Colloque de l’ ISEO
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Actualité œcuménique régionale et plus
INSTALLATION DE LA COMMUNAUTÉ « AT THE CROSSING » A LA CATHEDRALE ST JOHN THE DIVINE 0 NEW YORK
Mettre en commun les dons et les charismes de chacune de nos dénominations chrétiennes
La Communauté du Chemin Neuf a été accueillie jeudi 8 septembre 2022 au sein de la cathédrale épiscopalienne St John the Divine à New York (USA) .
Elle est appelée à collaborer avec l’Eglise épiscopalienne de New-York pour démarrer la communauté « At the Crossing », inspirée par ce qui se vit à Lambeth Palace à Londres depuis 2015 au cœur de la Communion anglicane, dans la Communauté St Anselme.
L’Archevêque de Cantorbéry, Justin Welby avait alors appelé la Communauté du Chemin Neuf en son sein, pour collaborer avec la communion Anglicane et donner aux jeunes une profonde expérience de prière, de service et de vie en communauté. Cette expérience oecuménique a transformé tant les jeunes qui ont participé chaque année à ce programme, que tous ceux qui les ont accompagnés.
Cette expérience renouvelante pour l’Eglise est donc appelée à se multiplier, et c’est à New York qu’elle prend actuellement racine. Soeur Hannah Spiers témoignait en Mars 2022 dans la Revue FOI de l’enjeu de vivre à la suite du Christ, d’évangéliser, « d’être appelés à une certaine pauvreté dans la ville la plus riche du monde ».
A l’occasion de la célébration de bienvenue de la Communauté du Chemin Neuf, tous ont eu la joie d’écouter tant le Pape François que le Révérend Justin Welby et le Révérend Mickael Curry, enthousiasmés par la naissance de la communauté « At the Crossing » et par le désir de mettre en commun les dons et les charismes de chacune de nos dénominations chrétiennes.
Etaient présents et accueillis officiellement: le Père François Michon, supérieur général de la Communauté, le Père Etienne Vétö, le Père Jean-David Carossio, Soeur Lysanne Guilbaud et Soeur Hannah Spiers, de la Communauté du Chemin Neuf,.
Se laisser interrompre par Dieu
La Communauté « At the Crossing » sera composée de jeunes entre 20 et 30 ans de toutes confessions chrétiennes et qui choisissent de prendre une année à part, une année de césure, loin de leurs repères habituels, de se laisser interrompre par le Seigneur. Ainsi, en Lui donnant la première place, il devient possible de transformer le monde. La vie quotidienne et hebdomadaire sera composée d’étude, de prière personnelle et communautaire, de service auprès des plus pauvres, de vie communautaire. Deux temps de retraite en silence seront proposés durant l’année. Il y a deux manière de s’engager dans cette radicalité : soit en intégrant à plein temps la Communauté dans la Cathédrale St John the Divine, soit en intégrant la vie d’étude, de prière, de vie communautaire dans une vie professionnelle ou étudiante.
Unité des Chrétiens
La vocation de la Communauté du Chemin Neuf est l’unité, l’oecuménisme. L’unité est le débordement de la vie communautaire et cela commence par participer à ce que nous pouvons déjà faire ensemble, ce qui donne de l’espoir et ouvre des portes pour naviguer dans nos différences.
Tout savoir sur la Communauté « At the Crossing »
Message du pape François :
Message de l’Archevêque de Canterbury:
Message de l’évêque Michael Curry, président de l’Église épiscopalienne des États-Unis
LA COMMUNAUTÉ « AT THE CROSSING » Lire la suite »
Déclaration finale de l’assemblée plénière du COE
Voir sur le site du COE: https://www.oikoumene.org/fr/about-the-wcc/organizational-structure/assembly
Que reste – t – il de l’Assemblée du COE à Karlsruhe ? Quelles décisions ont été prises ? Quelles suites à attendre ?
Après l’Assemblée du COE, Serge Fornerod, Directeur des relations extérieures des « Eglises Evangéliques Réformées de Suisse », a fait un bilan. Que pouvons-nous apporter de Karlsruhe ? Quels sont les documents les plus importants ? Un résumé.
