MANIFESTE DE LA FRATERNITE POLITIQUE

Il y a deux ans naissait la Fraternité politique du Chemin Neuf, un groupe de jeunes, déjà engagés ou désirant s’engager dans la vie politique, qui cherchaient un soutien fraternel et spirituel en s’unissant dans leur diversité de convictions.

Cet été, en Pologne, la fraternité politique a franchi une nouvelle étape de sa construction, suite à un appel lancé à Łódź lors du festival organisé par la Communauté Ils sont une quarantaine à s’être engagés à donner leur vie pour la justice et pour la paix.

Bénis par tous dans leur promesse d’engagement, ils vont se retrouver cette année dans différentes fraternités locales, à Varsovie, Londres, Paris, Lyon…, ainsi que lors de week-ends européens (Chartres, Berlin, Londres). En cette année particulièrement politisée en France, nous pouvons spécialement prier pour que ces jeunes soient forts et inspirés pour répondre aux enjeux cruciaux de leur temps.

frat-politique

MANIFESTE DE LA FRATERNITE POLITIQUE 

Lodz, 24 juillet 2016

Parce que la politique est « la forme la plus haute de la charité »,
Parce que l’injustice nous indigne et que l’indifférence nous désole,
Parce que  nous ressentons une même « passion  politique »,
Nous donnons nos vies pour la justice et la paix, à travers un chemin d’engagement politique.

 

Parce que les grandes idées généreuses gagnent à être vérifiées par des réalisations concrètes,
Parce que nous n’avons pas peur de nous frotter à la réalité et de nous tromper,
Nous engageons dès aujourd’hui notre temps, notre énergie et nos talents au service des autres.

 

Parce que nous avons besoin d’« hommes politiques qui aient vraiment à cœur la société, Je peuple, la vie des pauvres » ( Evangelii Gaudium  205),
Parce que la famille est Je meilleur maillage de la  société,
Nous nous mettons en priorité au service des plus pauvres et des familles.

 

Parce que la sauvegarde de notre maison commune est aujourd’hui une question de vie ou de mort,
Parce que consommer moins et vivre sainement est devenu révolutionnaire,
Parce que nous sommes des êtres limités, et heureux de l’être,
Sans plus attendre, nous choisissons un mode de vie sobre et  joyeux.

 

Parce que le vide spirituel d’une société ouvre la voie au pire,
Parce qu’il faut du temps pour faire un homme
Parce que nous voulons nous appuyer sur nos héritages culturels pour être créatifs aujourd’hui,
Nous nous formons, et travaillons à la formation des autres.

 

Parce que nous ne sommes pas à l’abri des tentations de l’argent, de la séduction et du pouvoir;
Parce que le mal que nous combattons a aussi en nous ses  racines,
Nous nous laissons nous-mêmes réconcilier profondément.

 

Parce que la violence engendre la violence,
Parce que nous voulons construire des ponts plutôt que des murs,
Nous apprenons à pardonner à nos ennemis.

 

Parce que l’immédiat et le virtuel nous isolent,
Parce que nous avons besoin d’un lieu pour être vrais et faire confiance,
Parce que seul on va vite mais qu’ensemble on va loin,
Nous vivons la fraternité.
Parce que nos cultures, opinions et courants politiques ne sont pas des absolus,
Parce qu’il est possible de vivre paisiblement nos désaccords,
Parce que la rencontre avec l’autre différent nous rend plus intelligents,
Nous faisons  de  notre  diversité  un fondement  de notre fraternité.

 

ENSEMBLE NOUS VOULONS RESTAURER LE MONDE

© 2016 Communauté du Chemin Neuf: Photos, vidéo, textes

MANIFESTE DE LA FRATERNITE POLITIQUE Lire la suite »

L’homme merveille de Dieu

 

Bernard SESBOÜÉ
L’Homme merveille de Dieu
Essai d’anthropologie christologique
ed. Salvator, Paris 2015

Je ne saurai mieux dire que cette recension parue dans Unité des Chrétiens de ce livre passionnant, indispensable, pendant catholique du livre d’André Birmelé « l’horizon de la grâce » dont je vous ai déjà parlé. Même si il s’agit ici d’anthropologie chrétienne, le sujet du discours reste  l’homme créé, l’homme pécheur, l’homme sauvé.
20160925-lhomme-merveille-de-dieu     Il n’est point besoin de présenter Bernard Sesboüé ni de rappeler combien ses ouvrages clairs et documentés réjouissent année après année ses lecteurs. Ce dernier livre n’échappe pas à la tradition.

     Dans l’introduction l’auteur définit sa méthode et son objet : Parler de l’homme à la lumière de la révélation biblique (en particulier à la lumière de la personne du Christ), réfléchie dans la tradition de l’Église. C’est une « théologie de l’homme » qui s’intéresse principalement au rapport de l’homme à Dieu. La difficulté étant que le propos dépasse le cadre d’un enseignement religieux puisque le destinataire de la parole chrétienne sur l’homme est bien souvent l’humanité tout entière. L’anthropologie chrétienne est donc toujours en débat avec la pensée contemporaine et l’évolution anthropologique de l’humanité. Dans le mouvement de la révélation le salut est premier, il révèle à l’homme son péché et l’ouvre à la création.

