Un nouveau délégué diocésain à l’œcuménisme et à la promotion de l’unité des chrétiens au diocèse catholique de Rouen

Actualité œcuménique régionale et plus
Bienvenue au Pasteur Xavier Langlois, nouvellement en fonctions sur la paroisse du Havre- Etretat-Montivilliers CAP de Caux.
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La Conférence des Églises européennes (CEC) a élu son nouveau président, l’archevêque grec orthodoxe Nikitas de Thyateira et de Grande-Bretagne du Patriarcat œcuménique.
L’Assemblée générale de la Conférence des Églises Européennes (CEC) qui s’est tenue du 14 au 20 juin à Tallinn, en Estonie a élu comme nouveau président pour un mandat de cinq ans l’archevêque Grec-Orthodoxe Nikitas de Thyateira et de Grande-Bretagne du Patriarcat Œcuménique. Il succède au pasteur Christian Krieger, de l’Eglise Réformée de France, à la tête de la CEC
La CEC rassemble 113 Églises Protestantes, Orthodoxes, Anglicanes et Vieilles-Catholiques de toute l’Europe. Elle a été fondée en 1959 pour promouvoir l’amitié et la coopération entre les différentes Églises d’Europe dans le contexte de la guerre froide. Aujourd’hui, elle s’efforce de promouvoir l’unité des chrétiens, ainsi que la paix et la réconciliation, notamment par le dialogue avec les institutions européennes à Bruxelles et à Strasbourg.
Bien que l’Église Catholique n’en soit pas membre, elle collabore avec la CEC, en organisant, par exemple, un certain nombre d’assemblées œcuméniques européennes conjointes.
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Le Synode National de l’EPUdF s’est tenu à Noisy-le-Grand du 18 au 21 mai 2023
Extrait d’un article de Véro Raharijaona EPU du Havre, déléguée au Synode national paru dans dans “Le Lien Fraternel des Eglises Protestantes unies d’Elbeuf et de Rouen”
Le Synode National de l’EPUdF s’est tenu à Noisy-le-Grand du 18 au 21 mai 2023 à l’invitation de cette paroisse de l’Inspection Luthérienne de Paris. A cette occasion l’EPUdF a fêté ses dix ans et la Concorde de Leuenberg ses 50 ans (signature de la réconciliation et la communion des églises luthériennes et réformées d’Europe).
Le synode intitulé « Expériences – Espérance » s’inscrit dans la longue réflexion sur « la mission de l’Eglise et les ministères» ouverte en 2021. En 2022 le synode national a établi une « Charte pour une église de témoins » pour une application en 2024.
La présidente du Conseil national, Emmanuelle Seyboldt, a brossé le portrait contrasté de L’aujourd’hui de l’EPUdF où des communautés s’amenuisent alors que d’autres se développent très rapidement, parfois ors du cadre traditionnel de la paroisse.
«L’aujourd’hui» de notre église est à l’image de la mutation du monde : appartenances mouvantes, situation socio-économique personnelle, changements climatiques, guerre en Ukraine, progression des idées de l’extrême droite qui gouverne en Hongrie, Pologne et Italie, agressions des élus, confusion de « migrants » avec « danger ».
Dans un monde aussi bouleversé, à nous de nous adapter pour annoncer l’Evangile, savoir faire de la place à ceux ou celles qui franchissent la porte de l’église, les laisser exprimer leurs talents, leurs envies, leurs propositions car ils sont une chance pour notre église.
S’adapter c’est aussi sortir. Nous sommes attendus dans des endroits improbables. C’est au milieu de ce monde tel qu’il est avec ses souffrances et ses retours en arrière que le Christ est venu faire toutes choses nouvelles.
Synode National de l’Eglise Protestante Unie de France Lire la suite »
« Surpris » et « impressionné » par la mission que le Pape lui confie, le père Étienne Vetö partage à KTO sa joie de pouvoir « revenir à la pastorale ».
Depuis quelques mois à Jérusalem, Mgr Vetö révèle que l’appel du Nonce intervient à un moment où il était en plein discernement sur la prochaine étape de sa vie. Le nouvel évêque a choisi sa devise épisocopale dans le Deutéronome : Tu aimeras le Seigneur ton Dieu. « C’est la prière que tout juif récite plusieurs fois par jour, Jésus, Marie, les disciples, certainement la priaient plusieurs fois par jour » explique-t-il. Et puis, « l’amour est au coeur de toute notre vie chrétienne, l’amour pour Dieu et pour le prochain ».
