Welcome to paradise
Du 2 au 9 août 2015 à l’ Abbaye de Hautecombe en Savoie
© 2015 Communauté du Chemin Neuf: Photos, vidéo, textes
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Du 2 au 9 août 2015 à l’ Abbaye de Hautecombe en Savoie
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Elle regroupe depuis 1870 des fidèles qui s’affirment catholiques mais qui refusent le dogme de l’infaillibilité pontificale et surtout la juridiction universelle de l’évêque de Rome. Ces Églises autocéphales se sont rassemblées à partir de 1889 et forment une unité autour de l’IBK (Internationalen Altkatholischen Bischofskonferenz, en français Conférence internationale des évêques vieux-catholiques ou CIE) sur la base de la Déclaration d’Utrecht. Les membres de cette Église, particulièrement en Suisse, préfèrent la dénomination Église catholique-chrétienne. Il existe aussi d’autres groupes se proclamant « vieux catholiques », mais qui ne sont pas membres de l’Union d’Utrecht.
Historique
L’Église « vieille-épiscopale » d’Utrecht
L’Église catholique dans les Provinces-Unies (Hollande) avait été profondément désorganisée par la Réforme, au point que Rome avait dissous les évêchés. Mais il subsistait d’importantes communautés catholiques placées sous l’autorité du vicaire apostolique de la Mission de Hollande. Les offices étaient célébrés en secret et les laïcs avaient aussi un poids plus grand dans le gouvernement de l’Église.
En 1691, les Jésuites accusent le vicaire apostolique Petrus Codde de favoriser l’hérésie janséniste. Clément XI le suspend de ses fonctions de vicaire apostolique en 1701. Il refuse de se soumettre, jusqu’à sa démission en 1703. Ajoutons que les Jansénistes fuyant la persécution exercée par Louis XIV contre eux étaient relativement nombreux sur le territoire relevant de sa juridiction. Ils profitaient, comme beaucoup, du climat de relative tolérance religieuse existant aux Provinces-Unies. Cette présence s’accrut encore à partir de 1713 et de la proclamation de la Bulle Unigenitus par Clément XI.
Mgr Dominique-Marie Varlet, évêque in partibus de Babylone, consécrateur des premiers archevêques vieux-catholiques d’Utrecht
En 1723, les Chanoines d’Utrecht, insatisfaits du vicaire apostolique nommé par Rome, décident d’élire Cornelius Steenoven comme archevêque d’Utrecht. Il est consacré évêque par Mgr Dominique Marie Varlet, un ancien évêque coadjuteur de Bossuet, qui avait été écarté de sa charge pour jansénisme et nommé évêque in partibus de Babylone. Le Pape répliqua par une excommunication du nouvel archevêque et de ses fidèles. La rupture avec le Saint-Siège est consommée. Cette rupture s’accentua encore quand un évêché catholique romain fut rétabli à Utrecht en 1851, puis le rejet par l’Église vieille-épiscopale d’Utrecht du Syllabus en 1864, ainsi que des dogmes de l’Immaculée conception et surtout de l’Infaillibilité pontificale.
Les conséquences de Vatican I
La proclamation du dogme de l’Infaillibilité pontificale en 1870 est rejetée par un certain nombre de fidèles et de prêtres, particulièrement dans les pays germaniques (Allemagne, Autriche, Suisse). Dans ces pays, des Églises se mettent en place à partir des réseaux de catholiques libéraux qui existaient auparavant. Dès le début, l’Archevêque “Vieil-épiscopal” d’Utrecht propose son assistance spirituelle et sacramentelle à ces groupes, notamment pour la Confirmation des enfants.
En septembre 1871, un congrès à Munich rassemble plus de 300 représentants de ces groupes, mais aussi des observateurs anglicans et protestants. Les grandes figures de ce congrès sont Hyacinthe Loyson et Ignaz von Döllinger, deux prêtres et théologiens catholiques opposés à l’Infaillibilité pontificale et qui viennent d’être excommuniés. Lors de ce congrès, l’archevêque « vieil-épiscopal » d’Utrecht, Mgr Loos, est reçu en triomphe. Plusieurs congrès vont alors se réunir pour organiser et structurer l’Église. En 1874, la discipline du célibat des prêtres est abandonnée dans certaines églises et, la même année, une faculté de théologie catholique-chrétienne est fondée au sein de l’Université de Berne. En 1877, les langues vernaculaires sont adoptées au sein de la liturgie.