     Le choix de plan du père Sesboüé : l’homme créé, l’homme pécheur, l’homme sauvé est révélateur de son goût pour la démarche historique (à la fois par l’aspect chronologique et par les nombreux dossiers historiques présents dans l’ouvrage) et contribue à la possibilité d’une lecture de l’ouvrage par des non-initiés. Enfin, contrairement à ce que pourrait laisser penser le sous-titre, l’homme est toujours placé dans une perspective trinitaire.

     Retenons de ce livre dense, des pages très didactiques sur le péché originel et sur la manière d’en parler aujourd’hui ainsi que de beaux dossiers scripturaires sur le salut à travers le dialogue de Jésus avec les hommes de son temps.

Christine Roberge

Paris, Salvator, 2015, 367 p.,23 €,

Source : revue Unité des Chrétiens, N°183 – juillet 2016

 

L’homme merveille de Dieu Lire la suite »

LE CHRISTIANISME INTÉRIEUR

LE « CHRISTIANISME INTÉRIEUR ? »
PRÉPARATION DU 1er FORUM INTERCONFESSIONNEL
 À CAEN LES 19-20 MAI 2017

Au-delà des violences meurtrières et des désillusions collectives de notre époque paradoxale, nous constatons le jaillissement d’une quête spirituelle et l’émergence d’élans de solidarité porteurs d’espérance.

Dans cette quête, plutôt que de spiritualité nous préférons parler d’intériorité. Tout en nous situant au cœur de la réalité sociale, cette démarche exige de nous le ressourcement personnel, le travail de l’homme intérieur dont parle l’apôtre Paul et nous conduit à une fraternité qui ne se réduit pas à la recherche d’une reconnaissance sociale ou d’un salut personnel.

Nous nous situons volontairement au sein de l’héritage du christianisme intérieur porté tout au long de l’histoire dans chacune des confessions chrétiennes. Nous savons que cette histoire est marquée par de grandes personnalités reconnues par les Eglises, nous savons aussi qu’elle fut parsemée d’incompréhensions, de condamnations. Cette profondeur, trop oubliée de l’histoire est la nôtre, nombreux sont ceux qui souhaitent s’y ressourcer en redécouvrant les liens profonds qui unissent  le

« souci de soi et le souci de la Cité », l’amour de soi, de l’autre, de Dieu.

ALORS….

PARTAGEONS au sein des communautés ou des groupes auxquels nous appartenons notre expérience du christianisme intérieur. Partageons cette expérience entre chrétiens de confessions différentes et avec ceux qui sont en recherche.

RETROUVONS ensemble la riche Tradition du christianisme intérieur nourrie par la parole du Christ, par les Ecritures et l’héritage des grands spirituels chrétiens d’Orient et d’Occident, anciens ou modernes. Quelques noms pris parmi tant d’autres : Les Pères du désert, Irénée de Lyon, Basile de Césarée, Grégoire de Nysse, Cassien de Marseille, Bernard de Clairvaux, Syméon le Nouveau Théologien, François d’Assise, Maître Eckhart, Ignace de Loyola, Thérèse d’Avila ou le Caennais Jean de Bernières, Mme Guyon, John Wesley, Angélus Silésius, Séraphim de Sarov, Dietrich Bonhoeffer, Maurice Zundel, Wilfred et Théodore Monod et, puisant à la source hébraïque, Simone Weil, Etty Hillesum, Edith Stein…

CONSTRUISONS ENSEMBLE dans le cadre d’un Forum caennais  du  Christianisme  intérieur des journées fraternelles de rencontres entre catholiques, orthodoxes, protestants, anglicans pour partager nos initiatives, nos différentes pratiques et surtout nous recentrer sur la recherche de l’homme intérieur.

PREMIÈRE RENCONTRE PRÉPARATOIRE :
CAFÉ DES ARTS, 2 SQUARE DU THÉÂTRE, HÉROUVILLE ST-CLAIR,
LE 4 OCTOBRE 2016, 18H30-20H.
Intervention: Jean-Marie Gourvil, animation du débat : père Jacques Thierry.
Portent initialement ce projet :
Père Laurent Berthout, Brigitte Bourbon, père Nicolas Courtois, Gérard Fomerand, Michel Fromaget, Jean Marie Gourvil, Pascaline Lano, Christophe Scelles, père Jacques Thierry, Franck Villey.
Coordination : Jean Marie Gourvil
II ne faut pas opposer contemplation et action comme deux principes exclusifs 1’un de 1’autre. L’esprit actif connaît des moments de contemplation qui lui permettent d’échapper au temps, mais faut-il intégrer la contemplation elle-même, dans l’activité. Ce problème est particulière – ment aigu dans un temps comme le nôtre où règne le souci de 1’actualité. Ce souci de 1’actualité, né de la civilisation technique, signifie moins pour 1’esprit humain une activité qu’une passivité. L’homme se soumet passivement au rythme toujours plus rapide du temps, qui exige de lui un maximum de labeur, en tant que rouage fonctionnel du processus technique, non en tant que personne intégrale. Ce labeur détruit la personne, 1’image intégrale de L’homme. II s’accompagne d’une complète passivité spirituelle, d’une mort lente de 1’esprit et de la spiritualité. La contemplation est au contraire une activité de 1’esprit, une résistance de l’homme au processus épuisant d’une technique à la remorque de 1’actualité.
Berdiaev, 1937 (philosophe russe mort à Paris en 1948)