Au-delà d’assister Mgr de Moulins-Beaufort, archevêque de Reims, dans sa tâche, Mgr Vetö n’oublie pas que la tâche d’un évêque est d’être « témoin du ressuscité ». Pour son nouveau ministère, le nouvel évêque a hâte de rencontrer les fidèles du diocèse et rappelle : « Le rôle d’un pasteur n’est pas d’abord des institutions, des projets, mais des rencontres avec des personnes ! »
Le père Étienne Vetö a été ordonné pour la Communauté du Chemin Neuf en 1997. Fondée en 1973 par le père Laurent Fabre, la congrégation regroupe 2400 personnes présentes dans 30 pays. Parmi elles, 400 célibataires consacrés, dont 120 prêtres. Une centaine de frères et sœurs poursuivent leurs études philosophiques et théologiques dans différents lieux de formation.
Les missions de la communauté sont diverses auprès des jeunes, des couples, familles : la communauté anime 25 foyers d’étudiants et organise des festivals d’été qui rassemblent des milliers de jeunes. Pour les JMJ 2023, un rassemblement international à Portimão est organisé avec plus de 4000 jeunes annoncés. Pour les couples et les familles, la Mission Cana, présente dans 50 pays, regroupe 5300 couples engagés en Fraternité Cana de par le monde. Depuis 1995, 30 paroisses ont été confiées à la communauté dans une douzaine de pays. Par ailleurs, la communauté anime 8 centres de formation ouverts à tous.
Né le 28 novembre 1964
Ordonné prêtre le 20 septembre 1997 pour la Communauté du Chemin Neuf
1984-1989 : École normale Supérieure de Fontenay-Saint-Cloud
1986 : Paris III Sorbonne : Maîtrise d’anglais
1989 : Agrégation de philosophie
1986-1987 : Formation initiale dans la communauté du Chemin Neuf
1993-1994 : Humboldt-Universität (Berlin), études de théologie
1994-1999 : Université Pontificale Grégorienne (Rome), Baccalauréat et licence canonique de théologie.
2005-2009 : Centre Sèvres (Paris) : Thèse de doctorat en théologie, publiée en 2012 sous le titre Du Christ à la Trinité : penser les mystères du Christ après Thomas d’Aquin et Balthasar
1989-1991 : Service national comme coopérant en tant que professeur de philosophie au petit séminaire Saint-Gabriel de Loubomo à Dolisie (République du Congo), animée par la Communauté du Chemin Neuf
1991-1992 : Professeur de philosophie au lycée Faidherbe, Lille
2001-2014 : Professeur de philosophie aux Facultés Jésuites du Centre Sèvres (Paris) et Responsable du Studium de philosophie du Chemin Neuf (Chartres)
Depuis 2014 : Professeur de théologie à l’Université Pontificale Grégorienne, Rome
Depuis 2016 : Membre du Conseil général de la Communauté du Chemin Neuf et assistant général dans le Conseil de l’Institut religieux du Chemin Neuf
Depuis 2017 : Directeur du Centre Cardinal Bea (Université Pontificale Grégorienne, Rome)
Depuis 2018 : Membre du Service international de Communion Charis, interlocuteur du Renouveau charismatique pour l’Église catholique
Depuis 2019 : Consulteur dans la Commission pour les relations religieuses avec le judaïsme du Dicastère pour la Promotion de l’Unité des Chrétiens
Depuis 2021 : Membre de la Commission théologique internationale
26 juin 2023 : Nommé évêque auxiliaire de Reims
Devise épiscopale
« Tu aimeras le Seigneur ton Dieu » (Dt, 5)
Publié le 26/06/2023 sur KTO: https://www.ktotv.com/article/mgr-etienne-veto-nomme-eveque-auxiliaire-reims
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Mgr Olivier de Cagny évêque d’Évreux.
Il était jusqu’à présent recteur du Séminaire de Paris. Son ordination épiscopale sera célébrée le samedi 9 septembre, en la cathédrale Notre-Dame-de-l’Assomption à Évreux.