Ils dessinent:
Et là aussi, des choses fortes ont été dites à l’intention du nouveau Comité Central. Cela a été synthétisé au mieux dans le « message de l’Assemblée ». J’en retiendrais trois :
a affirmé la Co-modératrice de la Commission Foi et Constitution, Susan Durber [1]. La déclaration sur l’unité explicite la formule souvent entendue pendant l’Assemblée de « l’œcuménisme du cœur »
Karlsruhe 2022_11ème assemblée du Conseil Œcuménique des Eglises Lire la suite »
Il est important de rappeler suivant quel processus la Fédération Protestante de France désigne son président- peut-être un jour sa présidente…
« A chaque échéance, le Conseil sortant de la FPF demande aux Eglises de lui proposer des noms de personnes capables de composer le Conseil à venir, explique Jean-Arnold de Clermont. Pour éviter de désigner quelqu’un qui se rétracterait, le conseil sortant demande aussi aux Eglises de lui suggérer le nom d’une personne pour le poste de président. »
Au sein de la liste ainsi constituée, le Conseil élit le futur président. Cette année, Christian Krieger a bénéficié d’une élection très large, malgré quelques tensions préalables, vite résolues. Même si les statuts n’imposent rien, la coutume veut qu’un évangélique succède à un luthéro-réformé.
Cette fois-ci, cela n’est pas le cas, puisque Christian Krieger est également réformé. Ses compétences et son charisme auraient dû permettre à Valérie Duval-Poujol d’accéder à la présidence de la FPF. Mais cette théologienne baptiste unanimement reconnue n’est pas pasteure et l’on peut penser qu’en ces temps de représentations religieuses, un tel manque ait pu devenir un obstacle. Ceci étant posé, Christian Krieger va demeurer président de la Conférence des Eglises Européennes (CEC) jusqu’au début de l’année 2023. Durant les six mois de transition, la vice-présidente de la Fédération, qui n’est autre que Valérie Duval Poujol, tiendra un rôle prépondérant.
Des garde-fous
Volontiers taquins, les protestants aiment affirmer que le président de la Fédération Protestante de France ne préside pas le protestantisme. Est-ce tout à fait juste?
« C’est ambigu, commente Jean-Arnold de Clermont. Certes, il n’est que le président d’un Conseil qui, lui, prend un certain nombre des décisions au nom du protestantisme français. Mais un président de la Fédération, quand la situation l’exige, peut engager le protestantisme sans en référer à son Conseil. Ainsi, le jour où George Bush a décidé de lancer son pays dans la guerre en Irak, le président de la FPF que j’étais s’est senti absolument libre de se déplacer avec une délégation de l’Union européenne à Washington. Bien entendu, mon choix faisait l’unanimité ou presque ; si cela n’avait pas été le cas, j’aurais sans doute sollicité l’avis du Conseil. Mais cela vous montre que le président de la FPF possède une vraie liberté d’action. »
L’exercice de pareilles responsabilités suppose des garde-fous, non seulement sur un plan institutionnel, mais encore sur un plan moral. «Quand j’ai été désigné, en 2003, j’ai écrit à cinq ou six amis protestants pour leur dire que la responsabilité qui m’incombait désormais exigeait du recul et donc je leur ai demandé de m’accorder leur point de vue, confidentiellement. Je crois essentiel de bénéficier d’un avis dénué d’arrière-pensées. »
Le poids des réseaux sociaux, des chaînes d’information continue, rend l’exercice de responsabilités publiques de plus en plus complexe. « Un président forme avec la personne chargée de la communication ce qu’on peut appeler un tandem, admet Jean-Arnold de Clermont. Bien sûr, il serait malvenu que celle-ci prenne part aux décisions assumées par celui-là. Mais que les propos tenus en public puissent être évalués, pesés par une personne spécialiste des médias est une absolue nécessité. Je note au passage que les personnes chargées de la communication auprès du président de la FPF ont toujours quitté leur fonction en même temps que celui-ci, tout simplement parce que la coordination ne pouvait pas s’adapter au successeur. »
Quand on demande à Jean-Arnold de Clermont s’il a souffert de ne plus être président de la Fédération Protestante de France, il répond que bien sûr il était préparé au départ et qu’il a surtout veillé à ne jamais interférer dans les affaires de son successeur. Nul ne doute qu’il en ira de même de la part de François Clavairoly.