 

Des confins de 1’existence, un murmure nous parvient comme 1’appel lointain d’une vie plus riche à côté de laquelle nous passons sans la connaître. Tourmentés par le rythme affolant des obligations extérieures, nous le sommes aussi par un malaise intérieur, parce que nous soupçonnons qu’il y a une manière de vivre infiniment plus pleine et plus profonde que cette existence trépidante : une vie de tranquille sérénité, de paix, de force.
Thomas R. Kelly, (quaker américain, mort en 1941)

 

Ce n’est pas d’en savoir beaucoup qui rassasie et satisfait l’âme, mais de sentir et de goûter les choses intérieurement.
Ignace de Loyola (1491-1556)

 

Ouvre les yeux de mon âme, afin que je voie la Lumière du monde que tu es , Dieu, et que je devienne moi aussi fils du jour divin.
Syméon le Nouveau Théologien  (949-1022)

 

Il n’y a pas d’autre Dieu que ce Dieu intérieur à nous-même, qui est un pur dedans, qui n’a pas de dehors, qui ne peut être saisi que du dedans, c’est-à-dire par l’esprit, et à travers la nouvelle naissance où l’homme atteint à soi-même, quand « Je devient un Autre ».
Maurice  Zundel (1897-1975)

LE CHRISTIANISME INTÉRIEUR Lire la suite »

Marche pour la Paix

 Calvados:

La 10ème Marche Internationale pour la Paix a eu lieu le 28 mai 2016 sur le thème « La Paix est toujours possible ».

Elle a rassemblé plus de 800 personnes, le samedi 28 mai 2016 à Ravenoville-plage pour une marche de 19 km vers ste Mère-Eglise.

 » Paix sans frontières « , nous avançons, bambins dans les poussettes et anciens, appuyés courageusement sur leur canne, ensemble « sans frontières! ». La petite route épouse le silence des marais, c’est beau et vrai. L’accueil des communes traversées offre en cadeau simplicité et authenticité. Le chemin se déroule sous les pieds fatigués mais la joie de la marche se mérite.

L’arrivée à la Maison de la Paix n’est pas un terme. Comme sortant du ventre de la terre, farandole des maisons du monde, la beauté de la gerbe des ballons colorés qui montent vers le ciel, nous invite à nous ouvrir à plus grand que nous.

La Paix est universelle, elle est Appel, elle est Espérance.

La célébration œcuménique rassemblera en action de grâces, comme un bouquet, toutes les étincelles de partages, de rencontres, de petits et grands bonheurs de cette journée. « Dona la pace Signore a chi confida in te », chantons-nous en supplique pour le monde.

A-Fse .A

 20160528-marche-paix

 Voir le site de la Marche pour la Paix

Marche pour la Paix Lire la suite »

Anglicans: l’archevêque Welby et le pape pourraient prier ensemble le 5 octobre et signer une déclaration commune

welby

L’archevêque anglican de Cantorbéry, Justin Welby, devrait participer avec le pape François à une prière œcuménique dans l’église romaine Saint Grégoire al Celio, le 5 octobre 2016. C’est ce qu’a annoncé le Centre anglican de Rome, le 26 août.

Le pape et le primat de l’Église d’Angleterre prêcheront tous les deux et une déclaration conjointe sera lue publiquement, précise le communiqué. Lors de ce moment œcuménique, l’office combinera des éléments de la prière du soir anglicane et des vêpres catholiques et le Chœur de la Chapelle Sixtine se joindra à celui de la Cathédrale de Canterbury.

Durant cet office, le Centre anglican de Rome annonce aussi la bénédiction et l’envoi de tandem d’évêques catholiques et anglicans de l’IARCCUM (Commission internationale anglicane-catholique romaine sur l’unité et la mission), qui s’engagent à travailler en collaboration dans leur propre pays.

Il s’agira de la troisième rencontre entre l’archevêque Welby et le pape François : le prélat anglican, intronisé deux jours après le pape argentin, est déjà venu au Vatican le 16 juin 2014 et le 14 juin 2013.

L’église de Saint-Grégoire-au-Celio, aujourd’hui desservie par les moines camaldules, est un lieu de culte important pour les pèlerins anglicans : c’est de là que le pape Grégoire le Grand (540-604) avait invité le moine Augustin – qui fut le premier archevêque de Cantorbéry – et ses compagnons à évangéliser l’Angleterre.

Le pape François sera le troisième pape à célébrer une prière œcuménique avec un primat de l’Eglise anglicane dans cette basilique, et à y signer une déclaration commune : Benoît XVI l’avait fait en mars 2012 avec l’archevêque Rowan Williams, et Jean-Paul II en octobre 1989, avec l’archevêque Robert Runcie ainsi qu’en décembre 1996 avec l’archevêque George Carey.

