En 2025 un joyeux Noël, une bonne année ?
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Le Pasteur Pierre Blanzat est nommé depuis le 3 octobre responsable du Service des Relations avec les Églises Chrétiennes Fédération Protestante de France. [1]
Il est aussi membre du groupe de suivi des Accords de Reuilly (accords Anglicans/Luthéro-réformés) et du groupe de coordination du Forum Chrétien Francophone.
Il quitte donc l’Eglise Protestante Unie de Lyon dont il était Pasteur (Grand Temple et Espace Bancel à Lyon) pour remplacer la Pasteure Anne-Laure Danet en poste depuis 2018
[1] Voir son article ” Plaidoyer pour un oecuménisme incarné…”
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Viens, Esprit de vérité !
Une homélie pour chaque dimanche et fête de l’année liturgique |
Père Boris Bobrinskoy* | |
Recommandé par Sr Anne – Véronique du monastère Ste Françoise – Romaine du Bec-Hellouin |
« Puissions-nous assumer cette vocation à la sainteté, à la vie divine, cette vocation pour laquelle nous sommes préparés, accompagnés et nourris par les dons de l’Esprit Saint ! »
Voici le testament spirituel de l’un des grands théologiens orthodoxes du XX° siècle. Enfant de l’émigration russe, penseur d’expression française, engagé dans le dialogue oecuménique, Boris Bobrinskoy aura marqué la théologie contemporaine par son œuvre magistrale sur le Saint Esprit dont il aura été un pionnier de la redécouverte au sein du monde occidental. Mais il aura aussi témoigné de la haute spiritualité orientale par sa personne, dans son service de prêtre et de prédicateur.
Ce recueil de ses homélies pour chaque dimanche et fête de l’année liturgique permet de retrouver, intacte et entière, sa parole fulgurante sur les évangiles, les sacrements, les épreuves et les joies de l’existence chrétienne.
Un véritable trésor pour toute femme et tout homme en quête de sens. Une petite philocalie actuelle.
*Protopresbytre du patriarcat de Constantinople, recteur de la crypte de la Sainte-Trinité à la cathédrale Saint-Alexandre-Nevsky de Paris, professeur de dogmatique puis doyen de l’Institut Saint Serge, Boris Bobrinskoy (1925-2020) est l’auteur d’une œuvre considérable publiée au Cerf, dont Le Mystère de la Trinité, La Compassion du Père, La Vie liturgique, et Le Mystère de l’Eglise. |
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La conférence de presse s’est concentrée sur l’œcuménisme, un élément qui forme un couple inséparable avec la synodalité. Au point que le cardinal Kurt Koch, préfet du dicastère pour la Promotion de l’unité des chrétiens, résume: «Le chemin synodal est œcuménique. Et le chemin œcuménique ne peut être que synodal». Définissant la dimension œcuménique comme «l’un des aspects les plus importants de ce Synode», le cardinal précise le caractère fondamental, tant dans la composante synodale que dans la composante œcuménique, de «l’échange de dons, dans lequel nous apprenons les uns des autres, dans la conviction qu’aucune Église n’est riche au point de ne pas avoir besoin de la contribution d’autres Églises et qu’aucune n’est pauvre au point de ne rien pouvoir offrir».
Le préfet a profité de cette occasion pour souligner que la présence des délégués fraternels est plus significative à cette session qu’à la précédente et a assuré leur participation à la veillée œcuménique prévue ce vendredi 11 octobre, en collaboration avec Taizé. Deux textes conciliaires dont c’est le 60e anniversaire inspireront la prière: la constitution dogmatique Lumen Gentium et le décret sur l’œcuménisme Unitatis Redentegratio. Le lieu choisi pour ce rendez-vous qui attire les représentants des différentes confessions chrétiennes -la place des Protomartiri Romani (protomartyrs romains, ndlr)- au Vatican n’est pas fortuit: «C’est ici que la tradition situe le martyre de Pierre. Pour nous rappeler, conclut le cardinal Koch, que la sainteté est le chemin le plus sûr vers l’unité».