L’organisation des « vieux-catholiques »
En 1889, une union de ces Églises est établie sous le nom d’Union d’Utrecht. Elle décide de lancer des missions vers l’Angleterre et l’Amérique du Nord. Elle confie cette tâche àMgr Arnold Harris Matthew et Joseph-René Vilatte, mais ces derniers abandonnent la communion avec Utrecht, laissant dans leur sillage de nombreux groupes et évêques errants se proclamant « vieux-catholiques ». Elle établit des liens d’intercommunion avec la Communion anglicane en 1931 par l’Accord de Bonn (Bonn Agreement), et se rapproche aussi avec d’autres groupes issus du catholicisme, mais en conflit avec le Saint-Siège, comme les Mariavites en 1909 ou Église indépendante des Philippines en 1965.
Aujourd’hui
L’Église vieille-catholique reste ancrée dans la tradition catholique. Elle connaît par exemple les mêmes sacrements que l’Église catholique romaine et tire d’ailleurs son origine apostolique de la même Église catholique romaine par Mgr Dominique Marie Varlet. Ses pratiques se sont cependant éloignées de celles de l’Église romaine sur plusieurs plans et cela à différents degrés selon les pays.
Ainsi, en Suisse, Pays-Bas, Autriche, Belgique, France et Allemagne, cette Église admet les prêtres mariés, l’ordination des femmes, les remariages après divorce, la contraception artificielle et même (localement) les bénédictions de couples homosexuels. Ce sont des choses que l’Église catholique romaine rejette (excepté l’ordination presbytérale d’hommes mariés pratiquée dans les Églises catholiques orientales, et pour les prêtres orthodoxes et anglicans ou les pasteurs protestants intégrant l’Église catholique).
La Mission vieille-catholique en France se trouve sous l’autorité de l’Archevêque d’Utrecht en tant que délégué de la Conférence internationale des évêques de l’Union d’Utrecht (de l’IBK).
L’Église vieille-catholique est en intercommunion avec les Églises de la communion anglicane. À ce titre, les ministres ont capacité à servir l’une ou l’autre communauté selon les circonstances. Elle est aussi membre fondateur du Conseil œcuménique des Églises.
L’Église vieille-catholique est active dans une vingtaine de pays et compte environ 500 000 fidèles1. Le primat d’honneur est l’archevêque d’Utrecht. Une conférence épiscopale internationale se tient tous les deux ans.
Elle est en communion avec l’Église d’Angleterre2.
Doctrine
La doctrine de l’Église vieille-catholique de l’Union d’Utrecht se veut « conforme à la foi catholique indivise ». Les accords de la commission mixte orthodoxe/vieille-catholique qui s’est réunie entre 1975 et 1987 ont montré que l’Église vieille-catholique partage les mêmes conceptions théologiques, sacramentelles et ecclésiologiques que les églises orthodoxes. Les accords de cette commission (soutenue par la conférence des évêques vieux-catholiques et le patriarcat œcuménique de Constantinophe) ont été publiés en trois langues (allemand, anglais et français) par le professeur Urs Von Arx, doyen de la faculté de théologie vieille-catholique de Berne sous le titre : Koinonia auf Altkirchlicher Basis : Deutsche Gesamtausgabe der gemeinsamen Texte des orthodox-altkatholischen Dialogs 1975-1987 mit französischer und englischer Übersetzung). Du côté orthodoxe, les représentants étaient le patriarche œcuménique de Constantinople, les évêques Jacovos et Irénée, alors métropolites d’Allemagne, et l’évêque Damaskinos, métropolite de Suisse.
Pour la doctrine, voir: Déclaration d’Utrecht.
Organisation
Union d’Utrecht des Églises vieilles-catholiques
Églises membres :
Églises dépendantes et paroisses sous la tutelle directe de l’IBK :
Églises non-membres de l’Union d’Utrecht
Ces Églises ne sont pas canoniques et appartiennent à la catégorie des Églises parallèles, telle que définies par Bernard Vignot dans son livre Le Phénomène des Églises parallèles, paru au Cerf (2010). Elles s’opposent donc aux Églises historiques (catholique romaine, anglicane, orthodoxes, vieilles-catholiques de l’Union d’Utrecht) et leur catholicité est douteuse aux yeux de ces confessions.
En France
Le pontifical en vigueur est celui de l’Eglise Catholique Romaine avant Vatican II.
La liturgie embrasse les offices catholiques traditionnels dont le centre est l’Eucharistie ou Sainte Messe célébrée selon le rite traditionnel occidental.