Un contenu proposé par Le blog de Frédérick Casadesus
Quand la Fédération Protestante de France change de Président Lire la suite »
Le théologien orthodoxe Kallistos Ware, métropolite de l’archidiocèse de Thyateira et de Grande-Bretagne, du patriarcat œcuménique de Constantinople, est décédé le 24 août 2022 à l’âge de 87 ans, à Oxford.
Mgr Kallistos Ware (né Timothy Ware le 11 septembre 1934 en Angleterre, à Bath, Somerset) a été élevé dans la foi de l’Église Anglicane. En 1958, à l’âge de 24 ans, il est devenu membre de l’Église orthodoxe.
En 1966, il est ordonné prêtre au sein du Patriarcat œcuménique et est tonsuré comme moine sous le nom de Kallistos.
Dans la même année 1966, il est devenu conférencier en études orthodoxes à l’Université d’Oxford, un poste qu’il a occupé pendant 35 ans jusqu’à sa retraite. En 1970, il a été nommé Fellow au Pembroke College à Oxford et en 1982 il est consacré évêque, devenant évêque auxiliaire avec le titre d’ « évêque de Diokleia », avec la tâche d’assister dans ses fonctions l’évêque de l’archidiocèse de Thyateira et de Grande Bretagne (Patriarcat œcuménique).
Malgré sa consécration, Ware est resté à Oxford et a continué à accomplir ses deux fonctions de prêtre de paroisse de la communauté grecque orthodoxe et aussi de conférencier à l’Université. Depuis sa retraite en 2001, il a continué à publier et à donner des conférences sur l’Orthodoxie. Jusqu’à il y a peu de temps, il a été le président du directoire de l’Institute for Orthodox Christian Studies de Cambridge. Il a été le président du groupe des Amis de l’Orthodoxie de l’île de Iona et des Amis du Mont Athos
Le 30 mars 2007, le Saint Synode du Patriarcat œcuménique a élevé le Diocèse de Diokleia au rang de métropole et Mgr Kallistos au rang de Métropolite de Diokléia.
Mgr Kallistos Ware est surtout connu comme l’auteur de The Orthodox Church publié en 1963, avant son ordination à la prêtrise, ouvrage plusieurs fois révisé. La dernière édition de ce livre en français sous le titre L’Orthodoxie : l’Église des sept Conciles est publiée par les Éditions du Cerf en 2002 et reste un ouvrage de référence pour la compréhension de l’Orthodoxie
Décès du métropolite orthodoxe Kallistos Ware Lire la suite »
Les faits Quatre cent cinquante ans après le massacre de la Saint-Barthélemy, la ville de Paris dédie un jardin du 1er arrondissement aux protestants assassinés le 24 août 1572 et les jours suivants. Un lieu choisi pour son emplacement au cœur du quartier du Louvre, point de départ de cette tuerie emblématique des guerres de Religion.
Voir La Croix du 5 juillet 2022
À Paris, un jardin rebaptisé en hommage aux victimes de la Saint-Barthélemy Lire la suite »
23 juin 2022
Le Pape François a développé trois perspectives œcuméniques sur le chemin de la pleine communion, devant les membres de la Commission mixte internationale pour le dialogue théologique entre l’Église catholique et les Églises orthodoxes orientales [1].
Après une introduction de Mgr Kyrillos, évêque copte catholique d’Assiout (centre de l’Égypte), le Pape François a partagé trois réflexions avec les membres de la Commission mixte internationale pour le dialogue théologique entre l’Église catholique et les Églises orthodoxes orientales. Ces derniers sont sur le point de conclure une étude sur les sacrements, qui démontre «l’existence d’un large consensus», pouvant marquer un nouveau pas vers la pleine communion, selon François.
«C’est dans le baptême que nous trouvons le fondement de la communion entre les chrétiens et l’aspiration à la pleine unité visible».