Samedi 9 septembre 2023
10h30
Ordination épiscopale
Cathédrale Notre-Dame de l’Assomption d’Évreux
Retransmis sur la chaine YouTube du diocèse
17h30
Vêpres solennelles
Cathédrale Notre-Dame de l’Assomption d’Évreux
Le Pape a nommé Mgr Olivier de Cagny évêque d’Évreux. Lire la suite »
Dans son discours, le Pape François a déclaré : «il est important de toujours regarder vers l’avenir. En cultivant dans nos cœurs une saine impatience et un ardent désir d’unité, nous devons, comme l’apôtre Paul, “nous pencher vers l’avenir” (cf. Ph 3,13) et nous demander continuellement: “Quanta est nobis via?”- Quel est le chemin qu’il nous reste à parcourir?» avant de rappeler la rencontre de leurs prédécesseurs, qui a eu lieu à Rome du 9 au 13 mai 1973.
Cette une rencontre, a-t-il rappelé, a marqué une étape historique dans les relations entre le Siège de Pierre et le Siège de Marc.
[1] https://www.vatican.va/content/paul-vi/en/speeches/1973/may/documents/hf_p-vi_spe_19730510_dichiarazione-comune.html
Rencontre de deux Papes Lire la suite »
Une fonction que ce dernier occupe depuis juin 2022 après treize années passées comme président du département des affaires ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou, l’équivalent du «ministre des affaires étrangères» du patriarche Kirill.
Engagé dans le dialogue œcuménique, il a effectué de nombreuses visites au Vatican, ayant participé notamment en 2014 et 2015 aux synodes sur la famille
Sa nomination en Hongrie est le résultat d’une décision prise lors de la session du Saint-Synode de l’Église orthodoxe russe qu’il faut bien voir comme une sanction, suite à son désaccord de fond sur la manière dont le Patriarche Kirill de Moscou envisage la guerre en Ukraine et son soutient inconditionnel à Poutine.
Hilarion a également été relevé de ses fonctions de Métropolite de Volokolamsk, de membre permanent du Saint Synode de l’Église orthodoxe russe et de recteur de l’Institut des Hautes Etudes des Saints Cyrille et Méthode.
Rencontre du Pape François et du Métropolite Hilarion de Hongrie Lire la suite »
Colloque œcuménique des Facultés de Théologie
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Au milieu du XXe siècle, la théologie œcuménique répondait au besoin d’un renouveau ecclésial tout en ayant en vue l’impératif de réconciliation dans une visée en partie missionnaire. Ses avancées étaient attendues, diffusées, commentées. Mais les pionniers de l’œcuménisme ont vite buté sur la difficulté de la mise en œuvre de leurs travaux.
Durcissement croissant ? Entre avancées et blocages, les dialogues interconfessionnels ont-ils répondu aux attentes ?
Certes, devenue une discipline à part entière, la théologie œcuménique a acquis une technicité propre, au risque d’être mal comprise par les non-spécialistes. La soupçonnant de construire des compromis hasardeux et relativistes, beaucoup s’en défient sans la comprendre véritablement. En quoi les publications œcuméniques intègrent-elles cette difficulté ? Comment préparent-elles une réception en bonne part ? Ou faut-il questionner pour cette raison les processus de leur élaboration ?
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Il pose la bonne question dès la conférence d’ouverture: dialogue œcuménique et vie des Eglises ne peuvent être séparés comme si l’œcuménisme était un appendice qui venait s’ajouter à une vie ecclésiale constituée comme un “en soi”
« Cette manière de poser le problème (Dialogue œcuménique ET vie des Eglises) est déjà prédéterminé par un contexte de division confessionnel et dénominationel. C’est le pluriel “LES” dans le titre. L’envisager ainsi constitue les Eglises comme des camps constitués qui ne peut considérer la diversité que comme ce qui vient entraver la plénitude de la commuions.