La communauté Vieille-Catholique de France a une grande vénération envers la Vierge Marie : Mère de Dieu et Mère des Hommes. Le chapelet peut être récité ainsi que l’angélus trois fois par jour.
En revanche elle repousse les doctrines de l’Immaculée Conception (1848) et l’Assomption (1950) en tant que dogmes car non fondés sur la bible.
Sur le plan de la morale ou éthique la communauté Vieille-Catholique de France enseigne l’indissolubilité du mariage sans condamner pour autant les divorcés remariés. Il peut y avoir des remariages lorsque le précédent a été déclaré nul par les instances de l’Eglise. Le clergé peut se marier, il n’intervient pas dans la vie privée des fidèles à moins qu’un conseil lui soit demandé. Toute personne a droit à l’amour de Dieu et à la compassion sans jugement de la part de la communauté.
Sur le plan œcuménique la communauté Vieille-Catholique participe aux réunions pour l’unité des chrétiens, entretien un dialogue constructif avec l’Eglise catholique romaine, les orthodoxes, les anglicans traditionnels et une amitié avec nos frères protestants.
La communauté Vieille-Catholique de France fait sienne la devise de Saint Augustin : “Dans les choses nécessaires : l’unité, dans les choses douteuses : la liberté, en toutes choses : la charité”.
Mgr Dick Schoon, évêque vieux-catholique de Haarlem, lors de sa visite en France en juin 2011 avec les séminaristes de Hollande célèbre la messe aux côtés du Père Bernard Vignot, prêtre vieux-catholique français
Le Père Bernard Vignot, prêtre Vieux-Catholique ancien recteur pour la France des vieux catholiques d’Utrecht et aujourd’hui chanoine de la cathédrale anglicane de Paris (avenue George V) et un des animateurs de la fraternité st Vincent de Lérins réside à ND de Bondeville (76)
Il est membre du conseil d’administration de l’association Oecuménique de Normandie
Église Vieille-Catholique de l’ Union d’ Utrecht Lire la suite »
ORDINATIONS SACERDOTALES
Six frères de la communauté seront ordonnés prêtres :
Christophe Brunet (français),
Luciano Couto (brésilien),
Thibaud Girard (français),
]ean-Claude Koffi (Ivoirien),
Hervé Loua (Guinéen)
et Pascal Sullivan (Mauricien).
ENGAGEMENTS A VIE AU CELIBAT ET DANS LA COMMUNAUTE
Au Tchad, le 31 mai se sont engagés à vie dans la Communauté
]ean Bernard Kizonzolo et Asia Pruszkowska. ]ean-Bernard s’est aussi engagé à vie au Célibat pour le Royaume, et Asia s’engagera le 21 août à l’abbaye N.D. des Dombes avec une vingtaine de frères et sœurs:
Laureline Bocken,
Marie Bourbonnais,
Grégoire Brugère,
Christophe Delas,
Nolwenn Guilbaud,
Blandine Lagrut,
Sandrine Laroche,
Bianca Maier,
Bernadett Nagy,
]ean-Baptiste Niamy,
Emmanuel Proix,
Delphine Seegoolam,
ElaTuason
et Loic Welchner.
Ils s’engageront aussi à vie dans la Communauté aux côtés des frères ordonnés prêtres :
et de deux couples:
Dominique et Pascale Jamois,
et ]acques et Marie-Agnès Lallement.
Ordinations et Engagements dans la Communauté Lire la suite »
20 juillet 2015
Les notes de la TOB indiquent ” Paul veut dire que la mort et la résurrection du Christ se sont réalisées en lui…En même temps qu’il évoque son expérience personnelle, il définit l’existence chrétienne qui est communion avec le Fils de Dieu. Cependant, elle est encore vie dans la condition mortelle de l’homme pécheur – vie dans la chair – , mais elle est déjà vie du Christ glorieux dans le croyant ”
C’est ce que décrit Calvin avec sa sobriété habituelle :
” Ainsi donc, connaissons l’unité que nous avons avec notre Seigneur Jésus-Christ. C’est à savoir qu’il veut avoir une vie commune avec nous et ce qu’Il a soit nôtre, et qu’Il veut habiter en nous, non par imagination, mais par effet ; non point d’une façon terrestre, mais spirituelle, et quoi qu’il en soit, qu’ Il besogne tellement par la vertu de son Esprit que nous sommes unis à Lui plus que ne le sont les membres d’un seul corps. Et tout ainsi que la racine d’un arbre jette sa substance et vertu par toutes les branches, ainsi nous tirons substance et vie de notre Seigneur Jésus – Christ ” [1]
” Ma vie présente dans la chair, je la vis dans la foi au Fils de Dieu ” Gal 2,20a
Cette pensée qui se voudrait un vécu et qui n’est souvent qu’un désir, nous rejoint chaque jour au milieu de nos soucis, nos peines, nos joies.