Le premier des trois délégués fraternels à la conférence Son Éminence Job, métropolite de Pisidie et co-président de la Commission mixte internationale pour le dialogue théologique entre l’Église catholique et l’Église orthodoxe, a ensuite pris la parole en français. Sur des questions telles que la primauté, la synodalité, les ministères et la conciliarité, le dialogue entre orthodoxes et catholiques -a-t-il déclaré- «est un dialogue bilatéral qui se poursuit depuis 20 ans avec profit, non seulement pour nous rapprocher et nous réconcilier, mais aussi parce qu’il peut porter des fruits dans la vie interne de chaque Église».
À cet égard, le métropolite a évoqué le récent document du dicastère pour la Promotion de l’unité des chrétiens, «L’évêque de Rome»: ce qui l’a frappé dans cette publication, révèle-t-il, «c’est la convergence de tous ces dialogues. Cela signifie que l’on ne cherche pas seulement un “compromis” entre les Églises, mais que l’on jette les bases d’une vie commune dans l’unité des chrétiens».
Enfin, la Révérende Anne-Cathy Graber, pasteure de la Conférence mennonite mondiale et secrétaire aux relations œcuméniques, présente pour la première fois au Synode, s’est dite «surprise par l’invitation», car elle appartient à une Église «peu connue», issue de la Réforme du XVIe siècle et caractérisée par le baptême des croyants et la non-violence active. «L’Église catholique n’a pas besoin de notre voix, qui est très minoritaire, mais cela en dit long sur la synodalité, cela montre que chaque voix compte, que chaque voix est importante».
Pour la pasteure Graber, «l’unité des chrétiens n’est pas seulement la promesse de demain, elle est ici et maintenant, nous pouvons déjà la voir. Nous ne sommes pas seulement voisins, nous appartenons au même corps du Christ, nous sommes membres les uns des autres, comme l’a dit saint Paul». Bien que privés du droit de vote comme tous les délégués fraternels, «notre voix et notre présence ont été accueillies comme celles de tous les autres». L’égale dignité du baptême est visible. Il n’y a pas d’Église puissante qui domine d’en haut. «Nous sommes tous un peuple qui marche et cherche ensemble».
La session sur les questions aborde en particulier les thèmes des relations au sein du dialogue œcuménique et entre la primauté de l’évêque de Rome et la synodalité. Cela, a expliqué le cardinal Koch, «montre qu’il n’y a pas de crise de l’œcuménisme, mais plusieurs défis auxquels il est confronté». Il est vrai, a-t-il poursuivi, répondant à la presse, qu’«il y a une situation triste, générée aussi par les paroles du patriarche de Moscou et chef de l’Église orthodoxe russe Kirill, qui a provoqué une rupture avec Constantinople, mais il est nécessaire de distinguer ces positions du chemin en cours». En effet, rappelle-t-il, «il existe une commission mixte, à laquelle participent 15 Églises orthodoxes, qui continue son travail: cela signifie que le dialogue se poursuit dans l’espoir de créer un avenir meilleur, également dans l’espoir de préparer ensemble une assemblée plénière».
Une assurance également soulignée par le métropolite de Pisidie: «L’Église du Christ reste sur le terrain, malgré les positions politiques exprimées par Kirill, car le dialogue théologique continue à poser des bases solides», déclare-t-il. «Le mouvement actuel est un mouvement, il n’y a pas de pause dans notre voyage», ajoute le cardinal Koch: «Le mouvement œcuménique se réalise précisément en marchant ensemble, en priant ensemble, en collaborant ensemble». Jésus lui-même, conclut-il sur ce point, n’ordonne pas l’unité des chrétiens, mais prie pour elle: que pouvons-nous donc faire de mieux, sinon prier pour qu’elle se réalise comme un don de l’Esprit Saint? Peut-être «ce que l’on attend», a déclaré la pasteure Graber, ce sont «des petits gestes symboliques de réconciliation, qui font encore défaut».
En ce qui concerne la relation entre la primauté pétrinienne et la synodalité, le cardinal Koch a précisé que «nous pouvons affirmer que la synodalité et la primauté ne sont pas en opposition, au contraire: l’une n’existe pas sans l’autre et vice versa», ajoutant que «la primauté n’est pas une opposition, mais une opportunité pour discuter et trouver un point de rencontre».
Source : Vatican news
Synode catholique sur la synodalité et œcuménisme Lire la suite »
Le Dicastère pour la promotion de l’unité des chrétiens [DPUC] a le plaisir de publier les textes de la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens 2025.