Durant deux jours, les 5 et 6 octobre, des représentants de la Communion anglicane et de l’Église catholique célèbreront aussi le cinquantième anniversaire de l’ouverture du Centre anglican à Rome.

(Traduction de Constance Roques)

 

Source : https://fr.zenit.org/articles/anglicans-larcheveque-welby-et-le-pape-pourraient-se-rencontrer-le-5-octobre/

Anglicans: l’archevêque Welby et le pape pourraient prier ensemble le 5 octobre et signer une déclaration commune Lire la suite »

Quel bilan pour le Grand et Saint Concile Panorthodoxe

carte orthodoxie

     Le principe du consensus panorthodoxe est la base du processus préconciliaire, depuis la Conférence de Rhodes en 1961.
« Le même principe est fixé dans le Règlement de l’organisation et du travail du Saint et Grand Concile de l’Église orthodoxe, élaboré par la Synaxe des Primats des Églises orthodoxes, qui a eu lieu à Chambésy du 21 au 28 janvier 2016. Le susdit Règlement prévoit, entre autres, que le Concile « est convoqué par Sa Sainteté le Patriarche œcuménique avec l’accord de Leurs Béatitudes les Primats de toutes les Églises orthodoxes locales autocéphales reconnues de tous » (art 1). Lors de cette même Synaxe, la majorité des Primats des Églises orthodoxes locales ont approuvé la convocation du Saint et Grand Concile de l’Église orthodoxe aux dates des 18-27 juin 2016 en Crète.
     Ainsi un problème se pose dès la publication du règlement du concile : l’art 8 précise :
« 2) Ne peuvent être introduits pour être débattus dans le Concile des textes non approuvés à l’unanimité par les Conférences panorthodoxes préconciliaires et les Synaxes des Primats ou de nouveaux thèmes, hormis le Message final du Concile, dont le projet doit être préparé par un Comité spécial une semaine avant sa convocation avec l’approbation des Primats… » Or à la synaxe des primats des Églises orthodoxes à Chambésy (01/2016), le projet de décision du Concile sur le thème « Sacrement du mariage et ses empêchements » a été signé par les chefs de délégations de toutes les Églises locales, à l’exception de l’Église orthodoxe de Géorgie et de l’Église orthodoxe d’Antioche, dont les chefs de délégation ont exprimé par écrit leur désaccord sur ledit document. La délégation du Patriarcat d’Antioche a également exprimé son désaccord sur le texte du règlement des travaux du Concile, signé au nom des autres délégations ayant participé à la synaxe  ».

Stricto sensu le concile aurai dû être reporté pour aboutir à un consensus sur les textes présentés à la discussion et le règlement. Cette position « vertueuse » défendue par le  Patriarcat de Moscou accompagnée de l’annonce de sa non-participation intervenant le 13 juin -soit une semaine avant l’ouverture du concile- laisse entrevoir des arrières pensées qui ont peu à voir avec la vertu et beaucoup avec les querelles de leadership et la politique.

Il n’en reste pas moins que les débats ont eu lieu et que des résultats importants ont été obtenus et approuvés par une assemblée qui est à juste titre qualifiée de Concile Orthodoxe et qui engage dix des quatorze Eglises Orthodoxes et ne peut être ignorée par les quatre autres dont les mobiles sont divers et pas tous théologiques (voir lien).

 Il faut absolument écouter l’interview de Mgr Jean de Charioupolis[1] accordé le 1er juillet au père Guy Fontaine dans laquelle il commente les travaux et les décisions du Concile : https://www.mixcloud.com/orthodoxie/mgr-jean-de-charioupolis-sur-le-grand-et-saint-concile/
Il souligne la volonté du concile de ne pas se poser en opposition aux autres Eglises et Communauté, mais au contraire de continuer le dialogue de façon positive, et même de reconnaitre l’ecclésialité des « Eglises historiques » qui ne sont pas dans la communion orthodoxe (Eglises d’Orient et Eglise Catholique Romaine). -Le Protestantisme étant reconnu comme Communauté mais non comme Eglise.
C’est le grand sujet de dispute à l’intérieur de l’orthodoxie entre ceux qu’il nomme les « zélotes » partisans d’un intégrisme fanatique, et beaucoup de communautés monastiques qui fonctionnent sur le mode « quand on est sûr d’avoir raison, on a pas besoin de discuter avec ceux qui ont tort ».

Ce qui est intéressant, c’est que de nombreux évêques se plaignent de cette attitude.

Autre point intéressant : c’est la décision de rencontre tous les sept à dix ans pour continuer le travail commencé.
Et la tâche est immense !