” L’ homme est à l’image de Dieu, toute vie est une histoire sacrée ” décrit l’un de nos cantiques.
L’histoire d’Israël , aussi, est notre histoire : errances, infidélités, ruptures, retrouvailles. Cette situation a bien été décrite par Charles Gounod commentant Jérémie:
” Jérusalem, Jérusalem, convertere ad Dominum ” (Gallia)
Vie chrétienne : “ …vie de Jésus manifestée dans notre corps ” nous décrit Paul en 2 Co 4 ,10 .
” Aliénation ! ” diront les sceptiques en souriant.
Certes, il y a toujours un risque dans tout engagement, qu’il soit philosophique, politique, religieux, voire amoureux ! ” Je suis malade d’amour ” dira la Sulamite du Cantique des Cantiques. ” (Ct 2:5 )
” Tu me fais perdre le sens par un seul de tes regards” lui répondra le Bien -Aimé . ( Ct 4 : 9 )
Aussi, ma condition d’ homme, dans son immédiat quotidien, je veux l’apporter au Christ, et ma prière devient cri: ” Des profondeurs , je crie vers Toi, Seigneur, écoute mon appel ” Ps 130 ( 129 ) ); ” Je lève les yeux vers les montagnes, d’où le secours me viendra-t-il ? Le secours me vient du Seigneur, l’auteur des cieux et de la terre ” Ps 121 ( 120 )
Cette dimension est aussi vécue dans la communion fraternelle, car le peuple chrétien, dont nous sommes, a besoin d’être rassuré, continuellement.
Cette communion fraternelle, dans son amplitude et sa plénitude, se retrouve dans nos Assemblées du Dimanche. Après l’audition de la Parole de Dieu, vient le Mémorial du Christ. Et de la Communauté, jaillit le chant de l’Anamnèse :” Nous proclamons Ta mort, Seigneur Jésus, nous célébrons Ta résurrection, nous attendons Ta venue dans la gloire ”
Proclamation – Célébration – Attente – ” Ma vie présente, dans la chair, je la vis dans la foi ”
Vient alors le moment de la Communion.
Dans la tradition catholique, les fidèles s’avancent pour recevoir le Corps du Christ.
Ces hommes et ces femmes qui se lèvent, je les observe: ce sont des hommes et des femmes ordinaires, comme nous sommes tous des hommes et des femmes ordinaires.
Piétaille du Christ, Fantassins de la Foi.
Dans cette file qui s’avance pour la Communion, je vois comme un Fleuve Profond : ” Deep River “;
Je vois cet immense cortège de tous les Saints , si bien décrit dans la dynamique et l’exubérance des Gospels : ” Oh when the Saints go march away …”
Alors, dans ce grand fleuve qui passe, je m’abandonne et je crois.
” Ma vie présente, dans la chair, je la vis dans la foi ”
[1] Jean Calvin – Pages spirituelles – 9 ème sermon sur la Passion, O.C., XLVI, 953 ) Revue Unité Chrétienne 1969
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20 juillet 2015
Les notes de la TOB indiquent ” Paul veut dire que la mort et la résurrection du Christ se sont réalisées en lui…En même temps qu’il évoque son expérience personnelle, il définit l’existence chrétienne qui est communion avec le Fils de Dieu. Cependant, elle est encore vie dans la condition mortelle de l’homme pécheur – vie dans la chair – , mais elle est déjà vie du Christ glorieux dans le croyant ”
C’est ce que décrit Calvin avec sa sobriété habituelle :
” Ainsi donc, connaissons l’unité que nous avons avec notre Seigneur Jésus-Christ. C’est à savoir qu’il veut avoir une vie commune avec nous et ce qu’Il a soit nôtre, et qu’Il veut habiter en nous, non par imagination, mais par effet ; non point d’une façon terrestre, mais spirituelle, et quoi qu’il en soit, qu’ Il besogne tellement par la vertu de son Esprit que nous sommes unis à Lui plus que ne le sont les membres d’un seul corps. Et tout ainsi que la racine d’un arbre jette sa substance et vertu par toutes les branches, ainsi nous tirons substance et vie de notre Seigneur Jésus – Christ ” [1]
” Ma vie présente dans la chair, je la vis dans la foi au Fils de Dieu ” Gal 2,20a
Cette pensée qui se voudrait un vécu et qui n’est souvent qu’un désir, nous rejoint chaque jour au milieu de nos soucis, nos peines, nos joies.