Dans l’hémisphère nord, la Semaine de prière se déroule traditionnellement du 18 au 25 janvier, tandis que dans l’hémisphère sud, où le mois de janvier est souvent une période de vacances, les Églises célèbrent souvent la Semaine de prière autour de la Pentecôte.
Le thème de la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens 2025 repose sur un passage de l’Évangile de Jean : « Crois-tu cela ? » (Jean 11,26). Les prières et réflexions ont été préparées par les frères et sœurs de la Communauté monastique de Bose, située dans le nord de l’Italie. Comme à l’habitude, une équipe internationale nommée conjointement par le DPUC et la Commission Foi et constitution du Conseil œcuménique des Églises a travaillé avec les auteurs pour finaliser les documents.
L’année 2025 marquera le 1700e anniversaire du premier Concile œcuménique. Cette commémoration représentera une occasion unique de réfléchir et célébrer la foi commune des chrétiens, telle qu’elle est exprimée dans le Credo formulé lors de ce Concile. La Semaine de prière pour l’unité des chrétiens 2025 est une invitation à puiser dans cet héritage commun et à entrer plus profondément dans la foi qui unit tous les chrétiens. |
Textes de la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens 2025. Lire la suite »
Le 5 septembre notre sœur, Blandine Lagrut, a soutenu sa thèse de doctorat de philosophie à l’Université de Nancy.
Un beau premier aboutissement de plusieurs années de travail universitaire consacrées à la philosophe Elizabeth Anscombe.
Résumé (court) de sa thèse:
Mots-clés : philosophie morale, bonté, vérité, intégrité, interdits absolus, nature humaine, discernement, nature spirituelle.
Pour Elizabeth Anscombe, tout effort de bonté est indissociablement une quête de vérité. La vigilance morale prend chez elle la forme d’un “Daimôn” rappelant à chacun la tâche d’examiner sa vie : « Peut-être que d’une manière que je ne vois pas, je me trompe désespérément sur une chose essentielle. »
Cette thèse défend l’idée qu’Anscombe élabore un type original de réalisme moral centré sur la notion d’intégrité et polarisé par une question : comment une personne parvient-elle à saisir, le plus rigoureusement possible, le sens et la gravité de ses actions ? Selon elle, trois conditions sont nécessaires afin d’évaluer correctement le poids de nos actes — elles donnent le plan de notre travail : on a besoin de savoir ce qu’on fait effectivement, on doit avoir une certaine idée des nécessités liées à sa nature d’humain et enfin, on doit reconnaître l’infinie valeur de cette nature.
Chemin faisant, cette thèse montre comment la philosophie anscombéenne de l’intégrité reconfigure le débat sur les interdits en morale. Pour Anscombe, certains actes sont à refuser absolument, quoi qu’il en coûte du bien-être ou de la situation conséquente. Mais cela ne peut se faire ni au détriment du discernement personnel ni au prix d’une aliénation.
Sa manière de concevoir l’humain permet de résoudre cette tension en établissant que l’interdit n’a pas besoin d’être décrété par une autorité extérieure pour être absolu. Il peut s’imposer comme une évidence intérieure en raison de notre nature spirituelle.
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Soeur Blandine Lagrut docteure en philosophie Lire la suite »
Du 2 au 27 octobre 2024 aura lieu la seconde session de la XVIe Assemblée générale ordinaire du Synode des évêques ayant pour thème : « Pour une Église synodale : communion, participation, mission ».
Le Rapport de synthèse de la première Session (Vatican, 4-29 octobre 2023), intitulé « Une Église synodale en mission », consacre d’amples passages à la dimension œcuménique. De fait, le thème de l’Assemblée générale revêt une importance œcuménique particulière, car la synodalité est un défi qui doit être relevé avec d’autres chrétiens, dont le chemin vers l’unité constitue bien un syn/odos, c’est-à-dire un chemin, un pèlerinage effectué ensemble.