Beaucoup de sujets sensibles ont été mis de côté dans ce concile qui ne traitait que d’affaires internes à l’orthodoxie. (voir article de La Croix)

     Reste à prendre connaissance des textes votés et de leur réception dans un monde orthodoxe sinon divisé au moins extrêmement diversifié :
  entre Grecs et Slaves ;
  entre tenant d’un approfondissement du dialogue théologique avec les « Eglises historiques » et les intégrismes majoritaires dans le monde slave ;
  entre les terres traditionnellement orthodoxes et les terres d’immigration (Europe, Amérique, Afrique subsaharienne) qui représentent aujourd’hui un tiers de l’effectifs de l’Eglises Orthodoxe, et qui devraient peu à peu devenir des Eglises autonomes par le biais des assemblées d’Evêques locales -comme l’ Assemblée des Evêques Orthodoxes de France (AEOF)-

 

[1] Jean Renneteau, évêque de Charioupolis, Archevêque-Exarque de l’Exarchat des églises orthodoxes de tradition russe en Europe occidentale. Français, est né le 13 novembre 1942, à Bordeaux.

Quel bilan pour le Grand et Saint Concile Panorthodoxe Lire la suite »

Élection du nouveau responsable et du Conseil de Communauté

2016.08.12-ChapitreGeneral-HTC-58

« Le vent souffle où il veut, et tu entends sa voix ; mais tu ne sais ni d’où il vient, ni où il va. Il en est ainsi de tout homme qui est né de l’Esprit. » Jean 3, 8

14 aout 2016:

Action de grâces à l’Abbaye d’Hautecombe à l’issue des scrutins.
L’unité et l’écoute fraternelle ont accompagné ces deux jours d’élections.

Francois_Michon-1

François Michon, prêtre, 50 ans, est le nouveau responsable de la Communauté du Chemin Neuf. Après avoir été responsable de la Communauté à Kinshasa pendant une dizaine d’années puis en France, il a été élu au premier tour comme berger.

Le Conseil de Communauté a été élu à son tour. Il est ainsi composé :

Etienne Vetö, prêtre, franco-américain, 52 ans, professeur à l’Université Pontificale Grégorienne à Rome,

Katarzyna Łukomska, mariée, polonaise, 52 ans, responsable de la Communauté en Pologne,

Michaela Borrmann, célibataire consacrée, allemande, 45 ans, membre de l’Eglise luthérienne, théologienne, responsable de la Communauté en Allemagne,

Dagmara Klosse, célibataire consacrée, polonaise, 42 ans, responsable internationale des célibataires consacrés de la Communauté.

Un autre conseiller a été nommé par François Michon et son Conseil :Ezéchiel Hébié, marié, burkinabé, 48 ans, responsable de la Communauté au Burkina-Faso.

Conseil-1

de gauche à droite : Michaela Borrmann, Ezéchiel Hébié, Katarzyna Łukomska, François Michon, Dagmara Klosse, Etienne Vetö.

Les autres nominations des conseillers (trois au maximum) se feront par la suite. Le Chapitre se poursuit pour déterminer les priorités pastorales des années à venir pour la Communauté. Que l’Esprit Saint poursuive son oeuvre au coeur de la Communauté et des 72 capitulants qui demeurent à Son écoute. Que notre intercession ne fléchisse pas.

Contact Presse : Prisca Horesnyi – communication@chemin-neuf.org
© 2016 Communauté du Chemin Neuf: Photos, vidéo, textes

la croix

Mercredi 17 aout

Le P. François Michon, à la tête du Chemin-Neuf

Âgé de 50 ans, ce prêtre diplômé en sciences politiques et qui a passé près de dix ans en Afrique est un proche du fondateur, le P. Laurent Fabre.

Le P. François Michon, à la tête du Chemin-Neuf

Photo: Nicolas RHONE/Communauté du Chemin Neuf

Impressionnant, exigeant… Ce sont les premiers mots qui viennent à l’esprit du P. François Michon, 50 ans, élu dimanche à la tête de la communauté du Chemin-Neuf.

Si ce prêtre originaire de Bresse connaît bien cette communauté catholique à vocation œcuménique, où il a prononcé ses premiers vœux en 1988, il n’en succède pas moins au fondateur lui-même, le jésuite Laurent Fabre, qui passe ainsi le témoin après avoir tenu la barre durant pas moins de 43 ans.

Un défi de taille qui suggère au P. Michon ces propos de Jean Vanier, le fondateur de la communauté de l’Arche : « On ne remplace, ni ne succède à un fondateur. »

Une communauté à la dimension internationale

Pour présider aux destinées de ce jeune vaisseau déjà bien installé dans le paysage de l’Église, le choix des électeurs s’est donc porté sur un religieux expérimenté. Ordonné prêtre dans l’Institut du Chemin-Neuf par le cardinal Albert Decourtray en 1994, ce diplômé en sciences politiques a déjà eu par deux fois l’occasion de diriger la communauté en France, en étroite collaboration avec son fondateur. La première fois entre 1996 et 2003, la deuxième après un séjour de près de dix ans à Kinshasa (RDC) où il est parti fonder une communauté.

En plus de quarante ans, l’intuition consistant à faire vivre en étroite communion des prêtres, des laïcs et des célibataires consacrés s’est développée dans le monde entier. Le Chemin-Neuf rassemble aujourd’hui près de 2 000 personnes, dont 350 célibataires consacrés et le nombre de novices a plutôt tendance à augmenter.