” L’ homme est à l’image de Dieu, toute vie est une histoire sacrée ” décrit l’un de nos cantiques.
L’histoire d’Israël , aussi, est notre histoire : errances, infidélités, ruptures, retrouvailles. Cette situation a bien été décrite par Charles Gounod commentant Jérémie:
” Jérusalem, Jérusalem, convertere ad Dominum ” (Gallia)
Vie chrétienne : “ …vie de Jésus manifestée dans notre corps ” nous décrit Paul en 2 Co 4 ,10 .
” Aliénation ! ” diront les sceptiques en souriant.
Certes, il y a toujours un risque dans tout engagement, qu’il soit philosophique, politique, religieux, voire amoureux ! ” Je suis malade d’amour ” dira la Sulamite du Cantique des Cantiques. ” (Ct 2:5 )
” Tu me fais perdre le sens par un seul de tes regards” lui répondra le Bien -Aimé . ( Ct 4 : 9 )
Aussi, ma condition d’ homme, dans son immédiat quotidien, je veux l’apporter au Christ, et ma prière devient cri: ” Des profondeurs , je crie vers Toi, Seigneur, écoute mon appel ” Ps 130 ( 129 ) ); ” Je lève les yeux vers les montagnes, d’où le secours me viendra-t-il ? Le secours me vient du Seigneur, l’auteur des cieux et de la terre ” Ps 121 ( 120 )
Cette dimension est aussi vécue dans la communion fraternelle, car le peuple chrétien, dont nous sommes, a besoin d’être rassuré, continuellement.
Cette communion fraternelle, dans son amplitude et sa plénitude, se retrouve dans nos Assemblées du Dimanche. Après l’audition de la Parole de Dieu, vient le Mémorial du Christ. Et de la Communauté, jaillit le chant de l’Anamnèse :” Nous proclamons Ta mort, Seigneur Jésus, nous célébrons Ta résurrection, nous attendons Ta venue dans la gloire ”
Proclamation – Célébration – Attente – ” Ma vie présente, dans la chair, je la vis dans la foi ”
Vient alors le moment de la Communion.
Dans la tradition catholique, les fidèles s’avancent pour recevoir le Corps du Christ.
Ces hommes et ces femmes qui se lèvent, je les observe: ce sont des hommes et des femmes ordinaires, comme nous sommes tous des hommes et des femmes ordinaires.
Piétaille du Christ, Fantassins de la Foi.
Dans cette file qui s’avance pour la Communion, je vois comme un Fleuve Profond : ” Deep River “;
Je vois cet immense cortège de tous les Saints , si bien décrit dans la dynamique et l’exubérance des Gospels : ” Oh when the Saints go march away …”
Alors, dans ce grand fleuve qui passe, je m’abandonne et je crois.
” Ma vie présente, dans la chair, je la vis dans la foi ”
[1] Jean Calvin – Pages spirituelles – 9 ème sermon sur la Passion, O.C., XLVI, 953 ) Revue Unité Chrétienne 1969
Ma vie aujourd’hui dans la condition humaine, je la vis dans la foi au Fils de Dieu Lire la suite »
La Communion Anglicane
Histoire
Fondation : le rôle de la monarchie britannique
À l’inverse de ce qui s’est produit en Europe continentale, la séparation entre l’Église d’Angleterre et la papauté ne vint pas de querelles théologiques, mais avant tout politiques. Le roi d’Angleterre, Henri VIII, jusque là soutien sans faille de la papauté, avait épousé en 1509 Catherine d’Aragon. Sans héritier mâle, et par ailleurs épris de sa maîtresse Anne Boleyn, il fait parvenir au pape en 1527 une demande d’annulation de son mariage. Ayant essuyé en 1530 un refus définitif de Clément VII, il se proclame l’année suivante alors « Chef Suprême de l’Église et du Clergé d’Angleterre » et rompt toute relation diplomatique avec Rome.
Le « divorce royal » peut alors être prononcé : dès que son union avec Catherine d’Aragon est invalidée par le nouvel archevêque de Cantorbéry, Thomas Cranmer, Henri VIII épouse sa favorite le 23 mai 1533.