C’est pourquoi, cette fois-ci encore, sont invités des Délégués fraternels des différentes Églises et Communautés ecclésiales. Ces Délégués ne sont pas seulement des observateurs mais ils participent pleinement aux discussions ainsi qu’à la retraite spirituelle de préparation au Synode, du 30 septembre au 1er octobre. Ils étaient 12 représentants des quatre grandes traditions chrétiennes en 2023 : trois de l’Église orthodoxe, trois des Églises orthodoxes orientales, trois des Communions protestantes historiques et trois des Évangéliques-Pentecôtistes. Il a été décidé d’augmenter ce nombre à 16 représentants pour la seconde session.
La dimension œcuménique revêt une réelle importance dans ce Synode du fait de son thème même. En effet, le Rapport de synthèse de 2023 souligne qu’ « il ne peut y avoir de synodalité sans dimension œcuménique », avant de consacrer un chapitre entier au « chemin de l’unité des chrétiens » (chapitre 7). L’Assemblée y reconnait que « nous sommes dans un kairos œcuménique », que le baptême, « qui est à la source de la synodalité, constitue aussi le fondement de l’œcuménisme », et que la collaboration entre tous les chrétiens est nécessaire pour faire face aux défis pastoraux de notre temps.
Enfin, cette session sera l’occasion de vivre à nouveau ce processus de « conversation dans l’Esprit », déjà expérimenté depuis le début du Synode (cf. encart)
Le document préparatoire à cette session d’octobre 2024, Instrumentum Laboris, le souligne : « Nous sommes encore en train d’apprendre à être une Église synodale missionnaire, mais c’est une tâche que nous avons expérimentée et que nous pouvons entreprendre avec joie. »
Seconde session de la XVIe Assemblée générale ordinaire du Synode des évêques Lire la suite »
Engagements à vie dans la Communauté du chemin Neuf
Samedi 24 août 2024 à l’Abbaye Notre Dame des Dombes,12 frères et sœurs se sont engagés à vie lors d’une célébration présidée par Monseigneur Loïc Lagadec, évêque auxiliaire de Lyon.
CCN Engagements à vie Lire la suite »
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En 1971, le jésuite Laurent Fabre, alors séminariste, rencontre au Scolasticat jésuite situé à l’époque sur la colline de Fourvière à Lyon un étudiant jésuite américain, Mike Cawdrey, qui connaît le renouveau charismatique américain.
Au moment où le renouveau charismatique arrive des Etats-Unis en France, Laurent Fabre, alors séminariste jésuite à Lyon, est interpellé par l’expérience de la puissance de l’Esprit Saint vécue par un confrère américain en provenance de Seattle.
Laurent, accompagné de Bertrand Lepesant, également Jésuite, décide de consacrer un week-end de prière à l’Esprit Saint en montagne. Il y invite le jeune Jésuite américain providentiellement rejoint, le soir même, par deux jeunes Episcopaliens autostoppeurs : Lewis Beaver, ‘Fr. Elias’ et Mark Hoffman, ‘Fr. Moses’, à l’origine Juif messianique. Ces derniers proposent de prier pour eux, afin de recevoir le Baptême dans l’Esprit Saint. Cette expérience spirituelle va transformer leur vie. Au retour, Laurent participe à un groupe de prière qui donne le jour au Renouveau charismatique catholique à Lyon.
Peu après, un voyage aux USA lui fait découvrir combien la vie dans l’Esprit Saint est essentielle pour tous et pour toute l’Eglise ; elle est la vie chrétienne normale.
Ces expériences fondatrices unifient l’appel de Laurent et donnent le terreau d’un nouveau projet.
Démarrage de la vie communautaire
En juin, lors d’un week-end de formation à Neuville-sur-Saône, Laurent Fabre, interpellé par le texte des Actes des Apôtres (2, 42), propose une rencontre à tous ceux qui se sentent concernés par une vie communautaire.
Ils sont une dizaine à y répondre, dont Jacqueline Coutellier.
Lors de la retraite qui précède son ordination, le jeune Jésuite remet dans la prière et à ses supérieurs ce projet d’une vie communautaire mixte. En octobre, sept célibataires, hommes et femmes, débutent cette vie partagée, au 49 Montée du Chemin Neuf. Pas à pas, à l’écoute de l’Esprit Saint, ils découvrent l’appel au partage et à la soumission fraternelle, dans une vie rythmée très vite par la prière, l’accueil et le témoignage.
