Baptême et incorporation dans le Corps de Christ, l’Eglise

 

Baptême et incorporation dans le Corps de Christ, l’Eglise.
Conversations trilatérales entre luthériens, mennonites et catholiques romains (2012-2017)
Service éditions / publications de la CEF 02/2023

 

Ce rapport présente le travail et les perspectives de la Commission internationale composée de luthériens, de mennonites et de catholiques romains. Il est publié en tant que document d’étude par les confessions qui ont nommé les membres de cette commission, dans l’espoir que ce rapport contribue, par le biais de larges débats à la fois au sein de ces confessions et au-delà, à une meilleure compréhension mutuelle et à une plus grande fidélité à Jésus Christ.

 

Le trilogue, extrêmement riche, exprime dans la façon dont il est accompli une évidence: ce sont des frères et des sœurs qui cherchent ensemble à se comprendre les uns les autres.
Les trois thèmes : « Le baptême en lien avec le péché et la grâce », « Le baptême: communication de la grâce et de la foi » et « Prolongement du baptême dans la vie de disciple » sont abordés sans occulter les difficultés, mais dans une dynamique d’unité.
Cela transparaît clairement dans la conclusion exprimée par chaque confession autour de quatre axes:
  • Les convictions que nous préservons
  • Les dons que nous avons reçu
  • Les défis que nous acceptons
  • Ouvertures possibles

 

Quelques réflexions personnelles et qui n’engagent donc que moi:

C’est -a mon avis- a partir de ce sujet fondamental qu’est la reconnaissance mutuelle du baptême administré dans chacune de nos Eglises- que nous parviendrons à l’unité (qui n’est pas l’uniformité).
C’est en dépassant les égoïsmes institutionnels, les blocages théologiques si clairement exprimés dans « Discerner le corps du Christ[1] » qui lient la possibilité de la communion eucharistique à l’appartenance à une Eglise par la communion avec son évêque, que nous dépasserons en les surmontant, les empêchements très humains à l’unité.

 

Ce qui est fondamental ce n’est pas mon appartenance confessionnelle. Je ne suis pas d’abord catholique romain et par là chrétien. C’est ma manière d’être chrétien qui s’exprime dans l’Eglise Catholique.
Je suis Chrétien, c’est-à-dire anté sur le Christ. Lui -et lui seul- me sauve. Pas mon évêque fût-il de Rome. Et Dieu sait combien je mesure la chance que le Pape François représente pour l’Eglise Catholique.

 

Il y a soixante ans, Martin Luther King Jr lançait son fameux « I have a dream ». C’était déjà de reconnaissance, d’égalité et de fraternité dont il était question…

 

  Geo

 

[1] Discerner le corps de Christ. Communion eucharistique et communion ecclésiale. Bayard/Cerf/Fleurus-Mame. Paris 2010


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