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William Laud essaiera en vain d’uniformiser l’anglicanisme
De 1633 à 1640, l’archevêque de Cantorbéry William Laud va tenter de mettre en œuvre une politique d’uniformisation religieuse. Elle est rejetée par les non-conformistes, notamment par les puritains qui souhaitent parachever la Réforme en Angleterre.
C’est une des causes de la Première Révolution anglaise.
À partir de la restauration de la monarchie, deux groupes se font face dans l’anglicanisme : le mouvement Haute Église qui défend la reprise d’une politique d’uniformisation et le mouvement latitudinaire, dit Basse Église, qui souhaite une ouverture plus large, notamment en direction des non conformistes [1].
Les sacrements
La Communion anglicane
La Communion anglicane est l’ensemble des Églises anglicanes et épiscopales (on dit “provinces”) en communion avec l’Archevêque de Cantorbéry. C’est avec l’Église catholique romaine la seule église chrétienne mondiale, présente dans 164 pays.
À proprement parler, la Communion anglicane ne fait pas partie du protestantisme. Mais les liens sont nombreux, tant historiques que théologiques.
Par certains aspects (organisation, liturgie), les Églises de cette dénomination sont des Églises catholiques nationales, indépendantes de Rome. Par d’autres aspects, ce sont des Églises réformées, surtout en ce qui concerne la place accordée à la Bible et la place des laïcs dans la gouvernance de chaque province. Pourtant, l’anglicanisme n’a pas de théologien fondateur tel un Luther ou Calvin. On parle parfois d’ « Église pont » ou de « via media » entre les deux grandes confessions.
La communion anglicane compte 38 provinces ecclésiastiques qui sont autant d’églises indépendantes.
On y trouve:
Parmi toutes ces églises, seule l’Église d’Angleterre a encore un statut de religion d’état
Cette forme du christianisme est aujourd’hui présente principalement dans les pays de culture anglo-saxonne, mais compte aussi quatre millions de fidèles francophones. Le plus grand diocèse de la province dite américaine est par exemple en fait en Haïti.
En Europe, à part les diocèses de l’Église d’Angleterre et de l’Église épiscopale, il existe aussi une église de l’Espagne et une du Portugal.
Un fonctionnement synodal
Les différentes églises qui constituent la communion anglicane portent le nom de provinces ecclésiastiques et ont chacune leurs règles de fonctionnement propres. Il y a cependant de nombreux traits communs.
L’unité de référence est le diocèse, dirigé par un évêque. Il comprend différentes paroisses organisées en doyennés. Chaque paroisse est prise en charge par un prêtre appelé vicaire ou recteur, sous la responsabilité de l’évêque.
A tous les niveaux à partir du doyenné, le gouvernement de l’église est confié à des synodes auxquels participent clercs et laïcs élus : synode de doyenné, synode diocésain, et enfin, le synode général qui concerne l’ensemble de la province.
Ce dernier est composé de trois “chambres”, une chambre des évêques, une chambre des clercs et une chambre des laïcs.
Suivant la nature des questions traitées, différents types de majorité sont requis, voire l’accord de l’évêque dirigeant le diocèse.
L’archevêque de Cantorbéry est le chef symbolique de la Communion anglicane.
Pour des raisons historiques, l’archevêque de Cantorbéry possède une forme de primauté d’honneur sur les autres évêques anglicans. Il n’exerce pour autant aucun pouvoir sur les églises sœurs de la Communion anglicane. Il est considéré comme le chef spirituel de l’anglicanisme et le garant de l’unité de la Communion. Il joue notamment un rôle important dans l’œcuménisme et les relations avec les autres religions.
Il est nommé par le premier ministre britannique agissant au nom du souverain.
Depuis 2013, c’est Justin Welby qui occupe cette fonction.
Statut et rôle du clergé
La conférence de Lambeth
Le conseil consultatif anglican
La conférence des primats anglicans
Les accords d’intercommunion
[1] Les Non-conformistes,étaient ceux qui, en Angleterre, refusaient de suivre la doctrine de l’Église anglicane. Il s’agissait notamment des Puritains, des Presbytériens, des Anabaptistes ou des Calvinistes.