« Il faut croire aux petits commencements. »
L’Union de Prière est une communauté de l’Espérance. Son siège est à Charmes sur Rhône (Ardèche). Son objet est de susciter, de maintenir et de développer un mouvement de prière en vue de la venue en gloire de Jésus-Christ.
Elle a été fondée en 1946 par le pasteur Louis Dallière (1897-1976), alors pasteur de l’Église réformée à Charmes. Sa fondation répondait à deux préoccupations majeures : d’une part, maintenir l’élan d’un réveil dans l’Église sans briser son unité ; et d’autre part, donner vie au sein de l’Église à une prière pour l’avènement du Seigneur. Autour de cette clé de voûte que constitue la prière pour la venue en gloire du Seigneur, se sont greffés trois autres sujets d’intercession :
Le pape Paul VI accueille à Rome 10 000 pèlerins du Renouveau charismatique catholique venant du monde entier et conduits par le cardinal Suenens. Le pape les accueille dans la Basilique Saint-Pierre et les encourage en déclarant que « le Renouveau est une chance pour l’Église »
Témoignage de Janine Ladet (p. 25 du FOI n° 78) Beaucoup de joie à se retrouver !
En 1978, le cardinal Albert Decourtray demandait à notre frère Emmanuel Payen de prendre la responsabilité de la Paroisse de La Duchère à Lyon, quartier construit dans les années 1960 après la fin de la guerre d’Algérie pour accueillir les rapatriés, donc d’une grande diversité culturelle et sociale Emmanuel a dit qu’il voulait bien accepter à condition qu’une fraternité de la Communauté l’accompagne.
Et voilà comment notre petite fraternité s’est installée à La Duchère à l’automne 1978. Marie-Louise Chaveyriat vivait déjà sur le quartier, Jean et Mado Taveau, Claire Daurelle, Bernadette Marchand et moi-même avec ma fille de 14 ans nous avons emménagé à La Duchère. Jean et moi-même avions encore une vie professionnelle. Suite à lire dans la revue FOI n°78 : https://bit.ly/FOI50ans
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Témoignage de Bruno et Anne-Marie Coutellier (p. 28 du FOI n° 78) :
Témoignage de Bernadette Fournier (p. 32 du FOI n° 78) Quitter la France. L’affaire de Dieu et Dieu seul !
Aujourd’hui implantée dans 35 pays, la Communauté du Chemin Neuf se souvient du premier départ “hors France”, fruit de la Providence et de la disponibilité de quatre frères et sœurs.
C’était en 1984, le Père Laurent Fabre avec son Conseil cherchait un lieu de fondation de la Communauté en terre d’Afrique. Il habitait alors dans le foyer des étudiants de la rue Madame à Paris et avait entendu dire que son ami jésuite, Mgr Ernest Kombo, venait d’être nommé évêque du diocèse de Nkayi en République du Congo. Il demanda à sa secrétaire, Elisabeth Auliac, de chercher le numéro de téléphone de ce futur évêque qui se trouvait alors dans une communauté jésuite à Rome. Il y avait sur son bureau de la rue Madame deux postes de téléphone. Au moment où Elisabeth commence à communiquer (en disant « Pronto», comme il se doit) avec un des téléphones, voici, que le deuxième téléphone se met à sonner : c’était Mgr Ernest Kombo, lui aussi, qui essayait, au même instant, de joindre le Père Laurent Fabre ! (Suite à lire dans la revue FOI ! https://bit.ly/FOI50ans)
Témoignage de Martine et Michel Kremer (p. 30 du FOI n° 78 https://bit.ly/FOI50ans)
A Pâques 1986, en la cathédrale St Jean, à Lyon, une célébration réunit la Communauté autour de Mgr. A. Decourtray, archevêque de Lyon, à l’occasion des engagements à vie de plusieurs membres. Pour la première fois, des couples et des célibataires consacrés s’engagent définitivement ensemble. Michel et Martine Kremer est l’un de ces couples. (Suite à lire dans la revue FOI ! https://bit.ly/FOI50ans)
Témoignage de Frédérique et Philippe Henry : Quitter Lyon. En route vers le Sud ! (https://bit.ly/FOI50ans p 27)
Quand on évoque la Communauté à Marseille, ce qui vient à l’esprit, c’est le Centre ND du Roucas et la paroisse de Mazargues. Pourtant, avant que ces deux lieux nous soient confiés, toute une histoire s’est vécue, tout un enracinement qui a sans doute permis ces étapes…
C’est de ces petits commencements dont nous voulons témoigner. Nous sommes de la génération des « vieux communautaires » : Philippe est entré dans la Communauté en février 1976, suite au tout premier cycle A, Frédérique dans l’été 1978. Notre aventure de couple a commencé lors du premier cycle C (1978-80). Nous nous sommes « découverts » à l’automne, fiancés au printemps et mariés en début d’été ! Au terme de ces deux ans, avec une naissance attendue pour l’hiver, nous étions disponibles pour ancrer notre famille dans une nouvelle « terre ».