Le nouveau responsable souligne aussi la dimension internationale de sa communauté, dont les effectifs en France ne pèsent désormais plus que 40 % de l’ensemble. C’est en Europe centrale, en Afrique et au Brésil que la croissance est la plus rapide. Une tendance que reflète le conseil de communauté où hormis un prêtre franco-américain, l’Hexagone n’est plus représenté.

Un futur lieu de référence et de formation hors de France

Pour accompagner cet essor, le P. Michon sait pouvoir s’appuyer sur les atouts d’une communauté encore jeune, mais solidement enracinée dans la tradition ignatienne. Outre le choix d’un futur lieu de référence et de formation hors de France, le nouveau responsable entend mettre l’accent sur la formation.

« Il faut du temps pour former un frère. Or aujourd’hui, la pastorale et la mission nous demandent bien plus… » Autre priorité, l’attention portée aux jeunes et leur capacité à vivre l’Évangile sur de nouveaux territoires comme Internet. Mais pas seulement.

« Depuis deux ans émerge dans la communauté une petite fraternité politique rassemblant les jeunes désireux de s’investir au nom de leur foi. L’Église doit plus que jamais être présente sur ce lieu de diversité et de confrontation qu’est la politique. Et c’est cela que nous vivons au Chemin-Neuf. »

Samuel Lieven

Élection du nouveau responsable et du Conseil de Communauté Lire la suite »

Chapitre 2016 de la Communauté du Chemin Neuf

http://chemin-neuf.fr/fr/chapitre-de-la-communaute-du-chemin-neuf/

Le Chemin-Neuf, communauté catholique à vocation œcuménique, tient à partir de lundi 8 août, à l’abbaye d’Hautecombe (Savoie), un chapitre général historique : son fondateur s’apprête à passer la main après quarante-trois années à sa tête.

P Laurent Fabre

Le P. Laurent Fabre, jésuite de 76 ans et fondateur du Chemin-Neuf, revient sur les étapes de croissance de cette communauté aujourd’hui bien installée dans le paysage de l’Église.

La Croix: comment se porte votre communauté ?

P. Laurent Fabre : Elle est très paisible dans l’ensemble et, depuis notre crise en 1996, paraît unie. Nous le constatons en particulier chaque année pendant une semaine internationale qui rassemble les responsables de 30 pays. L’insertion dans les diocèses se passe généralement bien, et des ordres monastiques sont heureux que nous puissions reprendre les abbayes qu’ils sont obligés de quitter faute de vocations. Même si, pour être honnête, il nous arrive plus souvent de dire non que oui. Notre priorité va aux foyers d’étudiants et à l’évangélisation des jeunes.

Connaissez-vous un tassement des vocations comme d’autres communautés nouvelles ?

L.F. : Le nombre de novices a plutôt tendance à augmenter. Chaque année, 20 à 25 jeunes entrent dans la communauté, pensant être appelés au célibat consacré. Pour les couples, c’est plus difficile à compter, car ils n’ont pas un temps de noviciat fixe. Mais ce sont eux les plus nombreux. Et les Français ne sont plus la majorité.

> Lire aussi : Le Chemin-Neuf, de Hautecombe à Saragosse

Quarante-trois ans à la tête de la communauté… Cette durée ne vous a-t-elle pas été reprochée ?

L.F. : Je n’ai jamais été élu responsable « à vie », mais « sans terme fixé d’avance », cela veut dire que ce mandat peut durer peu ou très longtemps, comme ce fut mon cas. Cela fait déjà deux chapitres, soit quatorze ans, que je pensais à renoncer à ma charge. En 2009, nous étions en train de changer de statut canonique et à Rome on m’a conseillé de rester pour accompagner cette transition. Il me semble aujourd’hui que l’heure est venue…

Quelle relecture faites-vous des crises que votre communauté a connues ?

L.F. : L’histoire de l’Église montre qu’il n’y a pas de croissance sans crises. Nous aussi avons vécu une tempête douloureuse au lendemain du chapitre de 1995, et cinq membres qui avaient des responsabilités importantes dans la communauté nous ont quittés. Certains parlaient de « crise de pouvoir »,d’autres de « crise œcuménique », d’autres étaient sensibles à certaines polémiques qui visaient globalement les communautés nouvelles. En fait, comme souvent dans l’histoire de l’Église, les questions de pouvoir et de personnes étaient bien réelles. Je regrette d’avoir tardé dans certaines prises de décision. Il fallait trancher dans le vif et expliquer pourquoi… j’ai trop hésité.

Qu’est-ce qui vous a sauvés ?

L.F. : D’une part nous avons été soutenus par l’Église. Le cardinal Albert Decourtray (comme ses successeurs) rencontrait notre Conseil deux heures chaque trimestre. Cela n’a pas été le cas de toutes les communautés, certaines contournant en quelque sorte sa médiation. D’autre part, l’expérience de discernement dans la compagnie de Jésus (je suis entré au noviciat des jésuites il y a une cinquantaine d’années) a joué un rôle. Très vite, nous avons établi une dimension démocratique. Depuis le début de la communauté, je n’ai jamais pris une décision seul.

La présence des laïcs a-t-elle aidé également ?