Sources Wikipédia
La Communion Anglicane Lire la suite »
Il y a des livres qui sonnent comme des évidences. Ce fut le cas pour moi avec le livre du Pasteur Birmelé ” l’horizon de la grâce ” et il en est de même avec ce livre de Bernars Sesboüé s.j. Théologiens réputés l’un et l’autre dans leurs Eglises respectives on sent le même souffle, le même appel, la même certitude: ce chrétien d’une autre Eglise qui est mon frère, Dieu me donne d’abord à l’aimer, ensuite à le comprendre et enfin à chercher ce qui nous met en chemin, l’un avec l’autre, vers le Seigneur. Non pas tant pour chercher à établir une vérité qui nous est commune, mais pour recevoir notre vérité et notre unité de celui qui seul est la Voie, la Vérité, et la Vie.
Ce livre est le fruit d’un engagement de plus de trente ans au Groupe des Dombes et dans diverses commissions officielles de dialogue œcuménique en France et au plan international.
Ces divers écrits, d’époques différentes, abordent les points les plus fondamentaux de la recherche oecuméniques de ces dernières années. Il veut être une contribution catholique à la pleine communion entre les Églises.”
Pour une théologie oecuménique Lire la suite »
L’Église copte orthodoxe
est une Église orthodoxe orientale, autocéphale. Elle fait partie de l’ensemble des Églises des trois conciles.
Son chef porte le titre de pape d’Alexandrie et patriarche de la Prédication de saint Marc et de toute l’Afrique, avec résidence au Caire (siège occupé depuis le 4 novembre 2012 par Tawadros II).
Le titre de patriarche d’Alexandrie est actuellement porté également par deux autres chefs d’Église. Cette Église professe le miaphysisme, qu’il ne faut pas confondre avec le monophysisme : elle ne reconnaît pas le concile de Chalcédoine pour des motifs dogmatiques, canoniques et politiques.
Histoire
L’Église d’Alexandrie existe depuis les temps apostoliques. Elle s’est divisée en deux branches après le Concile de Chalcédoine, la majorité formant l’Église copte orthodoxe et la minorité l’Église grecque-orthodoxe d’Alexandrie (communion orthodoxe).
Selon différentes traditions largement remises en cause par la critique moderne, elle aurait été fondée par l’évangéliste Marc.
Organisation
L’Eglise Copte – Orthodoxe en France
Le 2 juin 1974, pour répondre aux besoins des coptes émigrés, Sa Sainteté Chenouda III, Pape et Patriarche d’Alexandrie envoya deux moines dumonastère Saint-Bishoy du Wadi Natroum, servir en Europe occidentale. Le moine Marcos fut ordonné évêque de Toulon-Marseille et le moine Athanasios chorévêque [1].
Des communautés d’origine égyptienne furent organisées d’abord en France à Paris et Marseille. Le siège de l’évêché fut érigé et construit à Toulon / Le Revest-les-Eaux avec une église dédiée à Marie Théotokos sous le vocable de l’« Apparition de la Mère de Dieu à Zeitoun ».
Devant la nécessité d’une pastorale adaptée pour les Occidentaux, le pape et patriarche décida le 18 juin 1994 de créer en France un diocèse ayant vocation à devenir l’Église locale du patriarcat d’Alexandrie.
Le 28 février 2016 il a été nommé Evêque Métropolite copte orthodoxe de Marseille, Toulon, et de toute la France
L’ Eglise Copte – Orthodoxe en Normandie
La paroisse Copte – Orthodoxe Saint Michel – Saint Bischoï a été batie (dans tous les sens du terme) et est desservie par le Père Jacques Deschamps aidé de son épouse Marie, iconographe, qui enseigne l’écriture de l’icone.
L’Église copte orthodoxe Lire la suite »
France Quéré a disparu il y a vingt ans. Ici nous reprenons les textes apparus dans Réforme en 2005, sur Marie. Une fenêtre vers la pensée de la théologienne protestante.
Marie : une belle impatience qui saisit le bonheur par les ailes :
Une jeune fille de Nazareth, Marie, est promise à Joseph, charpentier. Un ange entre chez elle et lui annonce qu’elle sera la mère du Messie dont il égrène les titres glorieux : « fils du Très-Haut », héritier du « trône de David », « roi pour l’éternité dans la maison de Jacob ».
C’est là une très grande nouvelle, mais toutes les filles d’Israël attendent avec leur nation le Messie et chacune caresse, en secret l’espoir d’être élue au cœur du peuple élu.
Quand l’ange s’adresse à Marie, il ne lui apprend donc rien qu’elle n’ait déjà beaucoup rêvé, et les mots magnifiques ne vont pas au-delà de ses songes quotidiens. La nouvelle, la seule, c’est que ce soit elle, Marie, qui ait été choisie « entre toutes les femmes » pour exaucer l’attente de tout le peuple. Voilà ce qui la comble de stupeur et de ravissement.