Une autre approche est possible. L’Eglise n’est pas pluralité de dénominations ou de confessions, elle est d’abord le corps du Christ avec son unité fondamentalement donnée. De même l’œcuménisme n’est pas spécifiquement une procédure de la théologie contemporaine. L’œcuménicité c’est d’abord la responsabilité missionnaire de vivre le corps du christ dans toute sa dimension théologique et anthropologique, et pas simplement une tache spécialisée et récente. »
« Trop souvent dans la rencontre des Eglises, on se retrouve avec une situation comparable à celle des espèces animales que leur spécificité aurait fait se développer dans des sens très différents, et qu’on essaierait de rendre fécondes ensemble, mais ces espèces devenues différentes seraient devenues mutuellement infécondes. Ce qui n’est pas le cas. En fait, il y a une fécondité, une interpénétration des différentes formes de chrétienté et de christianisme dans notre monde. De fait, que les institutions le veuillent ou non, nos différents christianismes sont mutuellement interféconds. Mais si on a le sentiment d’un manque de fécondation entre différentes communauté ecclésiales, c’est a mon sens beaucoup plus…/…parce que nos institution ecclésiales pratiquent à haute dose l’interdiction de procréation et installent des barrières préservatives entre leurs communauté, alors même qu’elles pouvaient être mutuellement fécondes. »
En fait, les Eglises ont du mal a situer dans leur dialogue les vrais lieux de leur différences. Après avoir tourné autour de la dogmatique, de l’éthique, de l’histoire, du registre biblique, on ne trouve pas le lieu fondamental de notre désunion et les méthodes de dialogue -qui on toutes leur mérite- n’épuisent pas le sujet.
La troisième conférence qui m’a interpelée est celle du:
Des dialogues différents
Réactions différenciées :
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Pour parvenir à l’unité, peut-être faudra-t-il que chacun fasse le deuil de sa propre vision de l’unité.
Geo
[1] Pasteur Luthérien (EPUdF). Docteur en Théologie, Professeur à l’Institut Protestant de Théologie (IPT) de Paris, assesseur protestant et chargé d’enseignement à l’Institut Supérieur d’Études Œcuméniques (ISEO) et chargé d’enseignement à la Faculté de droit canonique de l’ Institut Catholique de Paris (ICP)
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La Commission mixte internationale pour le dialogue théologique entre l’Église catholique et les Églises orthodoxes orientales a publié un nouveau document intitulé « Les sacrements dans la vie de l’Église ».
Ce document reflète « un large consensus…, tant dans la théologie que dans la pratique des sacrements », consensus sur le fondement duquel il recommande un renforcement de la collaboration pastorale. Après une première partie sur la définition et la signification théologique des sacrements, la seconde partie du document traite des sept sacrements : sacrements d’initiation (baptême, chrismation/confirmation, eucharistie) ; sacrements de guérison (pénitence/confession, onction des malades) ; sacrements de service et d’engagement (mariage, ordres sacrés). La troisième partie formule quelques recommandations pour une plus grande coopération pastorale entre l’Église catholique et les Églises orthodoxes orientales.
Le document, finalisé par la Commission lors de sa dernière session plénière, a été signé le 23 juin 2022 par le Cardinal Kurt Koch et l’Évêque copte orthodoxe Kyrillos de Los Angeles, co-présidents de la Commission.
Recevant les membres de la Commission le même jour, le Pape François s’est félicité de l’adoption du document « qui démontre l’existence d’un large consensus et qui, avec l’aide de Dieu, pourrait marquer un nouveau pas en avant vers la pleine communion ». Le Saint-Père a encouragé à approfondir « un œcuménisme pastoral », demandant si « sur la base du consensus théologique révélé par votre Commission, ne serait-il pas possible d’étendre et de multiplier ces accords pastoraux, surtout dans des contextes où nos fidèles se trouvent en situation de minorité et de diaspora ».
Pour une présentation du nouveau document, voir : article dans L’Osservatore Romano du 26 janvier 2023 du Révérend Père Hyacinthe Destivelle, OP, Co-Secrétaire de la Commission.
Créée en 2003, la Commission mixte internationale pour le dialogue théologique entre l’Église catholique et les Églises orthodoxes orientales est composée de représentants de l’Église catholique, de l’Église copte orthodoxe, de l’Église syro-orthodoxe d’Antioche, de l’Église apostolique arménienne (Catholicossat de tous les Arméniens – Siège d’Etchmiadzine et Catholicossa du Siège de Cilicie), de l’Église malankare orthodoxe syrienne, de l’Église orthodoxe éthiopienne Tewahedo et de l’Église orthodoxe érythréenne Tewahedo. La Commission a déjà publié deux documents, le premier en 2009 sur « Nature, constitution et mission de l’Église », le second en 2015 sur « L’exercice de la communion dans la vie de l’Église primitive et ses répercussions sur notre quête de la communion aujourd’hui ». |
Dialogue Catholique et Eglises Orthodoxes Orientales Lire la suite »
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