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Dans le cadre de la préparation du forum sur le christianisme intérieur
qui aura lieu du 13 au 17 novembre 2017
programmée par le Centre d’Etudes Théologiques de Caen,
rue Nicolas Oresme
Le 27 mars 2017 à partir de 20h30
Jean de Bernières fut un grand mystique normand dont plusieurs proches ont été canonisés (Jean Eudes, Mgr Laval, Marie de l’Incarnation) ou béatifiée (Mère Mectilde). Sa postérité a été importante en France, en Angleterre et au Québec. Mystique et homme de charité, fort apprécié par l’Eglise de son époque, ses écrits furent mis cependant à l’Index trente années après sa mort en 1689. L’Eglise du Grand Siècle avait changé, le rigorisme et le jansénisme l’emportaient sur la charité et la mystique. A la même époque de nombreux personnages connaissent le même sort, leurs écrits sont interdits. Le confesseur de St Vincent de Paul, totalement oublié Benoît de Canfel et le grand jésuite qu’apprécie le Pape Fançois, Jean-Joseph Surin, sont l’objet de la même condamnation post-mortem.
Ceux qui s’interroge sur le rapport entre Recherche de Dieu et engagement dans la Cité comprendront à travers la destinée de l’oeuvre de Bernières, le retour de la quête contemporaine de spiritualité et de fraternité.
Jourdaine de Bernières, soeur de Jean (fondatrice des Ursulines de Caen), fit écrire à partir de sa correspondance un ouvrage intitulé Chrétien intérieur, cet ouvrage imprimé à 30 000 exemplaires fut avant sa disparition, le livre de spiritualité le plus lu au XVIIème siècle .