« Comment cela se fera-t-il puisque je ne connais pas d’homme ? » Un enfant saurait décomposer cette phrase en une proposition subordonnée : « Puisque je ne connais pas d’homme ». Cet enfant ferait bien de rappeler le peu de grammaire qu’il sait à nos vénérables savants. Car eux ont accordé le principal rôle à la subordonnée et ont négligé la principale. Ils ont démontré que tout le texte était une profession de virginité perpétuelle où Marie, très clairement, exprimait qu’elle ne se mariait que pour donner à son vœu ses plus fermes garanties ! Grattons, s’il vous plaît, l’écaille de la théologie et le vernis d’un moralisme qui invite toutes les femmes à imiter tant d’obéissance et d’effacement. Regardons Marie sans ce sourcil froncé du maître qui a déjà des intentions sur elle, et a décidé ce qu’elle serait. Regardons-la, autrement que ces vieillards autour de Suzanne, et surprenons seulement la vivacité d’une âme affolée par la joie.
Supposez que vous ayez entendu cette annonce de l’ange : « Vous serez la mère du Messie. » Vous partageriez la joie de Marie et vous attendriez patiemment que les choses suivent leurs cours : « Tu concevras » a dit l’ange, ce qui est la très ordinaire suite d’un mariage. C’est l’attitude que Marie aurait dû avoir si elle avait été d’une nature aussi soumise qu’on le dit. Car outre que l’obéissance ne fait pas la curieuse et ne pose pas de questions, elle devrait aussi accepter que l’événement survienne en son temps. L’ange ne lui a parlé qu’au futur.
Patience, que diable !
Or, voici que cette petite rouée (sauf le respect que je lui dois), dans sa hâte que cela arrive tout de suite, et surtout pas demain, crée de toute pièce l’impossibilité qui n’existerait pas si elle restait tranquillement dans la temporalité lointaine de l’ange. Le plus beau de tous les rêves, l’ange le lui a dit. S’il est pour demain, cela ne change rien à la nature d’un rêve qui est toujours dans temps autre que celui où l’on vit, et c’est comme s’il n’avait rien dit, et il s’est dérangé pour rien, avec ses grandes ailes blanches.
Dans la fièvre, Marie tire le rêve vers la réalité, quoi qu’il en coûte à la vraisemblance ainsi malmenée. Voyez comme sa réponse glisse du futur au présent : comment se fera-t-il puisque je ne connais pas d’homme ?
Elle lui force un peu la main, à son ange, lui faisant dire ou faire plus qu’il n’en suggérait, le forçant à des explications, l’obligent surtout à dénouer une objection que l’impatience humaine crée.
« Comment cela se fera-t-il ? » La voilà, la phrase importante, qui est immense consentement à l’annonce. Non seulement elle ne tremble pas, mais elle relance et réclame plus. Assez rêvé ! Il faut que cela soit ! Son impatience emporte tout, comme une vague puissante efface les pas sur le sable. Que son père se fâche, que le fiancé se chagrine, que les voisins lapident, que le village la désigne du doigt, que sa mère pleure, rien, pas une pensée pour ceux-là, pas un regret, pas un mot. Les patriarches et leur morale barbue, elle s’en moque. Beau modèle d’obéissance que cette fille à laquelle la tradition prête à peine quinze ans.
La foi de Marie, c’est la fièvre, la hardiesse, les saintes lois profanées, un ange presque bousculé, les temps précipités par une belle impatience sauvage qui a saisi le bonheur par ses ailes et l’a offert à la terre éblouie.
Source: “Réforme.net” cité par “paris.catholique.fr”
Marie : une belle impatience qui saisit le bonheur par les ailes Lire la suite »
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Mgr Dominique Lebrun, évêque de Saint-Etienne, a été nommé aujourd’hui archevêque de Rouen par le pape François.
En lien: le communiqué de Mgr Jean-Charles Descubes et une lettre de Mgr Dominique Lebrun aux catholiques du diocèse.
Au sein de la Conférence des évêques de France, il a été membre du Conseil pour la communication. De 2008 à 2012, Président du Conseil d’orientation de RCF, Radios Chrétiennes Francophones. Aujourd’hui, membre du conseil famille et société de la Conférence des évêques de France plus particulièrement pour le monde de la justice.
Mgr Dominique Lebrun, nommé archevêque de Rouen . Lire la suite »
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