Parmi les Églises partageant la succession apostolique, le large consensus constaté par la Commission non seulement sur le baptême, mais aussi sur les autres sacrements, doit encourager à approfondir un œcuménisme pastoral. En ce sens, le Pape rappelle que même sans être en pleine communion, des accords pastoraux ont déjà été signés avec certaines Églises orthodoxes orientales, qui permettent aux fidèles de participer aux moyens de grâce. (Unitatis redintegratio, 8).
«Tout cela a été possible en regardant la réalité concrète des membres du Peuple de Dieu et leur bien, supérieur aux idées et aux différences historiques: l’importance que personne ne soit laissé sans les moyens de la Grâce».
Le Pape émet ainsi la possibilité d’étendre et de multiplier ce type d’accords pastoraux, notamment dans des contextes où les fidèles sont en situation de minorité ou de diaspora.
Article complet sur : Vatican News
Un œcuménisme baptismal, pastoral et local Lire la suite »
Le 39e Prix Niwano[1] de la paix a été attribué à Michael Lapsley, prêtre missionnaire anglican et militant pour la justice sociale et anti-apartheid, pour ses efforts de consolidation de la paix non violents et multiconfessionnels. « Ses activités de guérison basées sur une approche de justice réparatrice, le dialogue et la réconciliation continuent de contribuer à la guérison des Sud-Africains ainsi que de nombreux autres partout dans le monde », lit-on dans le texte présentant le lauréat.
Le fr. Lapsley a reçu le prix lors de la cérémonie de remise à Tokyo, au Japon, mardi 14 juin 2022.
Il a fondé, au Cap, en Afrique du Sud, l’Institute for Healing of Memories (IHOM), et en est devenu le directeur en 1998. Depuis, il poursuit le travail de l’Institut en Afrique du Sud et à l’international en organisant des forums communautaires pour lutter contre la xénophobie et la violence contre les réfugiés, des ateliers pour les prisonniers, des séances de dialogue et d’autres activités de consolidation de la paix.
Son atelier de Guérison des mémoires offre un espace d’expression, d’écoute et de partage entre des personnes et/ou des groupes qui ont été touchés par des situations d’abus et de violences, judiciarisées ou non judiciarisées et qui veulent être entendus avec compassion.
Marina Droujinina
Retrouver l’intégralité de l’article sur Zenith.org
Le 1er juillet 2022, il succédera au pasteur François Clavairoly en poste depuis 2013.
Christian Krieger, né en 1964, est vice-président de la Fédération protestante de France de 2015 à 2019.
Il préside l’Église protestante réformée d’Alsace et de Lorraine (EPRAL) depuis 2012, vice-président de l’Union des Églises protestantes d’Alsace et de Lorraine, et président de la Conférence des Églises européennes (CEC) depuis juin 2018.
Il est élu en octobre 2021 à la présidence de la Fédération protestante de France, prenant ainsi la succession du pasteur François Clavairoly à partir du 1er juillet 20223.
Christian Krieger naît en 1964 dans le pays de Hanau (Bas-Rhin), au sein d’une famille protestante très engagée dans la vie de son église. Très tôt, il trouve sa vocation de pasteur. Il mène de front des études de théologie au séminaire d’une œuvre missionnaire imprégnée du Réveil piétiste du XIXe siècle en Allemagne du nord (Hermannsburg) et à la faculté de théologie protestante de Strasbourg. Son mémoire de maîtrise est consacré à la règle de saint Benoît, sous la direction de Marc Lienhard. Il complète sa formation universitaire par un diplôme d’études approfondies (DEA) de théologie protestante et un diplôme d’études supérieures spécialisées (DESS). Il reste fidèle à cette formation historique en contribuant à l’édition des lettres de Martin Bucer dirigée par Matthieu Arnold.
Il entre au service de l’Église luthérienne d’Alsace-Lorraine, et effectue son stage pro ministerio auprès du pasteur Fritz Westphal à la paroisse Saint-Pierre-le-Jeune de Strasbourg. En septembre 1995, ordonné pasteur, il est nommé pasteur de la Église réformée du Bouclier de Strasbourg. Il y exerce son ministère pendant 17 ans, en portant une attention particulière au développement du travail de jeunesse, de la formation théologique et biblique ainsi que de la vie communautaire. Durant ce ministère, il pilote la construction de l’orgue Thomas, un instrument d’esthétique thuringienne (région de jeunesse du compositeur protestant Jean-Sébastien Bach) de renommée mondiale.
