de tout cela, je souhaite une bonne année. 

 

En cette fin de la semaine de prière pour l’unité des Chrétiens dont le thème « Apprenez à faire le bien, recherchez la justice » (Is 1,17) est largement ouvert sur l’accueil de l’autre, reconnu dans la dignité et la justice comme mon frère, on peut s’interroger :
si les hommes politiques de notre pays, au lieu de se demander ce que penseraient les partis d’extrême-droite et la  frange la plus droite-extrême des partis encore républicains, décidaient d’ouvrir un peu plus nos portes aux réfugiés pas seulement blancs et chrétiens, ce serai vraiment une bonne année.

Et en plus ce serait utile.

 

A vous, frères et sœurs qui lisez ces lignes, bonne et sainte année qu’elle soit fructueuse dans vos missions, riche de rencontre et de partage, de progrès chacun et ensemble vers l’ unité

 

Que le Seigneur garde et bénisse tous et chacun.
Geo

 

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Rassemblement Interconfessionnel Normand

L’anglicanisme est connu notamment par les célébrations liés à la monarchie anglaise.
Mais l’anglicanisme a une diffusion mondiale et une diversité de rites , de théologie que certains qualifient de « via media » entre catholiques et protestants .
En 2018 la Communion Anglicane a rejoint les signataires de la déclaration commune sur la justification par la foi .
En juillet 2022 la conférence de LAMBETH a réuni les primats des églises anglicanes, et le fonctionnement des institutions de la communion anglicane a encore une fois montré comment dépasser des divergences réelles entre les églises de la communion .
Notre journée se veut une introduction à l’anglicanisme et ses particularités et comment celui -ci peut être source de réflexion pour toutes nos églises.

 

Les intervenants seront :
The Archdeacon, the Rev’d Dr Peter Hooper, en charge de la France et de Monaco. (Son rôle est celui d’un évêque auxiliaire)
Rév’d Canon Elaine Labourel, (Prêtre) responsable de formation pour le Diocèse en Europe de l’Église d’Angleterre
Rév’d Charlotte Sullivan, (Prêtre)
Mme Donna Derrick, (Reader, Eglise d’Angleterre)
Intervenant catholique : monsieur Yves Millou, directeur adjoint de l’ Institut Normand de Sciences Religieuse, philosophe et théologien apportera un regard catholique ‘bienveillant) sur nos échanges.

 

Des ateliers seront proposés :
A1 La prière anglicane (Mr Yvonnic Bouche)
A2  Les femmes en anglicanisme – Évolutions – Sacerdoce féminin (Chanoine Debbie Flach)
A3 Œcuménisme Anglican (Archidiacre Peter Hooper)
A4 La cohabitation High Church – Low Church (Rev’d Elaine Labourel)
A5  L’inculturation dans les pays non anglophones (Donna Derrick)

 

Programme de la journée :
10h00 -Temps de prière anglicane en français
10h15 -Qu’est-ce que l’Anglicanisme ? (Rev’d Elaine Labourel)
10h45 -Son implantation en France (Rev’d Debbie Flach)
11h00 Pause
11h15 -L’exercice de l’autorité dans l’anglicanisme / Le fonctionnement synodal (Archidiacre Peter Hooper)
11h35 -Regard catholique (Yves Millou)
12h00 -Questions
12h30 Repas
13h45 -Ateliers
15h15 -Table ronde avec les questions issues des ateliers
16h00 -Temps de prière anglicane en français

 

ATTENTION
Il est absolument nécessaire de s’inscrire et, si vous le souhaitez de réserver votre repas
(cliquer sur ce lien)

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LA COMMUNAUTÉ « AT THE CROSSING »

INSTALLATION DE LA COMMUNAUTÉ « AT THE CROSSING » A LA CATHEDRALE ST JOHN THE DIVINE 0 NEW YORK

Mettre en commun les dons et les charismes de chacune de nos dénominations chrétiennes

 

La Communauté du Chemin Neuf a été accueillie jeudi 8 septembre 2022 au sein de la cathédrale épiscopalienne St John the Divine à New York (USA) .

 

 

Elle est appelée à collaborer avec l’Eglise épiscopalienne de New-York pour démarrer la communauté « At the Crossing », inspirée par ce qui se vit à Lambeth Palace à Londres depuis 2015 au cœur de la Communion anglicane, dans la Communauté St Anselme.

L’Archevêque de Cantorbéry, Justin Welby avait alors appelé la Communauté du Chemin Neuf en son sein, pour collaborer avec la communion Anglicane et donner aux jeunes une profonde expérience de prière, de service et de vie en communauté. Cette expérience oecuménique a transformé tant les jeunes qui ont participé chaque année à ce programme, que tous ceux qui les ont accompagnés.

Cette expérience renouvelante pour l’Eglise est donc appelée à se multiplier, et c’est à New York qu’elle prend actuellement racine. Soeur Hannah Spiers témoignait en Mars 2022 dans la Revue FOI de l’enjeu de vivre à la suite du Christ, d’évangéliser, « d’être appelés à une certaine pauvreté dans la ville la plus riche du monde ».

A l’occasion de la célébration de bienvenue de la Communauté du Chemin Neuf, tous ont eu la joie d’écouter tant le Pape François que le Révérend Justin Welby et le Révérend Mickael Curry, enthousiasmés par la naissance de la communauté « At the Crossing » et par le désir de mettre en commun les dons et les charismes de chacune de nos dénominations chrétiennes.

Etaient présents et accueillis officiellement:  le Père François Michon, supérieur général de la Communauté, le Père Etienne Vétö, le Père Jean-David Carossio, Soeur Lysanne Guilbaud et Soeur Hannah Spiers, de la Communauté du Chemin Neuf,.

 

 

Se laisser interrompre par Dieu

La Communauté « At the Crossing » sera composée de jeunes entre 20 et 30 ans de toutes confessions chrétiennes et qui choisissent de prendre une année à part, une année de césure, loin de leurs repères habituels, de se laisser interrompre par le Seigneur. Ainsi, en Lui donnant la première place, il devient possible de transformer le monde. La vie quotidienne et hebdomadaire sera composée d’étude, de prière personnelle et communautaire, de service auprès des plus pauvres, de vie communautaire. Deux temps de retraite en silence seront proposés durant l’année. Il y a deux manière de s’engager dans cette radicalité : soit en intégrant à plein temps la Communauté dans la Cathédrale St John the Divine, soit en intégrant la vie d’étude, de prière, de vie communautaire dans une vie professionnelle ou étudiante.

Unité des Chrétiens

La vocation de la Communauté du Chemin Neuf est l’unité, l’oecuménisme. L’unité est le débordement de la vie communautaire et cela commence par participer à ce que nous pouvons déjà faire ensemble, ce qui donne de l’espoir et ouvre des portes pour naviguer dans nos différences.

La Communauté « At the Crossing » cherche et construit l’unité en :
  • permettant la rencontre et la meilleure connaissance de nos différentes Eglises
  • priant pour relancer le dialogue entre les différentes confessions chrétiennes

Tout savoir sur la Communauté « At the Crossing »

 

Message du pape François :

Message de l’Archevêque de Canterbury:

 

Message de l’évêque Michael Curry, président de l’Église épiscopalienne des États-Unis

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