Erection de l’Institut du Chemin Neuf
Depuis plusieurs années, des frères de la communauté, originaires de différents pays, reçoivent l’appel au sacerdoce. A la suite des rencontres régulières du conseil de communauté avec l’archevêque de Lyon, Mgr Decourtray est heureux d’ériger l’Institut du Chemin Neuf pour les prêtres et les religieux.
Extrait du témoignage de Frédérique et Philippe Henry (https://bit.ly/FOI50ans p 27)
En 1998, quand Mgr Panafieu confie la paroisse de Mazargues à la communauté et que, progressivement, les frères et sœurs quittent le quartier (sauf nous !), des graines restent semées, entre autres dans les relations œcuméniques. Depuis, les cinq Eglises du secteur (arménienne apostolique, évangélique, syriaque orthodoxe, réformée évangélique et catholique) sont en lien étroit et se réunissent plusieurs fois par an.
Béni soit le Seigneur qui voit plus loin que nous !
An 2000… la communauté est poussée vers un « davantage ». Le passage au XXIème siècle, marqué par le développement des réseaux internet, ouvre un nouveau champ d’évangélisation. C’est alors que résonne en nous la vision du monastère invisible de l’Abbé Paul Couturier: « Une multitude toujours plus grande de Chrétiens de toutes confessions formant comme un immense réseau enserrant la terre… absorbés en la prière du Christ pour l’unité. «Net For God nait, offrant par le moyen de films et de rencontres, un réseau de prière, de formation et d’évangélisation.
En 2002, lors du deuxième chapitre de la communauté, il est décidé que tous les engagements dans la communauté ou aux différentes missions de la communauté se feront “au sein de la fraternité œcuménique internationale”
Des prêtres et laïcs du Chemin-Neuf s’engagent ensemble hors des sentiers battus
“Au cours d’une célébration inhabituelle au Sacré-Coeur de Montmartre, à Paris, en présence du cardinal Kasper, 8 prêtres et 40 laïcs, dont plusieurs couples, ont prononcé leurs vœux d’engagement à vie, dimanche 31 mai.
Il est des expériences d’Église qui ne laissent pas indifférent. Ce dimanche de Pentecôte, le cardinal Walter Kasper, président du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens, était venu de Rome pour présider, dans la basilique parisienne de Montmartre, en compagnie de six évêques français et d’une bonne centaine de prêtres, l’ordination presbytérale de huit nouveaux prêtres de la communauté du Chemin-Neuf, communauté d’origine lyonnaise, issue du renouveau charismatique et fondée par le P. Laurent Fabre.” (Article de La Croix du 1er juin 2009 : Article complet : https://bit.ly/LaCroixEAV2009)
Installation d’une fraternité et démarrage d’une formation à Lambeth Palace à Londres
Après le temps de la fondation, vient celui de la transmission. Berger de la Communauté depuis 43 ans, le P. Laurent Fabre passe le relais. Les délégués du Chapitre élisent dès le premier tour, comme nouveau responsable, le P. François Michon, tout juste revenu de dix ans de mission au Congo Kinshasa. (https://www.oecumenisme-normandie.fr/2016/08/20/election-du-nouveau-responsable-et-du-conseil-de-communaute/)
Cette même année, plusieurs frères et sœurs sont envoyés au monastère Notre Dame de l’Atlas à Tibhirine (Algérie) afin d’assurer une présence d’accueil, de prière et de fraternité.