Passionné d’éthique, de justice sociale et de questions sociétales, différents engagements accompagnent son ministère pastoral, dont notamment :
En juin 2012, il est élu à la présidence du conseil synodal de l’Église réformée d’Alsace-Lorraine. Dans ce cadre, pour préparer le 500ème anniversaire de la Réforme, il a organisé un travail synodal pour se réapproprier le langage des 3 soli (sola gratia, sola fide, sola scriptura). Il a par ailleurs piloté la création d’une exposition dédiée à Adélaïde Hautval, femme médecin protestante reconnue Juste parmi les Nations, présentée dans de nombreux lieux en région et à l’international. Intégrant qualité de nombreuses instances, son ministère a alors développé une orientation plus institutionnelle et intensifié son engagement œcuménique.
Également vice-président de l’Union des Églises protestantes d’Alsace et de Lorraine, il a présidé la commission œcuménique de l’UEPAL, piloté les réflexions sur l’avenir du ministère pastoral, ainsi que le projet de création d’un enseignement religieux à l’école visant l’éducation au dialogue interreligieux et interculturel. Par ailleurs, il est membre du Conseil des Églises de Strasbourg, du comité de la Conférence des Églises riveraines du Rhin (groupe régional de la Communion des Églises protestantes en Europe) et du comité de la Communion protestante luthéro-réformée en France (CPLR).
il est membre du conseil de la Fédération protestante de France (FPF) dont il a été le Vice-président de 2015 à 2019 et membre du Conseil d’Églises chrétiennes en France. Au sein de la FPF, il a notamment piloté avec Valérie Duval-Poujol un important travail sur le lien fédératif visant à apaiser les tensions surgies entre les Églises évangéliques et luthéro-réformées autour de la question de la bénédiction de couples mariés de même sexe. Ses qualités d’écoute et de synthèse ont permis de produire un nouvel élan pour cette instance si nécessaire et utile au protestantisme français. Engagé dans la commission des relations avec le judaïsme de la FPF, il est l’auteur de la déclaration fraternelle au Judaïsme « Cette mémoire qui engage » remise dans le cadre du 500e anniversaire de la Réforme protestante.
il est depuis 2013 l’un des membres du comité de direction de la Conférence des Églises européennes (CEC). Européen convaincu il a développé une bonne connaissance du fonctionnement de cet organisation de coopération œcuménique et de ses enjeux contemporains.
Élu à la présidence de la CEC en juin 2018, son mandat est particulièrement dédié à redéfinir le profil stratégique de la CEC et à conforter la portée de la voix des Églises auprès des institutions européennes
Il est par ailleurs co-président du groupe de suivi des accords de Reuilly (accords bilatéraux entre les Églises luthériennes et réformées de France et les Églises anglicanes de Grande-Bretagne et d’Irlande).
Changement de Président de la Fédération Protestante de France Lire la suite »
Il se trouve que la musique va prendre une place significative dans ces débats historiques. Reflétant la sensibilité spirituelle et la foi pour laquelle les mots manquent ou sont de trop. Elle portera les croyances, d’un camp ou d’un autre. Elle révélera les intimes convictions à travers une expression artistique nouvelle.
Abandonnant le grégorien et ses arcanes, les compositeurs inventeront des musiques surprenantes pour dire et chanter l’esprit réformateur ou son opposé. En un style inouï, ils ouvriront les coeurs, ménageant le recueillement mais aussi la liberté de croire. Cette esthétique musicale annoncera le baroque à venir.
Des oeuvres de quatre de ces compositeurs formeront le programme du Concert du 18 juin 2022. Quatre compositeurs parfois méconnus mais à l’écriture musicale étonnante : Paschal de l’Estocart, protestant, Guillaume Bouziniac, Henry du Mont et Marc-Antoine Charpentier, catholiques. Des polyphonies et leurs solistes révèleront le déchainement des passions de cette époque, passions d’ici-bas mais aussi de l’au-delà.
CONCERT Ensemble vocal Ambiani Lire la suite »
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