L.F. : Oui, je dirais que ce qui a été notre force, c’est d’abord la mixité hommes-femmes et celle des états de vie (couples et célibataires). Nous vivons le plus possible le partage des responsabilités entre clercs et laïcs. Les femmes notamment ont une place très importante à tous les niveaux : plusieurs d’entre elles sont responsables de pays, comme aux Pays-Bas ou pour la Martinique.

Nous avons aussi vécu dès le début la confrontation de la diversité internationale et des différentes confessions chrétiennes. L’intégration de cette diversité nous a certainement rendus plus solides. Elle est choisie délibérément et doit être souvent rechoisie. C’est un patient travail d’unité qui nous aide à comprendre le quatrième vœu que prononcent nos membres engagés à vie :« Donner notre vie pour l’unité des chrétiens. »

Lire aussi : Pour le Chemin-Neuf, l’unité n’a pas de frontières

Tout cela, est-ce l’héritage du renouveau ?

L.F. : Probablement. Comme disait le P. Michel de Certeau dans la revue jésuite des Études, Mai 68 était un mouvement de « prise de parole ». Je crois que cela correspond à ce que le Renouveau a de plus profond. Pour moi et pour ceux de ma communauté, un groupe de prière est un lieu par excellence où nous sommes à l’écoute de l’Esprit qui peut prendre la parole parmi nous… y compris par celui qui vient d’arriver.

Le renouveau ne souffre-t-il pas d’un certain essoufflement ?

L.F. : Il y a certainement un tassement des groupes de prière en France. Mais sur le plan mondial, il y a encore une très grande vitalité, avec des initiatives très nombreuses. Comme ce prêtre de la télévision colombienne qui a lancé un projet de construction pour les enfants des rues. C’est devenu une ville de 60 000 habitants… L’Esprit Saint est inventif, à la mesure des problèmes de notre temps. L’histoire de l’Église est jalonnée de renouveaux. Ce qui est original dans le renouveau actuel, c’est sa dimension œcuménique – même si elle est moins perceptible en France que dans d’autres parties du monde.

On parle beaucoup de l’échange des dons. De fait, les parcours Alpha nous sont venus des anglicans. La réciproque, c’est qu’aujourd’hui ils nous ont sollicités pour animer une formation d’une année dans le palais de Lambeth où vit le primat de la Communion anglicane, dans laquelle nous proposons les trente jours d’exercices spirituels de saint Ignace. Sur le plan de l’aide aux plus pauvres, dans l’aide aux réfugiés, les frontières confessionnelles tombent également. Et tout cela ne fait que commencer, l’œcuménisme va avancer !

En quoi les interpellations du pape François vous rejoignent-elles ?

L.F. : Lors d’une rencontre avec le Renouveau qui rassemblait 55 000 personnes, le pape nous a demandé de partager la grâce du baptême dans l’Esprit Saint avec l’ensemble de l’Église. Or c’est précisément pour cela que je me bats depuis que j’ai vécu cette expérience. Elle n’est rien d’autre que d’expérimenter la Pentecôte ou la venue de l’Esprit Saint pour vivre son baptême en adulte et renouveler sa pratique des sacrements. Mais cette orientation a encore du mal à entrer dans les paroisses.

Pourquoi avez-vous accepté de venir à Tibhirine ?

L.F. : La proposition nous avait déjà été faite deux fois. Nous l’avions refusée, par peur, peut-être, ou parce que ce n’était pas le moment… et puis l’évêque de Constantine, devenu administrateur apostolique d’Alger, est revenu à la charge, et nous avons accepté. Le 15 août, deux frères dont un prêtre parlant arabe et deux sœurs du Chemin-Neuf seront à Tibhirine. Pour l’instant, la discrétion nous semble de mise. Cela implique pour nous de nous initier au dialogue interreligieux.

Lire aussi : À Tibhirine, la mémoire de sept vies données

Au moment de quitter votre responsabilité, quel message désirez-vous laisser ?

L.F. : En bon jésuite, j’ai toujours considéré qu’Ignace était le véritable fondateur du Chemin-Neuf. Que serait la communauté sans la spiritualité ignatienne ? J’aime beaucoup cette description d’Ignace par son secrétaire particulier : “Il avançait sur un chemin qu’il ne connaissait pas – moi j’ai pensé au Chemin-Neuf –, il ne précédait pas l’Esprit Saint mais fortiter et suaviter, il se laissait conduire par Lui » – c’est-à-dire avec force et avec goût. C’est ce que j’ai essayé de vivre pendant quarante-trois ans. De ne pas trop décider par moi-même, me laisser conduire sur un Chemin-Neuf que je ne connaissais pas mais que je reconnaissais, pas après pas, à la force et à la joie que donne l’Esprit.


► Le Chemin-Neuf, une communauté internationale

Fondée en 1973, la communauté du Chemin-Neuf, association publique de fidèles, est présente dans 30 pays, avec 1 800 membres dont près de 700 couples et 340 célibataires consacrés. Parmi ces membres, 300 sont engagés à vie. Elle repose sur 4 piliers : la formation spirituelle et théologique, le service des plus pauvres, le travail pour l’unité (engagement œcuménique), l’évangélisation des jeunes et des couples (Cana).