A Rome, le Renouveau Charismatique Catholique fête ses 50 ans. Le Pape François donne à l’évènement une dimension œcuménique en invitant des personnalités de différentes Eglises. Cette vision d’une « diversité réconciliée » rejoint pleinement ce que porte la communauté dès ses débuts.
«Laissez l’Esprit Saint tracer le chemin !» Pape François
Anne-Cathy Graber, pasteur itinérante de l’Eglise mennonite et célibataire consacrée et engagée à vie à la Communauté du Chemin Neuf, a travaillé ces dernières années à une thèse de doctorat en théologie, consacrée à la question de Marie. Cette thèse est publiée et disponible Editions mennonites: https://bit.ly/ThèseACGraber2017
En mars 2018, la Conférence des évêques de France le nomme responsable de la pastorale des jeunes et de la pastorale des vocations, où il succède à Nathalie Becquart.
Trois ans après le rassemblement à Rome pour les 50 ans du Renouveau charismatique catholique, le Pape François rencontre le P. François Michon et le P. Laurent Fabre à Rome et exhorte la Communauté du Chemin Neuf à rester fidèle à son appel :
«Être en chemin c’est avancer, ce n’est pas tourner en rond […]. Il y a un risque, il y a toujours un risque mais une vie sans risque n’est pas chrétienne. Je vous encourage à partir en chemin dans le discernement du Seigneur et dans l’obéissance à l’Eglise, à la grande Eglise où nous sommes tous frères.» (https://www.chemin-neuf.fr/rencontre-avec-le-pape/)
La crise sanitaire du virus Covid 19 s’abat sur le monde, affectant nos relations et notre manière de vivre. La communauté n’est pas épargnée et doit se réinventer pour continuer à évangéliser et partager la grâce de la fraternité, au plus proche comme au plus lointain. Les retransmissions en LIVE des messes, offices, enseignements, témoignages, les retraites en ligne, etc. permettent d’élargir la mission comme jamais.
VA PLUS LOIN !
La Conférence des Evêques de France nomme Miguel Desjardins directeur : Service national pour l’unité des chrétiens
La Communauté du Chemin Neuf fête ses 50 ans !
Fêter ses 50 années d’existence donne l’occasion, certes, de se souvenir et rendre grâce pour les bienfaits accordés par Dieu. Mais c’est aussi, et c’est ce que la Communauté du Chemin Neuf a choisi de vivre, l’occasion de réunir des amis de différentes provenances chrétiennes et regarder, avec eux et grâce à eux, les enjeux pour l’Eglise et le monde d’aujourd’hui. C’est ainsi que 150 personnes se sont retrouvées à l’Abbaye d’Hautecombe, le 19 août, pour une journée de rencontre, d’échanges, de célébration et de fraternité, aux connotations particulièrement œcuméniques. « Tomorrow’s Church. Scruter les signes des temps, relever les défis ; faire fleurir les espérances ». Quatre temps de tables rondes ont ponctué cette journée, où sont intervenues des personnalités d’Eglise telles que le Cardinal J.M. Aveline, l’Archibishop J. Welby, le P. L. Fabre, fondateur du Chemin Neuf, la Pasteure mennonite A-C. Graber, Mgr. E. Vétö, Sr E. Sogbou et le P. F. Michon, actuel Modérateur général de la Communauté du Chemin Neuf.
Les thèmes choisis pour ces tables rondes signifiaient une attention à la clameur de la terre et aux signes des temps : la situation des migrants, l’œcuménisme, l’interculturalité, la synodalité et la présence auprès des plus pauvres.
D’autres rencontres ont été organisées dans différents lieux (témoignages, tables rondes …) : en Martinique, en Pologne, au Burkina Faso … sur le thème de l’Eglise de demain.
(https://www.oecumenisme-normandie.fr/2023/08/15/chapitre-2023-de-la-communaute-du-chemin-neuf/)
Les grandes dates de la Communauté du Chemin Neuf Lire la suite »
Rencontres 2024-2025
autour du thème
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les voyages dans la Bible
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Si impossibilité de se déplacer, possibilité de rencontre par Zoom en s’inscrivant par mail à labiblearouen@laposte.net
Renseignements par mail: labiblearouen@laposte.net
Les voyages dans la bible Lire la suite »
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