Elle tient son chapitre général du 8 au 22 août. Ce chapitre se réunit tous les sept ans, en présence de 72 délégués élus par les différents pays et les responsables des grandes missions internationales. Parmi les enjeux de ce chapitre, outre l’élection « sans terme fixé d’avance » du nouveau supérieur (« berger ») et de 4 des 7 membres du conseil (3 sont nommés), figurent la question des familles missionnaires et l’écologie.

Recueilli par Dominique Greiner et Céline Hoyeau
Source: La Croix du 26 aout 2016

 

Chapitre 2016 de la Communauté du Chemin Neuf Lire la suite »

Messe de passation à l’abbaye de Melleray

30 JUIN 2016 – MELLERAY

2016-06 Passation Melleray-01

Dimanche 19 juin 2016 l’abbaye cistercienne de Melleray est confiée à la Communauté du Chemin Neuf après un an de vie ensemble, frères et sœurs de la Communauté du Chemin Neuf et frères cisterciens rattachés à ce lieu. (Voir article de « la Croix » 1/9/15)

Les pères abbés, mères abbesses, moines et moniales de différents monastères cisterciens (Cîteaux, Rivet, La Trappe, Port-du-Salut, Bellefontaine, Bricquebec, Le Mont des Cats, Timadeuc, Laval…) sont présents pour accompagner leurs frères dans ce passage de relais.

     « C’est avec émotion que je prends la parole, au nom de mes frères, en cette circonstance toute particulière que nous sommes en train de vivre en cette chère Abbaye de Melleray. (…) Merci à vous tous, amis du monastère en particulier, d’être venus si nombreux pour nous accompagner dans cette démarche de transmission, de passage, d’une communauté cistercienne aux origines bien anciennes à une Communauté nouvelle, si récente et si dynamique pour notre Eglise d’aujourd’hui, la Communauté du Chemin Neuf. (…) Il n’était pas pensable que ce lieu d’église porté par les moines cisterciens et le peuple chrétien des environs depuis 900 ans, devienne une propriété privée. » (Dom Gérard, Père Abbé de l’Abbaye de Melleray.)

Aujourd’hui, frères et sœurs de la Communauté, moines et moniales cisterciens prient côte à côte, vivant une réelle communion fraternelle. Chants grégoriens et chants du renouveau s’alternent. Monseigneur James, évêque de Nantes, préside la cérémonie de passation. Au cœur de la célébration, où plus de 900 personnes sont présentes pour assister à l’événement, Dom Gérard, Père Abbé de l’Abbaye de Melleray, remet les clefs de la porte principale du bâtiment au Père Laurent Fabre, Fondateur et Supérieur Général de la Communauté du Chemin neuf ; un geste symbolique, chargé de sens.

     « Il y a bien sûr le cadeau de ce lieu magnifique, des murs, des hectares… mais tout ça ce n’est pas le plus important. Le plus important, c’est bien sûr l’héritage spirituel.» (Père Laurent Fabre.)

A l’issue de la messe, les frères et sœurs des deux communautés se retrouvent pour une photo qui à tout l’air d’une photo de « famille ». Photo qui en tout cas, marquera l’histoire de l’Eglise de la région et de ces deux communautés.

© 2016 Communauté du Chemin Neuf: Photos, vidéo, textes
https://youtu.be/tboKLSsAGg0

Messe de passation à l’abbaye de Melleray Lire la suite »

Conclusion du Saint et Grand Concile Panorthodoxe

Le Concile orthodoxe s’est terminé ce dimanche 26 juin 2016 en Crète

Bartholomée Ier lors de la Divine Liturgie le 26 juin

C’est le début d’une nouvelle ère pour l’orthodoxie. Le Concile orthodoxe s’est terminé ce dimanche 26 juin 2016 en Crète. Pour sceller cette toute nouvelle unité, les dix Églises orthodoxes présentes ont publié une encyclique résumant les conclusions de l’assemblée.

Malgré l’absence de quatre Églises dont celle de Russie, la plus importante numériquement, les décisions du Concile s’appliquent aux quatorze Églises orthodoxes, qui avaient toutes donné leur accord pour tenir ce rassemblement inédit.

     Lors de cette semaine de débats pour trouver un consensus entre les différentes Églises autocéphales, les primats ont abordé de nombreux thèmes : doctrine sociale, liberté religieuse, montée des fondamentalismes, mais aussi la question de l’œcuménisme et des relations avec les autres confessions chrétiennes.
La décision a notamment été prise de reconnaitre comme Église l’Eglise catholique.
     Une avancée « historique » selon Antoine Arjakovsky, historien orthodoxe français. Il a assisté au Concile en Crète.
Interrogé par Blandine Hugonnet, il souligne que, grâce à ce Concile, l’orthodoxie prend aujourd’hui le chemin de la modernité. (Ecouter ci-dessous)

http://media02.radiovaticana.va/audio/audio2/mp3/00537018.mp3

Source : Radio Vatican

Conclusion du Saint et Grand Concile Panorthodoxe Lire la suite »